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Main-d'œuvre : Moyen-Orient, un débouché fort prometteur

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  • Main-d'œuvre : Moyen-Orient, un débouché fort prometteur

    Bonjour, le Moyen-Orient est un formidable eldorado pour des milliers de travailleurs asiatiques.
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    Pour les agences vietnamiennes chargées de l'envoi de travailleurs à l'étranger, le Moyen-Orient est en passe de devenir un itinéraire incontournable. Cette partie du monde accueille pour l'heure plus de 4.000 travailleurs vietnamiens et s'apprête à en recevoir davantage.
    "Mon contrat de travail arrive bientôt à terme. Mais si c'est possible, j'aimerais bien le renouveler afin d'économiser un peu plus de fonds avant de revenir dans mon village natal", confie Nguyên Duy Hai, 25 ans, originaire de la province de Thanh Hoa.

    Ce jeune homme travaille depuis 2 ans à Dubayy (Émirats arabes unis - EAU), dans une usine spécialisée dans la production d'articles en plastique. Son contrat stipule 8 heures de travail quotidien, mais Duy Hait est toujours volontaire pour les heures supplémentaires. Il l'avoue d'ailleurs sans pudeur, son seul objectif est l'argent. Ainsi, gagne-t-il 1.100 dirhams par mois (soit environ 350 dollars), ce qui lui permet d'en mettre de côté 200, après avoir réglé ses dépenses courantes. Une belle somme pour ce garçon économe.

    Du haut de ses 23 ans, Nguyên Ba Trung est le benjamin des Vietnamiens de l'usine. "Grâce à ce travail, j'apprends un métier et je me constitue une épargne modeste mais satisfaisante. Lorsque je rentrerais au Vietnam, je n'aurais ni peur du chômage ni de l'avenir", affirme-t-il. Comme Hai et Trung, ils sont 24 compatriotes à besogner dans cette usine. Pas un ne se plaint des conditions ni du revenu.
    Certes beaucoup envieraient leur place. Toutefois celle-ci comporte aussi des désavantages auxquels il faut savoir s'adapter. Vivre au Moyen-Orient, c'est devoir s'accommoder à des mœurs et coutumes radicalement différentes, apprendre une nouvelle langue et supporter un climat aux portes du désert. Ici, la température peut atteindre les 45oC, un soleil de plomb qui transforme les usines en bouilloire et les chantiers de construction en fournaise. Beaucoup de ces expatriés reconnaissent leurs difficultés à comprendre les us et coutumes du pays musulman, d'où certaines situations embarrassantes dans la vie quotidienne, et leur handicap dans la communication, faute de connaissances en anglais.

    Selon Nguyên Thanh Hoà, chef du Département de gestion des travailleurs vietnamiens (DGTV) à l'étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales), les Vietnamiens de Dubayy sont cependant appréciés par leurs employeurs tant pour leur intelligence que pour la peine qu'ils se donnent à la tâche. Mais parce qu'ils ne maîtrisent pas les langues étrangères et ont plus de difficulté à supporter les dures conditions climatiques, les employeurs locaux préfèrent recruter des ouvriers originaires de pays arabophones. De plus, ces derniers acceptent de travailler pour moins cher, compliquant les négociations du DGTV concernant le salaire minimal pour les travailleurs vietnamiens.

    Selon les prévisions de M.Hoà, les besoins du Moyen-Orient en main-d'œuvre sont grands et dans le futur, la région accueillera de plus en plus de Vietnamiens. Selon des statistiques du DGTV, les EAU recensent à eux seul 3.000 ouvriers vietnamiens. Rien que pour cette année, 500 y sont partis sous contrat. Le Qatar en compte 400, Koweït, 130...

    Malgré cela, le plus gros marché de la région, l'Arabe saoudite, n'a toujours pas ouvert ses portes aux expatriés vietnamiens. Mais selon Bùi Thi Kim Thu, spécialiste du bureau marketing au sein du DGTV, le département a obtenu des négociations avec le Conseil national d'embauche de l'Arabe saoudite. En coordination avec les branches concernées, il élabore un projet afin de le soumettre au gouvernement. Lorsque celui-ci sera approuvé, l'Arabie saoudite deviendra à coup sûr un marché en mesure d'accueillir des dizaines de milliers de travailleurs vietnamiens.
    http://lecourrier.vnagency.com.vn/de...REPLY_ID=35652
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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