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Wall Street finit en hausse grâce à la BCE et à Ben Bernanke

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  • Wall Street finit en hausse grâce à la BCE et à Ben Bernanke

    NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé dans le vert vendredi grâce aux espoirs, régulièrement entretenus, de voir la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine adopter prochainement de nouvelles mesures de soutien à l'économie, mais la Bourse de New York affiche sa première performance hebdomadaire négative depuis plus d'un mois.

    Selon plusieurs sources au sein de la BCE, celle-ci envisage de se fixer des objectifs de fourchettes de fluctuation des rendements obligataires dans le cadre de son nouveau programme de rachats de titres souverains des pays de la zone euro en difficulté, comme l'Espagne et l'Italie.

    De son côté, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a estimé, dans une lettre à un membre du Congrès, que la Fed disposait d'une marge de manoeuvre pour d'éventuelles mesures supplémentaires de soutien à l'activité.

    Les grands indices new-yorkais, qui avaient ouvert en baisse, se sont orientés à la hausse après ces informations, même s'il est peu probable que la BCE adopte des décisions avant sa réunion du 6 septembre.

    "Chaque fois que l'on a des informations en provenance d'Europe donnant l'impression qu'ils travaillent activement à résoudre le problème de la dette, l'euro commence à bondir, le dollar part à la baisse et les marchés actions réagissent à la hausse", explique Randy Frederick, directeur du trading de Charles Schwab.

    Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, a lui aussi favorisé la hausse du marché en déclarant, dans un lettre à un membre du Congrès, que la Fed disposait de marges de manoeuvre pour accroître son soutien à l'économie.

    EN ATTENDANT JACKSON HOLE

    L'indice Dow Jones des 30 valeurs vedettes de la cote a terminé en hausse de 100,51 points, soit 0,77%, à 13.157,97. Le Standard & Poor's 500, plus large, a gagné 9,05 points (+0,65%) à 1.411,13 et le Nasdaq Composite a progressé de 16,39 points (+0,54%) à 3.069,79.

    Le S&P 500 était brièvement tombé en matinée sous le seuil des 1.400 points pour la première fois depuis deux semaines, après des déclarations d'Angela Merkel sur la Grèce laissant augurer de plusieurs semaines d'incertitudes.

    La santé de l'économie américaine est l'autre grand sujet de préoccupation des investisseurs et sur ce front, la statistique du jour est mitigée: les commandes de biens durables ont certes augmenté plus qu'attendu en juillet, mais les chiffres hors aéronautique et défense, jugés les plus représentatifs de la tendance de fond, suggèrent un ralentissement de l'investissement industriel.

    Le marché attend désormais l'important discours que Ben Bernanke prononcera vendredi prochain lors de la réunion annuelle des grands banquiers centraux mondiaux à Jackson Hole, dans le Wyoming.

    Sur la semaine, le Dow a cédé 0,88%, le S&P 500 0,5% et le Nasdaq 0,22%. Il s'agit de la première performance négative en sept semaines pour le Dow et le S&P, en six semaines pour le Nasdaq.

    Parmi les valeurs les plus actives ce vendredi, le spécialiste des logiciels de conception Autodesk a chuté de 15,6% après avoir été dégradé par plusieurs analystes au lendemain de résultats inférieurs aux attentes.

    A la hausse, la chaîne de magasins d'alimentation et de pharmacies Supervalu a gagné 10,8%; la société cherche des acheteurs potentiels selon un article de Bloomberg.

    Angela Moon, Marc Angrand pour le service français
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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