Ta mort et ma nuit,
Quand le bruit de la nuit s’en prend à mon rêve,
Encore endormi, je me retourne et je me lève.
Je cherche cette lueur qui m’apparaît en brève,
Dans le sommeil pesant et les tourments de ma crève.
Je me rassoie sur le lit encore tout engourdi,
Pour étendre mon ouïe à cette ombre qui me dit :
« C’est moi, vois-tu ? Je te reviens, l’éternel chéri !
Le silence de la mort ne peut atténuer les cris,
Des ardents amours qui animaient nos nuits,
Il ne peut effacer les souvenirs enfouis
Dans nos esprits hantés et fatalement unis,
Ni réellement tuer deux êtres insufflés de vie».
Je reprends mon séant, je dessille mes yeux,
Pour écouter cette sirène qui me vient des cieux.
Je reconnais alors à ses dires et aveux,
Mon amie perdu qui répond à mes vœux.
Je te reviens, dit-elle, pour dissoudre tes peines,
Te donner l’envie d’aimer encore, et sans gêne
Retrouver une amie, une compagne, une Hélène,
Qui brisera cette fibre qui t’attache et t’aliène,
A l’amour d’un passé qui t’entrave et t’enchaîne.
Je serai, mon amour, par mon âme toute humaine,
L’être éprit de toi qui pardonne tes fredaines,
Veillant d’ici haut à tes jouissances mondaines.
Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,
Je me croise penchant comme un être pensant,
Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,
Qui font notre existence en ce monde finissant.
Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,
Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?
Pourquoi être, exister et ensuite mourir,
Et laisser son monde à lui et y aller périr ?
Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,
Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?
Elle contemple mon être de son halo brillant,
Saisissant sûrement tous les propos blessants,
Provenant d’un esprit encore dans son vivant,
D’une fragile créature enfermée dans son carcan,
Ignorant l’au-delà et l’inconnu imminent.
De son corps lumineux elle scintille ses dents,
Esquissant ce sourire que je connais avant,
Pour se dissoudre enfin dans le vide éclatant.
Mayla outhsedh ara achou i thvghidh evghou achou i thesedh.
Quand le bruit de la nuit s’en prend à mon rêve,
Encore endormi, je me retourne et je me lève.
Je cherche cette lueur qui m’apparaît en brève,
Dans le sommeil pesant et les tourments de ma crève.
Je me rassoie sur le lit encore tout engourdi,
Pour étendre mon ouïe à cette ombre qui me dit :
« C’est moi, vois-tu ? Je te reviens, l’éternel chéri !
Le silence de la mort ne peut atténuer les cris,
Des ardents amours qui animaient nos nuits,
Il ne peut effacer les souvenirs enfouis
Dans nos esprits hantés et fatalement unis,
Ni réellement tuer deux êtres insufflés de vie».
Je reprends mon séant, je dessille mes yeux,
Pour écouter cette sirène qui me vient des cieux.
Je reconnais alors à ses dires et aveux,
Mon amie perdu qui répond à mes vœux.
Je te reviens, dit-elle, pour dissoudre tes peines,
Te donner l’envie d’aimer encore, et sans gêne
Retrouver une amie, une compagne, une Hélène,
Qui brisera cette fibre qui t’attache et t’aliène,
A l’amour d’un passé qui t’entrave et t’enchaîne.
Je serai, mon amour, par mon âme toute humaine,
L’être éprit de toi qui pardonne tes fredaines,
Veillant d’ici haut à tes jouissances mondaines.
Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,
Je me croise penchant comme un être pensant,
Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,
Qui font notre existence en ce monde finissant.
Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,
Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?
Pourquoi être, exister et ensuite mourir,
Et laisser son monde à lui et y aller périr ?
Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,
Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?
Elle contemple mon être de son halo brillant,
Saisissant sûrement tous les propos blessants,
Provenant d’un esprit encore dans son vivant,
D’une fragile créature enfermée dans son carcan,
Ignorant l’au-delà et l’inconnu imminent.
De son corps lumineux elle scintille ses dents,
Esquissant ce sourire que je connais avant,
Pour se dissoudre enfin dans le vide éclatant.
Mayla outhsedh ara achou i thvghidh evghou achou i thesedh.
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