20 août 2012 (Nouvelle Solidarité) – L’ancien secrétaire au Trésor de Reagan, Paul Craig Roberts, un critique virulent de la politique de guerre illégale des néoconservateurs de l’administration Bush et de l’hypocrisie de l’administration Obama, a prévenu du danger de guerre thermonucléaire dans une colonne publiée sur le site counterpunch.com le 17 août, sous le titre « Sombrer dans la guerre nucléaire ? »
« Washington est-il sourd en plus d’être criminel ? », demande Craig Roberts. Après avoir dénoncé l’appétit pour la guerre du Premier ministre israélien Benjamin Netahyahou, Roberts accuse les « néoconservateurs américains » d’être aussi fous. Il ajoute : « Ils croient en la guerre nucléaire et sont démangés par l’idée de lancer la bombe sur quelque pays musulman avant de s’attaquer à la Russie ou à la Chine. Il est étonnant de constater à quel point le sort du monde peut dépendre de deux ou trois douzaines de gens. »
Bien sûr, Roberts oublie de pointer du doigt les intérêts britanniques plus globaux se cachant derrière les néoconservateurs, mais à part cela il a entièrement raison. Il poursuit ensuite en détaillant comment les Russes, en particulier Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, ont explicitement fait remarquer, aussi loin qu’en 1986 sous l’administration Bush et à plusieurs occasions sous l’administration Obama, que les actions de l’OTAN mènent directement à une confrontation thermonucléaire.
Il souligne également que la Chine a elle aussi fait part de ses préoccupations. Sa conclusion : « Washington fera ce qu’il peut pour assassiner Poutine et effectuer un changement de régime en s’appuyant sur l’ ’’opposition’’ financée par Washington. Si cela devait échouer, la poursuite par Washington de l’hégémonie mondiale se buterait à un mur inamovible. Si les fous à Washington, avec leur ego gonflé par l’arrogance ne reculent pas, le champignon nucléaire craint par Poutine et Medvedev pourrait effectivement se déployer au dessus de Washington. »
« Washington est-il sourd en plus d’être criminel ? », demande Craig Roberts. Après avoir dénoncé l’appétit pour la guerre du Premier ministre israélien Benjamin Netahyahou, Roberts accuse les « néoconservateurs américains » d’être aussi fous. Il ajoute : « Ils croient en la guerre nucléaire et sont démangés par l’idée de lancer la bombe sur quelque pays musulman avant de s’attaquer à la Russie ou à la Chine. Il est étonnant de constater à quel point le sort du monde peut dépendre de deux ou trois douzaines de gens. »
Bien sûr, Roberts oublie de pointer du doigt les intérêts britanniques plus globaux se cachant derrière les néoconservateurs, mais à part cela il a entièrement raison. Il poursuit ensuite en détaillant comment les Russes, en particulier Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, ont explicitement fait remarquer, aussi loin qu’en 1986 sous l’administration Bush et à plusieurs occasions sous l’administration Obama, que les actions de l’OTAN mènent directement à une confrontation thermonucléaire.
Il souligne également que la Chine a elle aussi fait part de ses préoccupations. Sa conclusion : « Washington fera ce qu’il peut pour assassiner Poutine et effectuer un changement de régime en s’appuyant sur l’ ’’opposition’’ financée par Washington. Si cela devait échouer, la poursuite par Washington de l’hégémonie mondiale se buterait à un mur inamovible. Si les fous à Washington, avec leur ego gonflé par l’arrogance ne reculent pas, le champignon nucléaire craint par Poutine et Medvedev pourrait effectivement se déployer au dessus de Washington. »
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