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Des filières multiples d'approvisionnement
Marseille se trouve à la croisée des routes de la drogue, terrestre ou maritime. « Une des principales filières d’acheminement de la résine de cannabis reste le Maroc, via l’Espagne, relève un haut fonctionnaire. A Marseille, on est plus près de Barcelone que de Paris. » Les trafiquants qui privilégient la cocaïne — de plus en plus répandue — et l’héroïne poussent jusqu’aux Pays-Bas.
Par la route ou la Méditerranée
Les quantités de drogue saisies, toujours plus importantes, donnent un aperçu de l’ampleur du trafic. Les policiers de l’antenne de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants au sein de la police judiciaire marseillaise, qui ont mis fin en 2011 aux agissements de deux frères Manuel et Mickaël M., les soupçonnent d’avoir importé au moins 4 t de résine de cannabis en provenance du royaume chérifien entre 2008 et 2010.
Autre voie d’acheminement : la Méditerranée. En novembre 2011 et mai dernier, trois go-fast maritimes, menés par dix ressortissants marocains à bord de puissants hors-bord, ont été interceptés par la marine française et plus de 1,6 t de haschisch a été saisie. Depuis le début de l’année, les policiers ont mis la main sur 900 kg de résine de cannabis et 13 kg de cocaïne dans les cités marseillaises. Cependant, malgré ce combat acharné pour couper les filières d’approvisionnement, de nouvelles apparaissent. L’une chemine désormais jusqu’à Paris. « Les quantités disponibles y sont plus importantes, constate un enquêteur. L’Algérie, jusqu’ici épargnée, pourrait constituer une nouvelle source, via le port de Marseille. »
Le Parisien
Par la route ou la Méditerranée
Les quantités de drogue saisies, toujours plus importantes, donnent un aperçu de l’ampleur du trafic. Les policiers de l’antenne de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants au sein de la police judiciaire marseillaise, qui ont mis fin en 2011 aux agissements de deux frères Manuel et Mickaël M., les soupçonnent d’avoir importé au moins 4 t de résine de cannabis en provenance du royaume chérifien entre 2008 et 2010.
Autre voie d’acheminement : la Méditerranée. En novembre 2011 et mai dernier, trois go-fast maritimes, menés par dix ressortissants marocains à bord de puissants hors-bord, ont été interceptés par la marine française et plus de 1,6 t de haschisch a été saisie. Depuis le début de l’année, les policiers ont mis la main sur 900 kg de résine de cannabis et 13 kg de cocaïne dans les cités marseillaises. Cependant, malgré ce combat acharné pour couper les filières d’approvisionnement, de nouvelles apparaissent. L’une chemine désormais jusqu’à Paris. « Les quantités disponibles y sont plus importantes, constate un enquêteur. L’Algérie, jusqu’ici épargnée, pourrait constituer une nouvelle source, via le port de Marseille. »
Le Parisien