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Emiettement de la mouvance islamiste en Algérie

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  • Emiettement de la mouvance islamiste en Algérie

    Une dizaine de partis en 2013

    La mouvance islamiste en Algérie est émiettée. La profusion de partis de ce courant en est la preuve.On en comptera une dizaine début 2013. Chacun veut jouer au zaïm, quand d’autres veulent s’ériger en chouyoukh et certains veulent se hisser au rang de califes. Le régime réussit, à chaque fois, pour créer ou faire éclater une formation. Logique, quand il trouve des opportunistes, aux aguets, attendant des privilèges en retour et des marchés à prendre.

    Depuis le discours de Abdelaziz Bouteflika, prononcé le 15 avril 2011, promettant des réformes politiques, économiques et sociales, des noms ont émergé de partout pour s’autoproclamer «défenseurs de l’islam et de l’arabité».

    Ils se disent porteurs d’un projet de société. L’islam n’a pas besoin des islamistes pour être défendu. Ces formations, en mal d’ancrage, continuent à en faire pourtant un registre du commerce, même à moindre coût.

    Si Amar Ghoul, nouveau dissident du MSP, fait parler de lui ces derniers temps, ce n’est en fait que la continuité d’un processus. Il faut remonter à l’année 2008 pour constater le début du «grand» éclatement de la mouvance politique. En effet, c’est à partir de ce moment que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui enregistrait un nombre important de militants et d’adeptes, commençait à connaître ses véritables déboires.

    Abdelmadjid Menasra, l’actuel président du Front du changement (FC), reprochait au clan de Bouguerra Soltani de dévier des lignes directrices du fondateur, le défunt Mahfoud Nahnah. Un autre ancien cadre, Saïd Morsi (aucun lien de parenté avec le président égyptien), a arraché un quitus, ce mois d’août, pour tenir le congrès constitutif de son parti Ansar El Djazaïr (les partisans de l’Algérie).

    Ce tohu-bohu a, semble-t-il, inquiété l’internationale des Frères musulmans. Le quotidien El Khabar rapporte, dans son édition du 21 août, que Mostefa Belmehdi a été autorisé à représenter la confrérie en Algérie. Mais avant la déchirure de l’ex-Hamas, c’est le fondateur d’Ennahda en 1989, Abdallah Djaballah, qui avait été renversé via un putsch mené par Lahbib Adami, un militant islamiste qui voulait faire partie du gouvernement.

    Djaballah se qualifie de «Frère musulman» en version locale, c’est-à-dire indépendant de la confrérie de Hassan El Banna.

    En février dernier, le ministère de l’Intérieur lui a octroyé le récépissé pour tenir le congrès constitutif d’un nouveau parti, le Front de la justice et du développement (FJD). C’est la troisième formation mise sur pied par ses soins. En 2004, il avait également été victime d’un soulèvement bien ficelé.

    Son adjoint de l’époque, Djahid Younsi, «a en commun accord avec Noureddine Zerhouni, alors ministre de l’Intérieur, nous raconte Djaballah, préparé son éviction d’El Islah», fondé en 1998. Younsi ne le nie pas. Pour lui, «Djaballah est un dictateur et il fallait s’en débarrasser». Une autre scission a eu lieu dans ce même parti, aujourd’hui dirigé par Akkouchi Hamlaoui, mais d’une manière «plus amicale».

    En effet, Djamel Benabdesselem, l’enfant de Bouira, fonde le Front de la nouvelle Algérie (FAN).

    Dans la même famille politique, Naïma Salhi donne naissance au Parti de la proclamation et de l’équité (PPE). Elle est encouragée par son mari, militant d’El Islah.

    Notons que le MSP, Ennahda et El Islah avaient joint leurs efforts lors des élections législatives du 10 mai dernier.
    Une partie des députés issus de ces formations rallieront le parti de l’ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, à savoir le Tajamou Amal El Jazaïr (Rassemblement espoir Algérie). Quant aux «salafistes», les anciens de l’ex-Front islamique du salut (FIS), ils ne pratiquent pas dans l’ensemble d’activités politiques en Algérie. Plus divisés que jamais, les islamistes algériens n’ont d’islamistes que le nom. Au final, tout est question d’intérêt.

    Par El Watan.

  • #2
    prévisible vu le préjudice qu'ils nous ont causer et à notre pays , habitués aux troubles nous avons tendance à oublier un peut trop vite que nous avons subit une hécatombe de la main des islamistes
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

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