Tweet
Va t-on rester sans pain au Maroc ?
Casablanca.- Des professionnels marocains du secteur des céréales viennent de lancer un cri d’alarme : le Maroc risque de rester dans les prochaines semaines sans pain, sans cette kh’biza pas chère qui permet aux Marocains de remplir leur estomac et de fermer leur gueule.
Ces professionnels avertis mettent clairement en garde les autorités marocaines contre une « crise du pain au Maroc » après que le stock des céréales ait commencé à s’épuiser dans toutes les régions de ce royaume heureux.
On évoque même de laborieux préparatifs menés par l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) pour mettre en place au plus vite, c’est-à-dire dans les prochains jours, un appel d’offres international pour l’importation de 300.000 tonnes de blé.
Avec les prisons surchargées de détenus politiques, toutes tendances confondues, avec la presse nationale au garde-à-vous, il ne manquerait plus maintenant que les Marocains ne puissent plus remplir leur panse.
Mais il y a un problème. Les prix des céréales sont en forte hausse sur le marché international ce qui a amené ces derniers mois les autorités marocaines à diminuer leurs achats à l’extérieur. Et cette année la production annuelle de céréales ne risque pas d’être éclatante.
Généralement, pour le blé tendre et dur, le Maroc se fournit en France et au Canada, pour l’orge c’est encore la France qui lui fournit sa pitance. Le maïs lui provient de la lointaine Argentine.
Mais pas de panique. S’il n’y a pas de pain, les Marocains pourront toujours manger de la brioche. Et s’il y a urgence Rabat pourra toujours aller mendier une aide à la mère patrie la France, au protecteur américain ou aux taïfas arabes du Golfe.
C’est pas pour rien qu’on est l’élève appliqué et obéissant de l’Occident.
Amine Bouderaâ
Casablanca.- Des professionnels marocains du secteur des céréales viennent de lancer un cri d’alarme : le Maroc risque de rester dans les prochaines semaines sans pain, sans cette kh’biza pas chère qui permet aux Marocains de remplir leur estomac et de fermer leur gueule.
Ces professionnels avertis mettent clairement en garde les autorités marocaines contre une « crise du pain au Maroc » après que le stock des céréales ait commencé à s’épuiser dans toutes les régions de ce royaume heureux.
On évoque même de laborieux préparatifs menés par l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) pour mettre en place au plus vite, c’est-à-dire dans les prochains jours, un appel d’offres international pour l’importation de 300.000 tonnes de blé.
Avec les prisons surchargées de détenus politiques, toutes tendances confondues, avec la presse nationale au garde-à-vous, il ne manquerait plus maintenant que les Marocains ne puissent plus remplir leur panse.
Mais il y a un problème. Les prix des céréales sont en forte hausse sur le marché international ce qui a amené ces derniers mois les autorités marocaines à diminuer leurs achats à l’extérieur. Et cette année la production annuelle de céréales ne risque pas d’être éclatante.
Généralement, pour le blé tendre et dur, le Maroc se fournit en France et au Canada, pour l’orge c’est encore la France qui lui fournit sa pitance. Le maïs lui provient de la lointaine Argentine.
Mais pas de panique. S’il n’y a pas de pain, les Marocains pourront toujours manger de la brioche. Et s’il y a urgence Rabat pourra toujours aller mendier une aide à la mère patrie la France, au protecteur américain ou aux taïfas arabes du Golfe.
C’est pas pour rien qu’on est l’élève appliqué et obéissant de l’Occident.
Amine Bouderaâ
.
Commentaire