Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pour Nasrallah, "la vraie Syrie est celle de Bachar el-Assad"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pour Nasrallah, "la vraie Syrie est celle de Bachar el-Assad"

    1
    Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré mercredi, lors d’un discours retransmis via vidéo devant une foule de partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, que la Syrie représente un soutien pour la Résistance.

    "La Syrie ne représente pas uniquement le lien entre l'Iran et le Hezbollah, mais elle est le principal soutien militaire et logistique de la Résistance", a affirmé Hassan Nasrallah lors de son discours à l’occasion du sixième anniversaire de la "victoire divine" de 2006 dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. Et d'ajouter : "La Syrie possède un arsenal qui menace Israël du point de vue stratégique et militaire".Le numéro un du Hezbollah a également annoncé que "les missiles tirés lors de la guerre de juillet 2006 contre les villes israéliennes sont fabriqués en Syrie et ont été fournis à la Résistance par Damas".
    "La Syrie soutient le Hezbollah et soutient les Palestiniens à Gaza, ce n'est pas l'Arabie saoudite qui le fait", a-t-il martelé.
    La vraie Syrie est celle de Bachar el-Assad, celle des martyrs, celle de Assef Chawkat, Daoud Rajha et Hassan Turkmani", a encore dit le chef du Hezbollah, mentionnant les noms des hauts responsables syriens tués lors de l'attentat perpétré à Damas aujourd'hui.
    Hassan Nasrallah a encore ajouté que l'affaiblissement de l'armée syrienne est souhaité par Israël, qui a le droit d'être content aujourd'hui, car ce sont les fondations de l'armée syrienne qui ont été prises pour cible à Damas.

    Le secrétaire général du Hezbollah a renouvelé son appel "à préserver la Syrie, son peuple et son armée. La seule solution pour résoudre la crise est via le dialogue".
    lors que le Hezbollah est critiqué, sur la scène libanaise, en raison de son arsenal, le secrétaire général du parti chiite a affirmé, lors de son discours, que l’ancien chef d’état-major israélien, Moshe Ya’alon, a dit, après la guerre de 2006 entre l’État hébreu et le Hezbollah : "J’ai compris qu’il n’y avait aucun moyen d’enlever le Hezbollah du cœur des chiites. A partir de cela, j’ai suggéré d’élaborer une manière politique et militaire de le neutraliser pour atteindre un point où le parti serait considéré, au Liban, comme illégitime".



    En Israël, a poursuivi Hassan Nasrallah, "ils parient sur les développements internes libanais. Les Libanais doivent se réveiller". Il a ajouté : "Certains Libanais font ce que Israël souhaite, consciemment ou non".

    En ce qui concerne l'armée libanaise, le chef du parti chiite a déclaré mercredi qu'elle a déjà prouvé son patriotisme et sa neutralité.

    "Accuser l'institution militaire de confessionnalisme et mettre en doute son patriotisme est extrêmement dangereux", a lancé Hassan Nasrallah. "Pour avoir une armée puissante nous devons avoir une volonté nationale puissante", a-t-il ajouté.

    Or, selon le leader du Hezbollah, les "Américains ne donneront jamais d'armes puissantes à l'armée libanaise afin d'éviter qu'elles soient utilisées contre Israël".

    "Qui sera le premier des responsables à oser accepter des armes en provenance d'Iran pour l'armée libanaise ?", a-t-il alors demandé.

    Le secrétaire général du Hezbollah a également exhorté les Libanais au calme. "Ne répondez pas aux insultes ou aux provocations des autres. Patientez et retenez-vous car certains tentent de diviser notre société".

    "Les médias sont en train d'aggraver la situation. Il faut qu'ils assument leurs responsabilités", a-t-il également ajouté.

    Hassan Nasrallah a aussi appelé à la mise en place d'un pacte d'honneur pour éviter les tensions interconfessionnelles. "Si n'importe quel dignitaire religieux chiite ou écrivain s'attaque à une autre religion nous devons le faire taire. Les autres confessions devraient faire de même".
    Il a également réaffirmé que la relation stratégique de son parti avec le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun est "plus forte que jamais".

    "Les disputes et les différends ne peuvent pas défaire l'alliance stratégique entre le Hezbollah et le CPL, qui s'est consolidée ces six dernières années", a affirmé Hassan Nasrallah. "Les alliés ne sont pas toujours d'accord en politique et nous ne sommes pas un même parti", a-t-il ajouté.

    "Les prises de positions du chef du CPL, Michel Aoun et de tous nos alliés sont perçues par le Hezbollah d'un point de vue moral et humanitaire, loin des calculs politiques", a précisé Hassan Nasrallah. Et d'ajouter : "Nous espérons que tous les partis poursuivrons le dialogue".

    Au début de son discours, après être revenu sur la guerre de 2006, le secrétaire général du Hezbollah a également déclaré que la Résistance sait désormais où et comment se fera la première frappe israélienne lors d’une éventuelle nouvelle guerre contre le Liban.

    "Nous vous réservons une surprise lors de la prochaine guerre", a martelé le chef chiite. Et d’ajouter : "Nous vous avons vaincu en 2006 et nous sommes capables de le faire lors de la prochaine guerre".

    OLJ
Chargement...
X