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La consommation des viandes, durant le mois de Ramadhan dernier, a atteint des pics jamais égalés à Béjaïa. Des milliers de bêtes ont été abattues dans les différents abattoirs communaux de la wilaya pendant la période allant de la mi-juillet à la mi-août. Durant cette période, plus de 2 300 têtes de bovins, 2 500 ovins, 1 500 caprins et 76 000 poulets ont été abattus au niveau des abattoirs de la wilaya, indique un cadre de la direction des services agricoles de Béjaïa.
Ce bilan, précise la même source, a été établi une semaine avant l’Aïd. La consommation des viandes rouge et blanche a plus que doublé pendant cette période, détaille la même source, rappelant à titre illustratif que seulement 1 341 têtes de bovins, 729 ovins, 693 caprins et 65 905 poulets avaient été abattus au niveau des abattoirs de la wilaya durant le mois de juin dernier.
En dehors du circuit officiel, c’est-à-dire des abattoirs, des centaines d’autres têtes de bétail auraient été abattues par des éleveurs et des bouchers de fortune durant cette même période, croit savoir un boucher exerçant au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. «
Sur les marchés, dont celui de l’EDIMCO, des poulets abattus sur les berges des rivières sont vendus sans étiquetage au vu et au su de tout le monde », fulmine notre interlocuteur. Selon lui, la viande non estampillée par les services vétérinaires échappe automatiquement à tout contrôle. Lequel contrôle s’effectue seulement au niveau des abattoirs. « Il y a des éleveurs qui abattent leurs bêtes, des bovins exclusivement, et cèdent la viande à des bouchers qui la revendent aux consommateurs sans que celle-ci ne soit contrôlée par les services vétérinaires », révèle encore notre interlocuteur, qui regrette l’inexistence d’une association de consommateurs digne de ce nom sur le territoire de la wilaya de Béjaïa.
Cela va sans dire que cette viande constitue un réel problème de santé publique.
Par la dépêche de Kabylie.
Ce bilan, précise la même source, a été établi une semaine avant l’Aïd. La consommation des viandes rouge et blanche a plus que doublé pendant cette période, détaille la même source, rappelant à titre illustratif que seulement 1 341 têtes de bovins, 729 ovins, 693 caprins et 65 905 poulets avaient été abattus au niveau des abattoirs de la wilaya durant le mois de juin dernier.
En dehors du circuit officiel, c’est-à-dire des abattoirs, des centaines d’autres têtes de bétail auraient été abattues par des éleveurs et des bouchers de fortune durant cette même période, croit savoir un boucher exerçant au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. «
Sur les marchés, dont celui de l’EDIMCO, des poulets abattus sur les berges des rivières sont vendus sans étiquetage au vu et au su de tout le monde », fulmine notre interlocuteur. Selon lui, la viande non estampillée par les services vétérinaires échappe automatiquement à tout contrôle. Lequel contrôle s’effectue seulement au niveau des abattoirs. « Il y a des éleveurs qui abattent leurs bêtes, des bovins exclusivement, et cèdent la viande à des bouchers qui la revendent aux consommateurs sans que celle-ci ne soit contrôlée par les services vétérinaires », révèle encore notre interlocuteur, qui regrette l’inexistence d’une association de consommateurs digne de ce nom sur le territoire de la wilaya de Béjaïa.
Cela va sans dire que cette viande constitue un réel problème de santé publique.
Par la dépêche de Kabylie.