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Des centaines de miliciens tués à Damas Plus de 400 tués est le bilan minimal des affrontements samedi entre les forces gouvernementales et les milices dans la localité de Darayya, située au sud-ouest de la capitale syrienne.
Selon Syria Truth, (site de l’opposition de gauche syrienne hostile au gouvernement et à l’insurrection) la majeure partie des tués sont des miliciens qui ont essuyé de lourdes pertes ces trois derniers jours, le nombre de leurs tués dans les localités Darayya, Maadamiyyé et Qaboune s’élevant à près de 700.
Citant des sources gouvernementales, le site assure que c’est le bataillon-régiment 555 de l’armée régulière, entrainé par les Russes aux arts de la guerre des rues qui a été investi dans la bataille de cette ville de 200.000 habitants. Le mot d’ordre y était de liquider les miliciens sans merci. À la foi des sources de Syria Truth, l’opération était « clean », car très peu de civils ont été lésés. Il y est question de 5 seulement qui sont tombés en martyre, vu que les miliciens les prenaient en boucliers humains et se retranchaient dans les quartiers et les maisons. De plus, « les membres de deux familles ont été mitraillées dans leur appartement par les miliciens qui les soupçonnaient de collaborer avec le régime et de guider les soldats de l’armée régulière vers les repères des miliciens », alors que les membres d’une troisième famille ont été tués parce qu’ils ont été pris dans un échange de tirs, alors qu’ils fuyaient le quartier.
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Dans la vidéo diffusée par les rebelles sur You Tube, le samedi 25 aout, le lecteur signale que plusieurs centaines ont été tuées, et précise qu’ils ont été rassemblés des rues de la localité. Les images montrent qu’ils sont dans leur écrasante majorité de jeunes hommes qui ont des traces de tirs de feu sur le corps. Alors que le lecteur dit que certains d’entre eux ont été égorgés, les images ne montrent par contre aucun égorgement. Un enfant fait aussi partie des victimes. Force et de constater que dans ses commentaires, l’animateur utilise une discours confessionnel, faisant croire que les victimes ont été tués parce qu’ils sont sunnites !
Par la suite les sites de l’insurrection ont mis en ligne une photographie de 5 jeunes garçons appartenant à la famille de Cheikh couverts de linceuls. Ils sont présentés comme ayant été tués à Darayya aussi. Des sources syriennes disent quant à elles qu'ils pourraient appartenir aux familles loyalistes qui ont été liquidées.
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Une autre photographie a également fait la une des sites et de certaines chaines de télévisions arabophones (dont la LBC entre autre), illustrant deux filles, une vivante et une morte : la première, à droite, blonde aux yeux bleus brandissant une pancarte sur laquelle est écrit : " Ils ont tué les enfants à Houla; Homs n'est pas très loin de Darayya; Mon Dieu aide la révolution pour qu'elle sorte victorieuse avant que mon tour ne vienne". Il est dit que la seconde est le première ne sont qu’une, alors que les différences d’âge, de physionomie (voir les sourcils) et de teint sont flagrants.
Selon la version officielle véhiculée par Sana, l’armée régulière a nettoyé la ville de Darayya des restes des groupes terroristes armés et saisi une grande quantité d’armements.
Dimanche la télévision syrienne a montré plusieurs cadavres calcinés, accusant les miliciens de les avoir brûlés pour cacher leur identité, sachant qu’ils pourraient être des étrangers.
Or selon la version des comités locaux de coordination, ce qui s’est passé est « un massacre commis par le régime ». Les sites de la rébellion évoquent un pilonnage intensif et des exécutions sommaires. Jamais ces sites n’avouent que les victimes sont des miliciens ayant succombé dans les combats.
Fidèle à leur ligne éditoriale depuis le début de la crise syrienne, les medias de l’insurrection font toujours passer les miliciens tués pour des civils, en mettant en exergue les enfants et les femmes tués collatéralement. Il leur arrive fréquemment de tuer des syriens loyalistes et d’en imputer la responsabilité aux forces gouvernementales. D’ailleurs et selon le site Shukumaku, les miliciens ont liquidé à Darayya 12 hommes pour « collaboration avec le régime »
Homs : 65 miliciens abattus, la peur des Chrétiens
Dans le gouvernorat de Homs, quelques 65 miliciens ont été tués dimanche d’un seul coup dans l’opération de « nettoyage » de la localité de Rableh, habitée par des Syriens chrétiens et qui était assiégée par les miliciens depuis plus de deux semaines. Les habitants ont selon le site Syria Truth accueilli les soldats réguliers en grandes pompes. Les miliciens avaient détruit complètement les bâtiments qui formaient le couvent de Saint Elias et sont soupçonnés d'avoir fait de mêmem au couvent de la Sainte vierge, proche du fleuve d’Al-Assi.
Pour sa part, le chef de l’université de la Sagesse au Liban, père Camille Moubarak a fustigé ce qui se passait en Syrie, s’interrogeant : « quelle démocratie est donc celle qui sera instaurée en Syrie : « supposons que l’opposition sunnite veut combattre les Alaouites, pourquoi ont-il brûlé 7 églises chrétiennes à Alep, et fait déplacer 25.000 chrétiens de cette ville en une seule nuit », s’est-il également demandé.
Alep : deux arméniens tués
Dans la ville d’Alep, théâtre de la mère des batailles, l’armée régulière a finalement nettoyé le quartier de la radio et télévision à Seif Ed-Dawlé. Selon le site Shukumaku, et plusieurs miliciens ont été abattus.
Par ailleurs, les sites arméniens ont fait état de la mort de deux Arméniens et d’un troisième blessé, alors qu’ils tentaient de défendre leur quartier. Selon la correspondante de la télévision Al-Mayadine, les forces gouvernementales son entrées dans les vieux quartiers de la ville, entre autre à Bab Al-Hadid où elles pourchassent les miliciens.
Un cheikh .. et un hélicoptère abattus
Dans la capitale syrienne, l’imam de la mosquée de l’Imam Nawawi dans le quartier Rukneddine, cheikh Hassan Bartaoui a été tué dimanche matin. La dernière apparition de ce religieux a eu lieu durant la prière de l’Eid el-Fitr dans la mosquée Al-Hamed, et à laquelle le président syrien a participé. Selon les sites syriens (Tahtel-mijhar), la milice de l’ASL avait auparavant demandé à cet éminent religieux qui passait fréquemment à la télévision de faire défection et lui avait brûlé sa maison située dans le même quartier lorsqu’il a refusé.
Et dans la périphérie de Damas, les insurgés ont abattu un hélicoptère de l’armée syrienne dans le quartier Qaboune. Les trois militaires qui étaient à son bord ont péri dans l’attaque, signale le site Arab-Press. L’attentat a été revendiqué par la brigade Al-Bader de l’ASL, signalant avoir utilisé un missile américain anti aérien. Le site signale que l’armée régulière a directement pilonne l’origine du tir qui a abattu l’appareil.
Dans la province de Douma, qui a été nettoyé, un obus d’origine inconnu s’est abattu dans le quartier Hajjariyyé, blessant 10 personnes.
A Idleb, l’explosion d’un atelier de construction d’engins explosifs a causé la mort de dizaines de miliciens, selon le site Syrian Documents.
Encore un milicien libyen
Un milicien libyen œuvrant en Syrie a avoué devant la télévision syrienne avoir été enrôlé par des associations et des organisations financées par les pays du Golfe mais qui dépendent de point de vue organisationnel de la nébuleuse d’Al-Qaida. « Je suis un habitant de la ville de Benghazi et suis né en 1993 et continue mes études scolaires », explique Ibrahim Rajab Al-Farjani qui ajoute avoir été enrôlé dans la brigade des « Partisans de la Sharia » d’Al-Qaida qui entraine au maniement des armes tous ceux qui veulent se rendre en Syrie. Il a dit être entré en Syrie Via la Turquie avec un certain nombre de saoudiens.
Miliciens repentis libérés
Par ailleurs, les autorités syriennes ont libéré ce lundi 390 jeunes miliciens repentis qui ont participé aux derniers évènements, mais qui n’ont pas « les mains trempées dans le sang des Syriens » a signalé une source proche des autorités au site Shukumaku. Selon Arab-Press, 332 d’entre eux ont été relâchés à Damas, 20 à Hama, et 38 à Homs, tous s’étaient rendus aux autorités et se sont engagés à ne plus porter des armes ni effectuer des actes de sabotage.
Le mois dernier, 100 miliciens s’étaient rendus dans le gouvernorat de Hama et ont été relâchés.Al Manar
Selon Syria Truth, (site de l’opposition de gauche syrienne hostile au gouvernement et à l’insurrection) la majeure partie des tués sont des miliciens qui ont essuyé de lourdes pertes ces trois derniers jours, le nombre de leurs tués dans les localités Darayya, Maadamiyyé et Qaboune s’élevant à près de 700.
Citant des sources gouvernementales, le site assure que c’est le bataillon-régiment 555 de l’armée régulière, entrainé par les Russes aux arts de la guerre des rues qui a été investi dans la bataille de cette ville de 200.000 habitants. Le mot d’ordre y était de liquider les miliciens sans merci. À la foi des sources de Syria Truth, l’opération était « clean », car très peu de civils ont été lésés. Il y est question de 5 seulement qui sont tombés en martyre, vu que les miliciens les prenaient en boucliers humains et se retranchaient dans les quartiers et les maisons. De plus, « les membres de deux familles ont été mitraillées dans leur appartement par les miliciens qui les soupçonnaient de collaborer avec le régime et de guider les soldats de l’armée régulière vers les repères des miliciens », alors que les membres d’une troisième famille ont été tués parce qu’ils ont été pris dans un échange de tirs, alors qu’ils fuyaient le quartier.
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Dans la vidéo diffusée par les rebelles sur You Tube, le samedi 25 aout, le lecteur signale que plusieurs centaines ont été tuées, et précise qu’ils ont été rassemblés des rues de la localité. Les images montrent qu’ils sont dans leur écrasante majorité de jeunes hommes qui ont des traces de tirs de feu sur le corps. Alors que le lecteur dit que certains d’entre eux ont été égorgés, les images ne montrent par contre aucun égorgement. Un enfant fait aussi partie des victimes. Force et de constater que dans ses commentaires, l’animateur utilise une discours confessionnel, faisant croire que les victimes ont été tués parce qu’ils sont sunnites !
Par la suite les sites de l’insurrection ont mis en ligne une photographie de 5 jeunes garçons appartenant à la famille de Cheikh couverts de linceuls. Ils sont présentés comme ayant été tués à Darayya aussi. Des sources syriennes disent quant à elles qu'ils pourraient appartenir aux familles loyalistes qui ont été liquidées.
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Une autre photographie a également fait la une des sites et de certaines chaines de télévisions arabophones (dont la LBC entre autre), illustrant deux filles, une vivante et une morte : la première, à droite, blonde aux yeux bleus brandissant une pancarte sur laquelle est écrit : " Ils ont tué les enfants à Houla; Homs n'est pas très loin de Darayya; Mon Dieu aide la révolution pour qu'elle sorte victorieuse avant que mon tour ne vienne". Il est dit que la seconde est le première ne sont qu’une, alors que les différences d’âge, de physionomie (voir les sourcils) et de teint sont flagrants.
Selon la version officielle véhiculée par Sana, l’armée régulière a nettoyé la ville de Darayya des restes des groupes terroristes armés et saisi une grande quantité d’armements.
Dimanche la télévision syrienne a montré plusieurs cadavres calcinés, accusant les miliciens de les avoir brûlés pour cacher leur identité, sachant qu’ils pourraient être des étrangers.
Or selon la version des comités locaux de coordination, ce qui s’est passé est « un massacre commis par le régime ». Les sites de la rébellion évoquent un pilonnage intensif et des exécutions sommaires. Jamais ces sites n’avouent que les victimes sont des miliciens ayant succombé dans les combats.
Fidèle à leur ligne éditoriale depuis le début de la crise syrienne, les medias de l’insurrection font toujours passer les miliciens tués pour des civils, en mettant en exergue les enfants et les femmes tués collatéralement. Il leur arrive fréquemment de tuer des syriens loyalistes et d’en imputer la responsabilité aux forces gouvernementales. D’ailleurs et selon le site Shukumaku, les miliciens ont liquidé à Darayya 12 hommes pour « collaboration avec le régime »
Homs : 65 miliciens abattus, la peur des Chrétiens
Dans le gouvernorat de Homs, quelques 65 miliciens ont été tués dimanche d’un seul coup dans l’opération de « nettoyage » de la localité de Rableh, habitée par des Syriens chrétiens et qui était assiégée par les miliciens depuis plus de deux semaines. Les habitants ont selon le site Syria Truth accueilli les soldats réguliers en grandes pompes. Les miliciens avaient détruit complètement les bâtiments qui formaient le couvent de Saint Elias et sont soupçonnés d'avoir fait de mêmem au couvent de la Sainte vierge, proche du fleuve d’Al-Assi.
Pour sa part, le chef de l’université de la Sagesse au Liban, père Camille Moubarak a fustigé ce qui se passait en Syrie, s’interrogeant : « quelle démocratie est donc celle qui sera instaurée en Syrie : « supposons que l’opposition sunnite veut combattre les Alaouites, pourquoi ont-il brûlé 7 églises chrétiennes à Alep, et fait déplacer 25.000 chrétiens de cette ville en une seule nuit », s’est-il également demandé.Alep : deux arméniens tués
Dans la ville d’Alep, théâtre de la mère des batailles, l’armée régulière a finalement nettoyé le quartier de la radio et télévision à Seif Ed-Dawlé. Selon le site Shukumaku, et plusieurs miliciens ont été abattus.
Par ailleurs, les sites arméniens ont fait état de la mort de deux Arméniens et d’un troisième blessé, alors qu’ils tentaient de défendre leur quartier. Selon la correspondante de la télévision Al-Mayadine, les forces gouvernementales son entrées dans les vieux quartiers de la ville, entre autre à Bab Al-Hadid où elles pourchassent les miliciens.
Un cheikh .. et un hélicoptère abattus
Dans la capitale syrienne, l’imam de la mosquée de l’Imam Nawawi dans le quartier Rukneddine, cheikh Hassan Bartaoui a été tué dimanche matin. La dernière apparition de ce religieux a eu lieu durant la prière de l’Eid el-Fitr dans la mosquée Al-Hamed, et à laquelle le président syrien a participé. Selon les sites syriens (Tahtel-mijhar), la milice de l’ASL avait auparavant demandé à cet éminent religieux qui passait fréquemment à la télévision de faire défection et lui avait brûlé sa maison située dans le même quartier lorsqu’il a refusé.Et dans la périphérie de Damas, les insurgés ont abattu un hélicoptère de l’armée syrienne dans le quartier Qaboune. Les trois militaires qui étaient à son bord ont péri dans l’attaque, signale le site Arab-Press. L’attentat a été revendiqué par la brigade Al-Bader de l’ASL, signalant avoir utilisé un missile américain anti aérien. Le site signale que l’armée régulière a directement pilonne l’origine du tir qui a abattu l’appareil. Dans la province de Douma, qui a été nettoyé, un obus d’origine inconnu s’est abattu dans le quartier Hajjariyyé, blessant 10 personnes.
A Idleb, l’explosion d’un atelier de construction d’engins explosifs a causé la mort de dizaines de miliciens, selon le site Syrian Documents.
Encore un milicien libyen
Un milicien libyen œuvrant en Syrie a avoué devant la télévision syrienne avoir été enrôlé par des associations et des organisations financées par les pays du Golfe mais qui dépendent de point de vue organisationnel de la nébuleuse d’Al-Qaida. « Je suis un habitant de la ville de Benghazi et suis né en 1993 et continue mes études scolaires », explique Ibrahim Rajab Al-Farjani qui ajoute avoir été enrôlé dans la brigade des « Partisans de la Sharia » d’Al-Qaida qui entraine au maniement des armes tous ceux qui veulent se rendre en Syrie. Il a dit être entré en Syrie Via la Turquie avec un certain nombre de saoudiens.Miliciens repentis libérés
Par ailleurs, les autorités syriennes ont libéré ce lundi 390 jeunes miliciens repentis qui ont participé aux derniers évènements, mais qui n’ont pas « les mains trempées dans le sang des Syriens » a signalé une source proche des autorités au site Shukumaku. Selon Arab-Press, 332 d’entre eux ont été relâchés à Damas, 20 à Hama, et 38 à Homs, tous s’étaient rendus aux autorités et se sont engagés à ne plus porter des armes ni effectuer des actes de sabotage.
Le mois dernier, 100 miliciens s’étaient rendus dans le gouvernorat de Hama et ont été relâchés.Al Manar
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