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Voilà pourquoi la Syrie de Bachar el-Assad ne tombera pas !

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    Voilà pourquoi la Syrie de Bachar el-Assad ne tombera pas !





    Les derniers développements en Syrie ont apporté une série d’indices importants qui auront des conséquences décisives sur le cours de la guerre mondiale menée par les États-Unis pour détruire ce pays.





    Ghaleb Kandil

    Lundi 27 Août 2012



    Les derniers développements en Syrie ont apporté une série d’indices importants qui auront des conséquences décisives sur le cours de la guerre mondiale menée par les États-Unis pour détruire ce pays.
    Contrairement aux informations et aux impressions des stratèges états-uniens et de leurs complices européens et arabes, véhiculées par des centaines de médias (presse, audiovisuel, et électronique) engagés dans la bataille, les escadrons de la mort, les mercenaires et les groupes takfiristes acheminés de toutes les régions du monde, ont essuyé un cuisant revers dans les combats. Pourtant, les responsables turcs et leurs alliés qataris et saoudiens avaient promis, comme ils l’avaient déjà fait l’année dernière à la même époque, que le mois du ramadan verrait la chute du régime résistant en Syrie. Ces illusions se sont encore une fois dissipées sur les champs de batailles, où les bandes armées ont laissé des milliers de morts, de blessés et de prisonniers.

    En effet, l’offensive générale lancée par les extrémistes contre Damas s’est soldée, de l’aveu même des médias occidentaux, par des pertes énormes. La force composée de mercenaires locaux et de jihadistes du monde entier a été littéralement anéantie par l’armée syrienne qui pourchasse les rescapés dans la campagne de la capitale. Des tonnes d’armes ont été saisies et une lourde infrastructure a été détruite et démantelée. Il faudra des mois pour reconstruire une telle capacité de nuisance… s’ils y parviennent.

    L’issue de la bataille d’Alep est désormais connue. Les extrémistes tombent par milliers devant l’avancée méthodique de l’armée, qui a quasiment réussi à rompre les lignes de ravitaillement des mercenaires venus des camps d’entrainement dirigés par la CIA en Turquie. Les bandes armées ne parviennent plus à acheminer des renforts dans la ville qu’au prix de pertes énormes. Leurs colonnes motorisées faite 4x4 équipés de mitrailleuses lourdes, offertes par leurs sponsors régionaux, avancent à découvert sous le feu des hélicoptères et des chasseurs de l’armée, et tombent dans les embuscades tendues par les unités d’élite, infiltrées derrière les lignes ennemies. Selon des experts, le tiers des extrémistes est composé de jihadistes venus du Maghreb arabe, de Libye, du Golfe, d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie. Le directeur du renseignement de l’Union européenne, le Français Patrice Bergamini, a reconnu (dans une interview accordée vendredi 17 aout au quotidien libanais Al-Akhbar) l’importance du rôle joué par les jihadistes dans le conflit syrien et souligne que l’opinion publique occidentale est désormais consciente du danger qu’ils représentent. Il est clair que le nettoyage par l’armée syrienne de la ville d’Alep et de sa campagne n’est plus qu’une question de temps.

    Les cuisants revers subis par les bandes armées partout en Syrie montrent que l’Armée arabe syrienne, bâtie sur de solides bases idéologiques, a très vite assimilé les leçons de la guerre et a développé des stratégies de contre-guérilla urbaines et rurales, qui lui ont permis d’asséner des coups durs aux extrémistes, en dépit des énormes moyens militaires, matériels, financiers et médiatiques, mis généreusement à leur disposition par une coalition de plusieurs dizaines de pays. Sans oublier les sanctions adoptées contre le peuple et l’État syriens, en dehors du cadre des Nations unies.
    Il est également important, pour comprendre et deviner l’évolution de la situation, d’analyser l’état d’esprit du peuple syrien. Sans un authentique appui populaire —bien évidemment occulté par les médias occidentaux— le président Bachar el-Assad et son armée n’auraient pas pu résister et repousser cette offensive. Ce soutien populaire est dû à trois facteurs : une majorité de Syriens sont conscients que leur pays est la cible d’un complot visant à vassaliser la Syrie pour l’inclure dans le camp occidentalo-impérialiste et, par conséquent, la supprimer de toutes les équations régionales. Alors que ces quatre dernières décennies, la Syrie était au cœur de ces rapports de force et rien ne pouvait se faire au Moyen-Orient sans elle. Ces larges franges de la population sont attachées à l’indépendance politique de leur pays et sont prêtes à combattre pour la défendre. Cela explique que des milliers de jeunes gens se portent volontaires pour rejoindre les rangs de l’armée. Ensuite, les experts estiment que 20 % de l’opinion publique, qui ont sympathisé à un moment ou à un autre avec l’opposition, ont découvert le vrai visage des extrémistes, qui multiplient les exactions sauvages dans les régions qu’ils contrôlent (viols, exécutions sommaires, massacres, pillages…). Les médias occidentaux se font de plus en plus l’écho de ces agissements barbares. Ensuite, profitant de ce changement d’humeur de la population, notamment dans les régions rurales où les gens sont fatigués, l’État syrien a mis en place des moyens de communications discrets, qui permettent à la population d’informer l’armée de la présence des terroristes. Cela explique pourquoi et comment ces dernières semaines, les unités spéciales et l’aviation réussissent à mener avec succès des frappes ciblées contre les repères et les bases des bandes armées.

    En parallèle à tous ces développements sur le terrain, les alliés régionaux et internationaux de Damas font preuve d’une fermeté à toute épreuve et développent des initiatives politiques et diplomatiques, évitant ainsi de laisser le terrain libre aux Occidentaux. Le succès de la rencontre de Téhéran, qui a regroupé 30 pays dont la Chine, l’Inde, la Russie, neuf pays arabes et des États d’Amérique latine et du sud et d’Afrique, illustre ces nouveaux rapports de force.
    La formation de ce groupement d’État a constitué un message fort aux Occidentaux et compromet sérieusement leur projet d’établir, en dehors du cadre des Nations unies, une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie.
    Les derniers mois de 2012 seront décisifs dans l’élaboration de nouveaux équilibres régionaux et internationaux et dessineront une image nouvelle à partir de Damas, grâce à la victoire de l’Etat national syrien dans la guerre universelle lancé contre lui.








    Les nouveaux missiles sophistiqués et précis de la Résistance libanaise

    Par Pierre Khalaf

    Depuis plusieurs semaines, les dirigeants israéliens battent les tambours de la guerre totale. Ils menacent d’attaquer le Liban et les installations nucléaires iraniennes, ainsi que la Syrie, dans l’espoir de sauver d’un échec assuré le complot occidental ourdi contre ce pays.
    Le chef de la Résistance, sayyed Hassan Nasrallah, a répondu aux menaces d’Israël. Dans son discours à l’occasion de la journée mondiale al-Qods, il a établi une nouvelle équation basée sur une frappe stratégique dissuasive et sans précédent. Sayyed Nasrallah a en effet révélé que la Résistance possédait des missiles sophistiqués et précis, capables d’atteindre des cibles de la taille d’un point, en Palestine occupée. Il a également indiqué que la Résistance était en possession d’une banque de cibles et que des missiles sont déjà braqués sur ces infrastructures vitales dont la destruction constituerait pour Israël une véritable catastrophe. Le bilan des pertes israéliennes serait considérable.
    Les experts israéliens savent très bien à quelles cibles et à quels missiles sayyed Nasrallah fait allusion. Son message fort a été bien reçu et compris, et dissuade l’Etat hébreu de lancer son agression. Quelques missiles sophistiqués prêts à être tirés peuvent brûler le cœur d’Israël et faire des dizaines de milliers de victimes et deux millions de déplacés.
    À chaque apparition et après chaque nouvelle équation, sayyed Nasrallah contraint les Israéliens à réviser leurs calculs et à compter jusqu’à un million avant de lancer une agression contre le Liban ou contre une des composantes de l’axe de la Résistance. Si la Résistance possède les missiles mentionnés par sayyed Nasrallah, alors les Israéliens devraient bien réfléchir à ce que peuvent renfermer les arsenaux de la Syrie et de l’Iran.
    Les équations dissuasives imposées par la Résistance et expérimentées lors de la guerre de juillet 2006, sont une preuve indiscutable de la force que possède le Liban face à la machine de guerre israélienne. Elles constituent la meilleure réponse aux hommes politiques libanais qui appellent au désarmement de la Résistance, comme le leur demandent les ambassades occidentales et l’argent qatari et saoudien.Voltairenet.org


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