Le presse européenne n'a pas été tendre en décriant l'incroyable geste de Zidane. Et elle n'a pas tort. Pour une vulgaire histoire d'amour-propre blessé typique d'une cours de récré, Zidane a oublié son statut de capitaine des Bleus et a brisé les espoirs de dizaines de millions de supporters dont des millions de jeunes pour lesquels il était l'idole...
===
Zidane a «détruit son auréole de saint»
Au lendemain de la victoire de l’Italie contre la France dans la finale de la Coupe du monde, la presse internationale commente davantage le coup de sang – unanimement déploré - de Zinédine Zidane que la performance des Azzuri. Sauf en Italie, bien sûr, où l’on célèbre la victoire. «Buts merveilleux : le monde est à nous», titre le quotidien La Repubblica qui évoque «émotions, tremblements de joie» jusqu’au dernier tir au but. «Nous sommes champions car nous sommes italiens», écrit l’éditorialiste du Corriere della Sera, principal tirage italien qui poursuit : «Partout sur la planète Terre, le passeport blanc-rouge-vert sera timbré avec admiration».
Le Corriere rapporte également les impressions fleuries des joueurs de l’équipe italienne. Gattuso a déclaré que son équipe «a démontré qu’(elle) avait des *******s grandes comme une maison», quand Totti déclare «Personne n’a perdu, surtout maintenant que j’ai gagné.»
Dans le reste du monde, plus que la performance italienne, c’est le cas Zidane qui fait les Unes. Le New York Times titre avec dépit : «Une star se brise, la France décline, l’Italie se réjouit», qualifiant de «honteux» le dernier match de Zizou alors qu’il aurait pu être un «glorieux couronnement». «Avec ce moment d’inconscience (…) Zidane, 34 ans, a certainement coûté à son équipe sa seconde Coupe du monde en huit ans. Il a aussi entaché sa réputation de joueur intelligent, qui joue avec flair et élégance.»
Les plus sévères envers le capitaine de l’équipe de France sont les Allemands, organisateurs de l’événement. Bild, le plus gros tirage du pays avec douze millions de lecteurs, fustige Zidane «responsable de l’aspect le plus sale de notre Mondial (…) Une fin si indigne pour son dernier match, quelle désolation !» Le Frankfurter Allgemeine Zeitung déplore que Zizou ait «détruit son auréole de saint».
Les Danois transforment eux aussi leur déception en colère, à l’image du tabloïd Ekstra Bladet, selon qui «Zidane a mis indignement fin à une des plus merveilleuses carrières de l’histoire. Il a trahi son équipe. C’est honteux».
Les quotidiens anglais The Independent et The Guardian tentent de trouver une explication au coup de folie du capitaine français. Selon The Independent, Materazzi aurait insulté Zidane sur ses origines algérienne et kabyle. Pour The Guardian, Zidane «a certainement été provoqué». Le quotidien anglais évoque même des «suggestions» selon lesquelles «Materazzi l’aurait traité de terroriste». Le journal ajoute que «Zidane aura raison de maudire sa réaction stupide (…) Cette coupe du Monde était devenue trop importante pour lui». Sans se perdre dans de telles hypothèses, The Sun se contente de fustiger « Zidane le cinglé (…) passé du statut de génie à celui de rustre».
Source : Liberation
===
Zidane a «détruit son auréole de saint»
Au lendemain de la victoire de l’Italie contre la France dans la finale de la Coupe du monde, la presse internationale commente davantage le coup de sang – unanimement déploré - de Zinédine Zidane que la performance des Azzuri. Sauf en Italie, bien sûr, où l’on célèbre la victoire. «Buts merveilleux : le monde est à nous», titre le quotidien La Repubblica qui évoque «émotions, tremblements de joie» jusqu’au dernier tir au but. «Nous sommes champions car nous sommes italiens», écrit l’éditorialiste du Corriere della Sera, principal tirage italien qui poursuit : «Partout sur la planète Terre, le passeport blanc-rouge-vert sera timbré avec admiration».
Le Corriere rapporte également les impressions fleuries des joueurs de l’équipe italienne. Gattuso a déclaré que son équipe «a démontré qu’(elle) avait des *******s grandes comme une maison», quand Totti déclare «Personne n’a perdu, surtout maintenant que j’ai gagné.»
Dans le reste du monde, plus que la performance italienne, c’est le cas Zidane qui fait les Unes. Le New York Times titre avec dépit : «Une star se brise, la France décline, l’Italie se réjouit», qualifiant de «honteux» le dernier match de Zizou alors qu’il aurait pu être un «glorieux couronnement». «Avec ce moment d’inconscience (…) Zidane, 34 ans, a certainement coûté à son équipe sa seconde Coupe du monde en huit ans. Il a aussi entaché sa réputation de joueur intelligent, qui joue avec flair et élégance.»
Les plus sévères envers le capitaine de l’équipe de France sont les Allemands, organisateurs de l’événement. Bild, le plus gros tirage du pays avec douze millions de lecteurs, fustige Zidane «responsable de l’aspect le plus sale de notre Mondial (…) Une fin si indigne pour son dernier match, quelle désolation !» Le Frankfurter Allgemeine Zeitung déplore que Zizou ait «détruit son auréole de saint».
Les Danois transforment eux aussi leur déception en colère, à l’image du tabloïd Ekstra Bladet, selon qui «Zidane a mis indignement fin à une des plus merveilleuses carrières de l’histoire. Il a trahi son équipe. C’est honteux».
Les quotidiens anglais The Independent et The Guardian tentent de trouver une explication au coup de folie du capitaine français. Selon The Independent, Materazzi aurait insulté Zidane sur ses origines algérienne et kabyle. Pour The Guardian, Zidane «a certainement été provoqué». Le quotidien anglais évoque même des «suggestions» selon lesquelles «Materazzi l’aurait traité de terroriste». Le journal ajoute que «Zidane aura raison de maudire sa réaction stupide (…) Cette coupe du Monde était devenue trop importante pour lui». Sans se perdre dans de telles hypothèses, The Sun se contente de fustiger « Zidane le cinglé (…) passé du statut de génie à celui de rustre».
Source : Liberation
Commentaire