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Algerie: L’or, le phosphate et l’uranium en priorité

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  • Algerie: L’or, le phosphate et l’uranium en priorité

    La politique minière adoptée par les anciens responsables du secteur de l’Energie et des mines a été complètement remise en cause.

    Le bateau est orienté carrément sur un autre cap ; celui de satisfaire, d’abord, les besoins de l’économie nationale, explique le conseiller du ministre de l’Energie et des mines, s’exprimant, aujourd’hui, lors d’un point de presse organisé à Alger.

    « La politique actuelle repose sur la nécessité d’intensifier l’effort d’investissement et de recherche géo-minière et de prospection pour aller vers l’émergence d’une industrie minière performante », estime Ali Hached, lors de sa première sortie médiatique qui aura les allures d’une démarche visant à rompre avec les pratiques du passé dans le domaine de l’énergie et des mines.

    Pour ce faire, il a été ainsi décidé la création d’un groupe industriel public spécialisé dans les mines et un institut national des mines afin de mieux encadrer et manager les compétences et les potentialités du secteur. Il est attendu également, d’après le conseiller de Youcef Yousfi, que le pays s’investisse davantage dans l’acquisition de compétences humaines géo-minières et en logistique.

    Il a été décidé de concentrer certains efforts sur des domaines bien précis, dont le phosphate et l’or, dont le pays recèle d’importantes potentialités.

    Les investissements dans les mines de phosphates et de l’or devraient se faire en association avec des sociétés étrangères et des privés algériens à la compétence avérée dans ce domaine, si l’on tient compte des explications fournies par M. Hached.

    Il n’est pas écarté aussi que le pays s’investisse dans l’exploitation de ses mines d’uranium dans un futur proche, à en croire le conseiller de Youcef Yousfi. A moyen et à long termes, le conférencier n’a pas écarté l’idée de reprendre la production de l’électricité par le moyen du nucléaire, dont la part dans la production globale tournerait autour de 10 à 15%, d’après l’orateur.

    Ali Ben Mohamed: 27 08 2012
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