Au nom du Diable,
Je crains que par delà nos basses tentations,
Semées par l’orgueil exaltant nos vanités,
On vient à enterrer toutes nos piétés
Dans la crypte peuplée de nos intentions.
Nourris de nos vices et pressés par l’envie,
On quête toujours des chicanes à nos actes.
Lucifer, notre idole, on lui avait fait pacte
Se mêle et pénètre dans les filons de nos vies.
Alliés à mort à tous les vipérins génies,
Tels des efrits égarés dans nos vils desseins,
Rien ne nous rebute à assouvir cette faim,
Qui gît dans nos panses, de crapuleuses orgies.
Envieux, avides et cupides jusqu’à la moelle,
On en a peu cure et toujours sans scrupules
Qu’on dépouille l’autre de son maigre pécule
Pour nous gaver de luxe et grever son mal.
Parvenir à nos fins est notre hantise,
Plus rien nous retient, ambitieux de nature ;
L’orgueil nous ronge, l’envie nous torture,
Le bonheur d’autrui ? Qu’il crève, notre devise !
Criminels invétérés, notre art est de tuer ;
Attila notre héros bien que fléau de Dieu,
Il hante nos pensées et fait des envieux :
Ses crimes de gloire sont blanchis et loués.
Pourquoi donc s’infatuer pour tant de péchés,
Ô frère humain ! trainé par l’immuable sort ?
N’est-il pas plus sensé de réparer tes torts,
Et aller rendre cette âme sans être entachée ?
Ahlil wi yezran, ahlil win ournezri !
Je crains que par delà nos basses tentations,
Semées par l’orgueil exaltant nos vanités,
On vient à enterrer toutes nos piétés
Dans la crypte peuplée de nos intentions.
Nourris de nos vices et pressés par l’envie,
On quête toujours des chicanes à nos actes.
Lucifer, notre idole, on lui avait fait pacte
Se mêle et pénètre dans les filons de nos vies.
Alliés à mort à tous les vipérins génies,
Tels des efrits égarés dans nos vils desseins,
Rien ne nous rebute à assouvir cette faim,
Qui gît dans nos panses, de crapuleuses orgies.
Envieux, avides et cupides jusqu’à la moelle,
On en a peu cure et toujours sans scrupules
Qu’on dépouille l’autre de son maigre pécule
Pour nous gaver de luxe et grever son mal.
Parvenir à nos fins est notre hantise,
Plus rien nous retient, ambitieux de nature ;
L’orgueil nous ronge, l’envie nous torture,
Le bonheur d’autrui ? Qu’il crève, notre devise !
Criminels invétérés, notre art est de tuer ;
Attila notre héros bien que fléau de Dieu,
Il hante nos pensées et fait des envieux :
Ses crimes de gloire sont blanchis et loués.
Pourquoi donc s’infatuer pour tant de péchés,
Ô frère humain ! trainé par l’immuable sort ?
N’est-il pas plus sensé de réparer tes torts,
Et aller rendre cette âme sans être entachée ?
Ahlil wi yezran, ahlil win ournezri !
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