Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Dispositifs d’insertion des diplômés

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Dispositifs d’insertion des diplômés

    Avec la rentrée sociale qui approche à pas de géant, l’inquiétude monte de plusieurs crans du coté des chômeurs qui craignent de voir une année supplémentaire d’oisiveté s’inscrire dans leur palmarès professionnel. Selon les statistiques officielles, le taux de chômage au niveau national, en 2011, est de 10%. En comparant ce taux à celui des pays où la dynamique d’absorption du chômage est très active, on pourrait aller jusqu’à dire qu’il est relativement modéré. Ce chiffre avoisinait les 30%, soit le triple, en 2005.

    Cela avant la création des différents dispositifs d’embauche et leur restructuration à l’image de du DAIP (Dispositif d’Insertion des Diplômés), pris en charge par l’ANEM, ou encore de l’ANSEJ. En 2011, à titre d’exemple, l’ANEM de Bejaia à satisfait plus de la moitié des 24 000 demandes d’emploi exprimées. Les responsables du secteur de l’emploi devraient donc se féliciter d’avoir réalisé de telles prouesses en si peu de temps. Seulement, les choses ne sont pas vues du même angle par les gens qui ont été embauchés à l’aide de ces dispositifs. Ceux-ci ne voient en eux qu’une solution «provisoire qui ne résout en rien le problème du chômage en Algérie». Preuve en est, des centaines de jeunes travaillant dans le cadre du pré-emploi, de l’ANEM et du filet social investissent régulièrement le siège de la wilaya pour revendiquer leur intégration et l’annulation des recrutements par le biais de ces dispositifs. Pour ces milliers de jeunes, les gens insérés à l’aide de ces dispositifs n’arrivent pas à trouver la stabilité professionnelle que chaque travailleur cherche pour faire sereinement sa vie.

    C’est dire que les résolutions apportés au marché de l’emploi «n’ont pas vraiment apporté leurs fruits», bien que le taux de chômage ait été remarquablement réduit.

    L’autre dispositif d’emploi ayant contribué à réduire le taux de chômage est L’ANSEJ. Ses bureaux ont été pris d’assaut par des milliers de jeunes en quête de travail dès l’annonce des nouvelles réformes au sein de cet organisme. La formule proposée permet à chaque jeune de créer sa propre entreprise en lui offrant les crédits nécessaires pour la réaliser. Là aussi, le témoignage de certains jeunes ayant bénéficié dans le cadre de l’ANSEJ de financements laisse croire qu’au bout du compte, l’affaire n’est pas vraiment dans la poche. C’est le cas d’un jeune maçon, habitant la ville de Bejaia à qui l’ANSEJ a fourni des financements pour l’acquisition d’un véhicule et d’autres outils pour qu’il puisse créer sa propre entreprise de réalisation.

    Deux ans après la création de son entreprise, le jeune n’a pu décrocher aucun marché et lors des soumissions, sa proposition est mise au plus bas de la pile.
    C’est le cas de beaucoup de jeunes entrepreneurs auquel on reproche le manque d’expérience. Dans ces conditions, il est quasi impossible d’être à la tête d’une entreprise florissante. Dans leur majorité, ces jeunes ne sont pas initiés au monde des affaires et trouvent du mal à gérer leur entreprise, malgré les formations qualifiantes que leur propose le CFPA à cet effet.
    A cela s’ajoute un autre problème qui est tout aussi entravant, celui de la concurrence des produits importés qui ne favorise pas la productivité nationale. Le chômage est l’un des fléaux sociaux les plus dévastateurs, que le gouvernement doit prendre en considération dans la plus grande rigueur en mettant en œuvre une dynamique sérieuse, capable de résoudre ce mal dans sa profondeur.

    M. H. Khodja, la dépêche de kabylie.
Chargement...
X