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Joignant archives et témoignages inédits, ce livre:Ni valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance nous plonge dans quinze tranches de vie de pieds-noirs dont celles de Georges Morin, Jacques Choukroun, Jean- François Dran, Denis Martinez, Jacques Lengrand, Chantal Lefèvre, Cécile Serra ou Raymond Boino.
Il y a eu les rapatriés qui ont fui par centaines l’Algérie au lendemain de l’indépendance, mais aussi ceux qui ont préféré rester. Certes, de nombreux écrits ont été consacrés aux rapatriés d’Algérie. Mais très peu de témoignages existent concernant les pieds-noirs qui n’ont pas fait leurs valises en 1962. Cet aspect a intéressé le journaliste Pierre Daum.
Durant trois ans, il a été à la rencontres de près de 150 Français d’Algérie qui, à l’Eté 62, ont fait le choix de rester de ce côté-ci de la Méditerranée. C’est ce travail de collecte que le journaliste et écrivain partage avec ses lecteurs à travers les pages de Ni valise ni cercueil, un ouvrage préfacé par l’historien Benjamin Stora qui note : «Aucune étude approfondie n’avait jusqu’à présent été entreprise sur le sort des Européens et des juifs restés en Algérie après 1962. De façon érudite et passionnante, l’auteur remet en cause plusieurs idées reçues à propos du départ des Européens d’Algérie… La thèse répandue depuis un demi- siècle est connue : un million de personnes seraient parties brusquement entre avril et juillet 1962, fuyant les exactions du FLN. Chiffres à l’appui, Pierre Daum nous livre une autre version, peu connue et dérangeante… » (p. 17). J
oignant archives et témoignages inédits, ce livre nous plonge dans quinze tranches de vie de pieds-noirs dont celles de Georges Morin, Jacques Choukroun, Jean-François Dran, Denis Martinez, Jacques Lengrand, Chantal Lefèvre, Cécile Serra, Raymond Boino… Trois années de rencontres, interviews, enquêtes pour mieux comprendre le choix des adeptes du «ni valise ni cercueil ». Journaliste, Pierre Daum a collaboré au Monde, à l’Express et au Monde Diplomatique, avant de travailler comme correspondant à Libération, en Autriche. En 2009, il a publié Immigrés de force. Parallèlement à ses travaux de recherches sur le passé colonial de la France, il effectue régulièrement des grands reportages pour le Monde Diplomatique.
Sabrina, Le Soir
Ni valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, Editions Media-Plus, 2012, 1 500 DA, 430 P.
Il y a eu les rapatriés qui ont fui par centaines l’Algérie au lendemain de l’indépendance, mais aussi ceux qui ont préféré rester. Certes, de nombreux écrits ont été consacrés aux rapatriés d’Algérie. Mais très peu de témoignages existent concernant les pieds-noirs qui n’ont pas fait leurs valises en 1962. Cet aspect a intéressé le journaliste Pierre Daum.
Durant trois ans, il a été à la rencontres de près de 150 Français d’Algérie qui, à l’Eté 62, ont fait le choix de rester de ce côté-ci de la Méditerranée. C’est ce travail de collecte que le journaliste et écrivain partage avec ses lecteurs à travers les pages de Ni valise ni cercueil, un ouvrage préfacé par l’historien Benjamin Stora qui note : «Aucune étude approfondie n’avait jusqu’à présent été entreprise sur le sort des Européens et des juifs restés en Algérie après 1962. De façon érudite et passionnante, l’auteur remet en cause plusieurs idées reçues à propos du départ des Européens d’Algérie… La thèse répandue depuis un demi- siècle est connue : un million de personnes seraient parties brusquement entre avril et juillet 1962, fuyant les exactions du FLN. Chiffres à l’appui, Pierre Daum nous livre une autre version, peu connue et dérangeante… » (p. 17). J
oignant archives et témoignages inédits, ce livre nous plonge dans quinze tranches de vie de pieds-noirs dont celles de Georges Morin, Jacques Choukroun, Jean-François Dran, Denis Martinez, Jacques Lengrand, Chantal Lefèvre, Cécile Serra, Raymond Boino… Trois années de rencontres, interviews, enquêtes pour mieux comprendre le choix des adeptes du «ni valise ni cercueil ». Journaliste, Pierre Daum a collaboré au Monde, à l’Express et au Monde Diplomatique, avant de travailler comme correspondant à Libération, en Autriche. En 2009, il a publié Immigrés de force. Parallèlement à ses travaux de recherches sur le passé colonial de la France, il effectue régulièrement des grands reportages pour le Monde Diplomatique.
Sabrina, Le Soir
Ni valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, Editions Media-Plus, 2012, 1 500 DA, 430 P.