Tweet
inscrit à l'université du 8-Mai-1945 à Guelma, Hocine Smaali appréhende à juste titre l'entame de ses études supérieures, vu son infirmité ! Qui l’assistera dans sa nouvelle vie estudiantine ?
Lors de la cérémonie officielle organisée au siège de la wilaya, début juillet, par la direction de l'éducation de Guelma en l'honneur des lauréats aux examens de fin d'année scolaire, l'assistance a été édifiée en découvrant Hocine Smaali, âgé d'une vingtaine d'années, qui avait décroché brillamment son baccalauréat en dépit de son lourd handicap physique.
Né sans les quatre membres, Hocine, issu d'une famille modeste, a lutté courageusement dès sa tendre enfance en entamant sa scolarité grâce à l'aide efficace de ses parents, voisins, camarades et enseignants.
Il maniait avec dextérité un stylo incrusté dans sa bouche et pouvait prendre des notes, écrire et participer aux cours.
Évoluant au sein de sa famille résidant à Bordj Sabath, localité rurale distante d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma, il fréquente le nouveau lycée pour parachever ses études secondaires. Dans cette contrée de l'Algérie profonde, la solidarité et l'entraide ne sont pas de vains mots, et Hocine, entouré d'âmes charitables, est quotidiennement assisté dans ses déplacements dans un fauteuil roulant, lors des cours, des récréations ou pour ses besoins personnels.
Ce bachelier hors du commun avait été chaleureusement applaudi par le nombreux public lors de la remise des cadeaux, et ces instants avaient été immortalisés par des photographes et des cameramen. De nombreuses personnes avaient versé des larmes en apercevant ce prodige flanqué dans sa chaise roulante conduite par son père, ravi du succès de son fils qui a été gratifié d'un superbe fauteuil roulant électrique dernière génération offert par le directeur de la Cnas de Guelma et d'une enveloppe de billets de banque, cadeau personnel du wali.
À présent, les lampions sont éteints et Hocine, inscrit à l'université du 8-Mai-1945 à Guelma, appréhende à juste titre l'entame de ses études supérieures.
En effet, déraciné, loin de l'indispensable cellule familiale, de son entourage, il redécouvre son infirmité ! Qui l'assistera dans sa toilette, ses repas, ses déplacements, ses besoins naturels, son coucher, son réveil, etc. ? Au cours du point de presse relatif à la prochaine rentrée universitaire, nous avions demandé au recteur de l'université quelles dispositions avaient été prises pour aider ce nouvel étudiant hors du commun. Dr Mohamed Nemamcha nous répond que les laboratoires, les salles de cours du rez-de-chaussée ont été privilégiés pour l'accueillir, mais il précise qu'effectivement il sera privé de l'aide précieuse de ses parents qui veillaient à la préservation de son intimité. N
otre interlocuteur nous confie que Hocine lui avait téléphoné pour s'enquérir des conditions de sa nouvelle vie d'étudiant et avait innocemment réclamé un logement au sein de l'université pour permettre à ses parents d'être auprès de lui et de poursuivre leur précieuse assistance. Ce vœu ne pourra pas être exaucé par le rectorat, qui ne dispose pas de logements prévus dans ces cas exceptionnels.
Dans ce contexte, un appel pressant est lancé aux pouvoirs publics, aux autorités locales pour se pencher avec bienveillance sur ce cas afin de démontrer à Hocine que l'État veille scrupuleusement sur ses administrés, particulièrement les plus fragiles. Gageons que cet appel pathétique de Hocine trouvera un écho favorable, et ce serait son plus beau cadeau !
Par Liberté
Lors de la cérémonie officielle organisée au siège de la wilaya, début juillet, par la direction de l'éducation de Guelma en l'honneur des lauréats aux examens de fin d'année scolaire, l'assistance a été édifiée en découvrant Hocine Smaali, âgé d'une vingtaine d'années, qui avait décroché brillamment son baccalauréat en dépit de son lourd handicap physique.
Né sans les quatre membres, Hocine, issu d'une famille modeste, a lutté courageusement dès sa tendre enfance en entamant sa scolarité grâce à l'aide efficace de ses parents, voisins, camarades et enseignants.
Il maniait avec dextérité un stylo incrusté dans sa bouche et pouvait prendre des notes, écrire et participer aux cours.
Évoluant au sein de sa famille résidant à Bordj Sabath, localité rurale distante d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma, il fréquente le nouveau lycée pour parachever ses études secondaires. Dans cette contrée de l'Algérie profonde, la solidarité et l'entraide ne sont pas de vains mots, et Hocine, entouré d'âmes charitables, est quotidiennement assisté dans ses déplacements dans un fauteuil roulant, lors des cours, des récréations ou pour ses besoins personnels.
Ce bachelier hors du commun avait été chaleureusement applaudi par le nombreux public lors de la remise des cadeaux, et ces instants avaient été immortalisés par des photographes et des cameramen. De nombreuses personnes avaient versé des larmes en apercevant ce prodige flanqué dans sa chaise roulante conduite par son père, ravi du succès de son fils qui a été gratifié d'un superbe fauteuil roulant électrique dernière génération offert par le directeur de la Cnas de Guelma et d'une enveloppe de billets de banque, cadeau personnel du wali.
À présent, les lampions sont éteints et Hocine, inscrit à l'université du 8-Mai-1945 à Guelma, appréhende à juste titre l'entame de ses études supérieures.
En effet, déraciné, loin de l'indispensable cellule familiale, de son entourage, il redécouvre son infirmité ! Qui l'assistera dans sa toilette, ses repas, ses déplacements, ses besoins naturels, son coucher, son réveil, etc. ? Au cours du point de presse relatif à la prochaine rentrée universitaire, nous avions demandé au recteur de l'université quelles dispositions avaient été prises pour aider ce nouvel étudiant hors du commun. Dr Mohamed Nemamcha nous répond que les laboratoires, les salles de cours du rez-de-chaussée ont été privilégiés pour l'accueillir, mais il précise qu'effectivement il sera privé de l'aide précieuse de ses parents qui veillaient à la préservation de son intimité. N
otre interlocuteur nous confie que Hocine lui avait téléphoné pour s'enquérir des conditions de sa nouvelle vie d'étudiant et avait innocemment réclamé un logement au sein de l'université pour permettre à ses parents d'être auprès de lui et de poursuivre leur précieuse assistance. Ce vœu ne pourra pas être exaucé par le rectorat, qui ne dispose pas de logements prévus dans ces cas exceptionnels.
Dans ce contexte, un appel pressant est lancé aux pouvoirs publics, aux autorités locales pour se pencher avec bienveillance sur ce cas afin de démontrer à Hocine que l'État veille scrupuleusement sur ses administrés, particulièrement les plus fragiles. Gageons que cet appel pathétique de Hocine trouvera un écho favorable, et ce serait son plus beau cadeau !
Par Liberté