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Le Caire devient la villégiature préférée des Saoudiens

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  • Le Caire devient la villégiature préférée des Saoudiens

    Bonjour, Ils n'ont pas l'air d'être inquiété par les islamistes eux qui pratiquent surtout le tourisme des cabarets.
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    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Arabes du Golfe, Saoudiens en tête, préfèrent passer leurs vacances d'été en Égypte plutôt qu'aux États-Unis ou en Europe.

    LE HUMMER jaune aux vitres teintées force son passage dans le tourbillon du trafic cairote, arrachant au chauffeur d'un taxi déglingué un juron imagé. Le vieil homme évite de justesse l'énorme pare-chocs du 4 x 4, avant de se lancer dans un monologue enflammé sur «ces Arabes mal élevés». Pardon ? «Je ne supporte pas les Saoudiens, ces gardiens de chèvres enrichis par le pétrole», précise-t-il d'un air renfrogné, en pointant la plaque du Hummer, jaune elle aussi, signe que le véhicule est en transit temporaire. Rien à faire. Pour un peuple qui a bâti les pyramides il y a 5 000 ans, difficile d'accepter de regarder les feux arrière de Bédouins qui vivaient encore sous la tente il y a cinquante ans.

    L'été, quand les Saoudiens viennent goûter, au Caire, aux plaisirs défendus dans le royaume wahhabite, casinos ou cabarets de danse du ventre, chaque Égyptien y va de sa petite histoire sur ces hôtes autant méprisés pour leur comportement, jugé arrogant, qu'ils sont enviés pour leurs pétrodollars. Un propriétaire se plaint d'avoir récupéré son appartement saccagé, un bijoutier d'avoir passé par pertes et profits une rivière de diamants «empruntée» par une princesse. La presse se fait l'écho des malheurs d'une femme de ménage défenestrée par son employeur, ou de ces filles de paysans à peine pubères «épousées» le temps d'un été.

    Ces histoires ont le don d'irriter les Saoudiens. «Certains se conduisent peut-être mal, mais c'est une petite minorité», s'agace l'un d'eux, djellaba immaculée et keffieh rouge traditionnel sur la tête, en fumant une chicha entre hommes à la terrasse d'un hôtel cinq étoiles. À quelques tables de là, leurs fils, âgés d'une vingtaine d'années, ont enfilé leur panoplie d'Enrique Iglesias tendance Djedda. Un peu plus loin, les femmes, dissimulées sous leur niqab, ont pris place au bord de la piscine, surveillant d'un oeil les plus jeunes enfants et leurs nounous philippines.

    Formalités douanières simplifiées

    Cela fait longtemps que les Saoudiens ont la réputation de venir s'encanailler au Caire, mais depuis les attentats du 11 septembre 2001, ils sont de plus en plus nombreux à se rendre en famille en Égypte. Ceux qui partaient autrefois en vacances aux États-Unis ou en Europe ont désormais plus de difficultés à décrocher un visa. «Et même quand on l'obtient, on a toujours l'impression d'être regardés comme des terroristes», reprend le fumeur de chicha.

    Cette année, les Arabes du Golfe devraient être plus de 200 000 à prendre leurs quartiers d'été au Caire, mais aussi à Charm el-Cheikh ou Hourghada, sur les bords de la mer Rouge. «Les Saoudiens veulent se divertir et se relaxer. Ils ne viennent pas en Égypte pour visiter les pyramides ou les musées», souligne Nagi William, journaliste au quotidien saoudien Al-Riyad. Flairant le bon filon, l'Égypte a simplifié les formalités douanières pour les Saoudiens : plus de visa, procédures simplifiées pour faire venir bagages ou voitures. Elle a tout à y gagner, car les Saoudiens se déplacent en groupe, séjournent plus longtemps et surtout dépensent plus que les vacanciers occidentaux. Anticipant une baisse de la fréquentation liée à la Coupe du monde de football en Allemagne, les Égyptiens avaient d'ailleurs envoyé l'an dernier des convois de promotion dans neuf pays de la région. Avec succès, puisque, au premier trimestre 2006, cette initiative s'est traduite par une hausse de 20% des visiteurs arabes, qui représentent déjà, bon an mal an, environ 25% du total de la fréquentation touristique.

    Il faut dire que l'Égypte a un autre atout : le coût de la vie. «À Paris, on dépense facilement mille euros par nuit. Au Caire, la même somme permet de bien vivre pendant plusieurs jours», souligne Nagi William. Si les Égyptiens n'ont pas une grande estime pour les Saoudiens, tous espèrent cependant profiter de leurs largesses.

    La suite...
    Dernière modification par zek, 11 juillet 2006, 10h17.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    À commencer par les propriétaires de meublés. «Les Saoudiens veulent des appartements d'au moins quatre chambres, toujours dans le quartier commerçant de Mohandessine», précise un agent immobilier, qui n'a aucun mal à trouver des locataires prêts à débourser de 100 à 200 euros par nuit, selon le standing de l'appartement. «Quand il y a des dégâts, assure-t-il, les Saoudiens paient rubis sur l'ongle. Franchement, les propriétaires n'ont pas à se plaindre : l'été, leur appartement leur rapporte trois fois plus que pendant tout le reste de l'année et ça ne leur coûte pas cher de le refaire à neuf !»

    Dès le mois de juin, l'immense avenue de la Ligue-Arabe, en plein coeur de Mohandessine, prend ainsi de faux airs de Champs-Élysées. Puisque l'Égypte ne peut pas rivaliser avec Dubaï, le supermarché hors taxe du Golfe, elle a suivi son exemple en créant son propre Festival du shopping, détaxes et promotions spectaculaires à l'appui. À Mohandessine, les magasins restent ouverts toute la nuit, les restaurants et les cafés rivalisent de décibels et d'écrans géants pour attirer le client.

    Casinos et grands hôtels

    Car c'est la nuit que les Saoudiens s'arrachent à la torpeur de l'été cairote. Pendant que les femmes s'attardent dans les boutiques de luxe, les hommes, eux, prennent la direction des grands hôtels, où les stars de la chanson arabe se succèdent sur la scène. Dès le récital terminé, direction le casino pour une partie de roulette ou de black jack.

    Seule formalité : présenter son passeport pour prouver que l'on n'est pas égyptien, sous peine d'être refoulé. Autour des tables, l'intérêt du jeu semble surtout consister à faire tinter d'une main les glaçons d'un verre de whisky, et à faire craquer entre les doigts de l'autre des billets de 100 dollars.

    Le tout sous le regard égrillard de prostituées marocaines et slaves. Pour les plus résistants, la nuit se termine en glissant leurs derniers billets dans le soutien-gorge d'une danseuse du ventre des cabarets de la rue des Pyramides, rendus célèbres par les légendaires nuits de bamboche du roi Farouk et qui continuent, cinquante ans plus tard, à flatter l'imaginaire arabe.

    Par Tangi Salaün
    11 juillet 2006 Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      l'islam c'est bon pour les pauvres.

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      • #4
        je me rappelle du fassad que ces gardiens de chevres faisaient a casablanca.

        al hamdoulillah il y a moins d eux ( rappelez vous les 3 saoudiens arretes par les services marocains pour attentat a la bombe contre des navires americains et britanniques ds le detroit de gibraltar) et avec le mouvement contre le wahabbisme au maroc ils ne sont plus les bienvenus au maroc

        bon debarras et bonne chance a l egypte

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        • #5
          De un tous les Saoudiens ne sont pas des terros... De 2 c'est franchement une grande marque de respect que de les appeler "gardiens de chévres" .

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