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Les femmes sont sur la terre.

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  • Les femmes sont sur la terre.

    ...

    Les femmes sont sur la terre
    Pour tout idéaliser ;
    L'univers est un mystère
    Que commente leur baiser.

    C'est l'amour qui, pour ceinture,
    A l'onde et le firmament,
    Et dont toute la nature,
    N'est, au fond, que l'ornement.

    Tout ce qui brille, offre à l'âme
    Son parfum ou sa couleur ;
    Si Dieu n'avait fait la femme,
    Il n'aurait pas fait la fleur.

    A quoi bon vos étincelles,
    Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
    Les diamants, sans les belles,
    Ne sont plus que des cailloux ;

    Et, dans les charmilles vertes,
    Les roses dorment debout,
    Et sont des bouches ouvertes
    Pour ne rien dire du tout.

    Tout objet qui charme ou rêve
    Tient des femmes sa clarté ;
    La perle blanche, sans Eve,
    Sans toi, ma fière beauté,

    Ressemblant, tout enlaidie,
    A mon amour qui te fuit,
    N'est plus que la maladie
    D'une bête dans la nuit.


    Par Victor Hugo
    (1802-1885)


    MG ...

  • #2
    matrix

    il n y'a pas plus beau écrit que celui sincère même naif simple et sans rimes et plein de défauts.Ne te décourage pas on n est pas dans un concours,cet espace est un échappatoire.

    ps/J ai trouvé fermé plus haut,j ai fait un détour via Hugo,et appreciée par la meme occasion ce magnifique cadeau Merci pour le partage.

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    • #3
      boucle d or



      Merci



      .

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      • #4
        Merci MATRIX

        Merci pour le partage..Le poème de Victor Hugo.

        Un bonheur ! j'adore V hugo, c'était le temps de l'école et du lycée...

        Commentaire


        • #5
          sinon tres tres beau poeme de VH, simple et exquis, extrement captivant, sans le "il en fait trop".
          ....If you're not writting, you're not thinking!

          The Dice Man.

          Commentaire


          • #6
            Merci Matrix pour le partage du poème.


            Harrachi tu es un ******, ..... il parait qu'il suffit de provoquer Harrachi dans la rue des petites perles pour le faire rimer



            ps: rien de personnel, je voulais juste vérifier si la rumeur est vrais

            Commentaire


            • #7
              Beau poeme Matrix
              Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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              • #8
                @BeeHive

                Hahahaha ... Il ne suffit pas de provoquer en fait, il faudrait encore que ma muse ait coeur a chanter des chose ...

                Tu n'y as pas mis assez de coeur, et puis ca affiche des etoiles ... ;-)
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Harrachi

                  Dommage, tu avais l'air de bien t'en sortir avec les rimes

                  Commentaire


                  • #10
                    makahina

                    Merci pour le partage..Le poème de Victor Hugo.

                    Un bonheur ! j'adore V hugo, c'était le temps de l'école et du lycée...
                    De rien qui n'a pas reciter V.Hugo

                    BeeHive

                    Merci Matrix pour le partage du poème.
                    le merite reviens a V Hugo
                    Merci....

                    YSN
                    Beau poeme Matrix


                    Merci a V .Hugo



                    Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude

                    Albert Einstein..

                    MG....

                    Commentaire


                    • #11
                      @BeeHive

                      Pas de souci a se faire,

                      Un de ces soirs,
                      Lorsqu'on nous pondra un de ces polars,
                      Ma Muse se reveillera et viendra dare-dare,
                      Elle montrera son visage sans fard,
                      Et dira ces quatre verites comme autant de dards,

                      Il y en aura toujours pour dire aie bobo !
                      Et il y en aura encore pour courir et faire bisou,
                      Des comme cela y'en a a gogo,
                      Même si beaucoup font comme yoyo,

                      Resteront ceux qui savent gouter aux mots,
                      Car ceux-la savent ce qu'est la rue des Perles,
                      Un lieu de rire et non de boulot,
                      Et même lorsqu'on croit qu'il y a flagelle,
                      Ce n'est pas plus qu'un jeu de mots,
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Harrachi78 et les rimes

                        Bonsoir monsieur HARRACHI78

                        Moi qui adore la poésie, je vois que vous avez une très grande aisance à construire les rimes qu'il faut...Bravo. Continuez à faire le bonheur des lecteurs qui aiment la poésie.

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                        • #13
                          @Makahina

                          Le seul problème, c'est que j'ai besoin de stimulation pour faire sortir des vers ...
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            A un PoèTe

                            Ami, cache ta vie et répands ton esprit.

                            Un tertre, où le gazon diversement fleurit ;
                            Des ravins où l'on voit grimper les chèvres blanches ;
                            Un vallon, abrité sous un réseau de branches
                            Pleines de nids d'oiseaux, de murmures, de voix,
                            Qu'un vent joyeux remue, et d'où tombe parfois,
                            Comme un sequin jeté par une main distraite,
                            Un rayon de soleil dans ton âme secrète ;
                            Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment
                            Pour faire des échos au fond du bois dormant ;
                            Voilà ce qu'il te faut pour séjour, pour demeure !
                            C'est là, - que ta maison chante, aime, rie ou pleure, -
                            Qu'il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours,
                            Envoyant un soupir à peine aux antres sourds,
                            Mirant dans ta pensée intérieure et sombre
                            La vie obscure et douce et les heures sans nombre,
                            Bon d'ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords,
                            Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts !
                            Et puis, en même temps, au hasard, par le monde,
                            Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde,
                            Loin de toi, par delà ton horizon vermeil,
                            Laisse ta poésie aller en plein soleil !
                            Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes,
                            Effleurée en passant des lèvres et des urnes,
                            Laisse-la s'épancher, cristal jamais terni,
                            Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini,
                            Calme et pure, à travers les âmes fécondées,
                            Un immense courant de rêves et d'idées,
                            Qui recueille en passant, dans son flot solennel,
                            Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel !
                            Toi, sois heureux dans l'ombre. En ta vie ignorée,
                            Dans ta tranquillité vénérable et sacrée,
                            Reste réfugié, penseur mystérieux !
                            Et que le voyageur malade et sérieux
                            Puisse, si le hasard l'amène en ta retraite,
                            Puiser en toi la paix, l'espérance discrète,
                            L'oubli de la fatigue et l'oubli du danger,
                            Et boire à ton esprit limpide, sans songer
                            Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s'abreuve.

                            Sois petit comme source et sois grand comme fleuve.

                            V.HUGO



                            Il ne suffit de faire des rimes
                            Pour faire la frime
                            Il faut que ces jolis vers
                            Soient digne de Jaque Prévert
                            Ou aussi beau
                            Que ceux de V Hugo
                            Mais Verlaine
                            Vous met en haleine
                            Tandis que Daudet
                            Vous aimerez
                            Il restera Apollinaire
                            Pour égaler Voltaire

                            MG.....

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                            • #15
                              Merci MATRIX

                              Un grand Merci pour le poème de V. Hugo.. Magnifique cadeau pour le début de cette soirée !

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