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Isefra (Tamedyazt tamazight)

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  • Isefra (Tamedyazt tamazight)

    Bouchakour Moussa édite un recueil “ Isefra“ (Tamedyazt tamazight), (Poésie berbère sur les étals
    Ils sont très nombreux ces jeunes et moins jeunes poètes, s’exprimant dans les quatre langues : Tamazight, Arabe, Français et Anglais, qui ne sont pas connus du grand public, leurs œuvres, encore moins, car n’ayant fait l’objet d’aucune médiation.

    C’est le cas de M. Bouchakour Moussa de Draâ Ben Khedda qui nous a livré son recueil de poésies de 20 poèmes sur 30 pages, intitulé : “ Isefra“ (Tamedyazt tamazight), (Poésie berbère). L’auteur n’oublie aucun thème de la vie quotidienne.


    Il entame son recueil en tirant sur le fil conducteur des évènements d’Avril 1980 “ Tafsut Imazighen “ (Printemps berbère), un évènement historique qui a suscité l’attention, non seulement de la région, mais de toute l’Algérie, car ses revendications ont eu l’impact escompté en se répétant un certain 05 Octobre 1988.

    L’auteur a vécu cette dramatique période comme de centaines de milliers de jeunes de son âge, qui gardent à jamais les séquelles d’une extrême injustice identitaire mais aussi l’espoir de voir tous les Algériens vivre dans l’égalité, dans leur diversité et dans une Algérie une et indivisible : « Reconnais-moi et la réciprocité sera valable ! », écrit-il, en parlant de culture et langue amazighes trop longtemps méprisées : « Exister, c’est imposer son identité ! », écrit-il encore dans la préface.

    L’auteur a fait un choix judicieux de ses sujets, « pour raconter une nouvelle, transmettre un message, avertir, s’identifier pour la relève. Le tout dans un timbre de nationalisme et de simplicité des faits tirés de la réalité vécue !», poursuit-il dans la préface.
    Ce premier poème est suivi de “ Laâlam nlzzayer” (L’emblème national) qui flotte partout à travers le pays et à travers le monde entier et qu’il fait suivre également par l’un des grands personnages de la Révolution Algérienne, de l’architecte du congrès de la Soummam que notre pays vient de célébrer doublement et dans une période tout à fait particulière et chère : le cinquantenaire de l’indépendance.

    Vous l’aurez deviné, il s’agit bien sûr de Abane Ramdane que notre poète glorifie et place sur la première marche du podium. Il n’omet pas de rendre un vibrant hommage aux valeureux moudjahiddins et moudjahiddines qui ont sacrifié leur jeunesse et leurs vies pour que “ nous vivions aujourd’hui libres et indépendants!”.

    Il parle aussi de cette nature que l’on ne cesse pas d’agresser, de cet environnement délaissé, de l’équipe qui a écrit son nom en lettres d’or : la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) que les chanteurs reprennent dans leurs chansons tels Matoub (l’irremplaçable) et Aït Menguellet (le Sage). “ Ddunit” (la vie), “Si temzi” (Depuis la jeunesse), “ Talwit” (Lumière, espoir), “ Ayghar ay yemma” (Pourquoi ma mère?), pour terminer par “ Yebda unebdu” (Et l’été commence !), se suivent par la volonté du poète qui voudrait mettre en relief leurs points communs, à savoir : L’espoir, le rêve mêlé aux nombreux questionnements des lendemains incertains pour toute cette jeunesse désœuvrée et sans repères.

    Par Arous Touil, KLa dépêche de kabylie.
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