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Le projet Renault, une expérience positive
Le projet d’implantation en Algérie d’une unité de montage de voitures par l’entreprise Renault «avance», a indiqué le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Interrogé par El Watan sur la notion de réciprocité en matière de diplomatie économique qu’il compte assigner aux représentations diplomatiques à l’étranger, qui est également voulue par les pays partenaires comme l’Algérie – qui ne veut pas être un simple marché aux produits français – Laurent Fabius a estimé que l’exemple du projet Renault en Algérie est un bon exemple de cette réciprocité qui «doit être bénéfique aux deux parties, chacune doit y trouver son compte». Ajoutant que les voitures qui seront montées en Algérie sont destinées au marché algérien, et que cela ne se fera pas au détriment d’emplois en France :
«C’est une expérience positive, j’y suis favorable. Nous avons la volonté de faire aboutir ce dossier.»
Ce projet «intéressant» «n’a rien à voir avec une délocalisation» qui, elle, se traduit par la suppression d’emplois et d’activité en France. Poursuivant son développement sur la notion de réciprocité, Laurent Fabius indique que «s’il s’agissait de fermer telle unité en France, pour l’ouvrir à l’étranger, c’est non». Et pour éviter les «délocalisations sauvages», le ministre a évoqué la possibilité de développer le concept de «colocalisation» qui permettrait d’avoir «une répartition des tâches» entre pays, citant en exemple ceux appartenant à la région méditerranéenne.
Par ailleurs, Laurent Fabius a rappelé qu’en prévision de la visite de François Hollande en Algérie avant la fin de l’année, instruction a été donnée aux services concernés du ministère des Affaires étrangères pour que les dossiers bilatéraux soient instruits au cours des mois de septembre et octobre.
Nadjia Bouzeghrane
Interrogé par El Watan sur la notion de réciprocité en matière de diplomatie économique qu’il compte assigner aux représentations diplomatiques à l’étranger, qui est également voulue par les pays partenaires comme l’Algérie – qui ne veut pas être un simple marché aux produits français – Laurent Fabius a estimé que l’exemple du projet Renault en Algérie est un bon exemple de cette réciprocité qui «doit être bénéfique aux deux parties, chacune doit y trouver son compte». Ajoutant que les voitures qui seront montées en Algérie sont destinées au marché algérien, et que cela ne se fera pas au détriment d’emplois en France :
«C’est une expérience positive, j’y suis favorable. Nous avons la volonté de faire aboutir ce dossier.»
Ce projet «intéressant» «n’a rien à voir avec une délocalisation» qui, elle, se traduit par la suppression d’emplois et d’activité en France. Poursuivant son développement sur la notion de réciprocité, Laurent Fabius indique que «s’il s’agissait de fermer telle unité en France, pour l’ouvrir à l’étranger, c’est non». Et pour éviter les «délocalisations sauvages», le ministre a évoqué la possibilité de développer le concept de «colocalisation» qui permettrait d’avoir «une répartition des tâches» entre pays, citant en exemple ceux appartenant à la région méditerranéenne.
Par ailleurs, Laurent Fabius a rappelé qu’en prévision de la visite de François Hollande en Algérie avant la fin de l’année, instruction a été donnée aux services concernés du ministère des Affaires étrangères pour que les dossiers bilatéraux soient instruits au cours des mois de septembre et octobre.
Nadjia Bouzeghrane
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