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MANQUE DE MAIN-D’ŒUVRE AGRICOLE Des récoltes de pomme de terre pourrie

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  • MANQUE DE MAIN-D’ŒUVRE AGRICOLE Des récoltes de pomme de terre pourrie

    Le problème de manque de main-d’œuvre agricole se pose avec acuité. D’où les pertes sur la récolte de la pomme de terre enregistrées par les agriculteurs dans différentes wilayas.
    Rym Nasri – Alger (Le Soir) – En cette période de grandes chaleurs, beaucoup d’agriculteurs enregistrent des pertes sur la récolte de la pomme de terre, restée pourrie sous le sol. Ils souffrent d’un manque «flagrant» de main-d’œuvre agricole et la mécanisation demeure «inaccessible» pour nombre d’entre eux. Faut-il alors aller vers l’«importation» des pays voisins de la main-d’œuvre ? Dans certaines wilayas, grandes productrices de la pomme de terre, telles que Aïn Defla, El Oued, Biskra, Boumerdès et Bouira, les agriculteurs ne cachent pas leur inquiétude. Des quantités de leurs plantations du tubercule ont pourri. C’est le cas de Haouchine Farid, producteur de la pomme de terre de semence et de consommation. Propriétaire de 160 hectares à travers les wilayas d’Alger, Blida et Boumerdès, cet agriculteur se plaint, lui aussi, du manque de main-d’œuvre. «D’habitude, ce sont les travailleurs qui viennent solliciter du travail dans les exploitations agricoles. Aujourd’hui, c’est nous les agriculteurs qui allons à leur recherche mais en vain. Même à des salaires élevés, nous n’avons pas pu en trouver», dit-il. D’ailleurs, il affirme que cette année, la récolte d’un hectare de pomme de terre lui a coûté 80 000 dinars. Un coût qui, selon lui, relève du «jamais vu». Toutefois, il n’a pas été épargné par les pertes. «Entre la pomme de terre restée pourrie sous terre et celle endommagée lors de la récolte, nous avons enregistré une perte de 8%», précise-t-il avant de préconiser d’aller vers la mécanisation. «Si nous continuons ainsi, nous serons obligés d’abandonner», assure-t-il. A Djelfa, un autre agriculteur a dû abandonner 50 hectares d’oliviers pour la même raison. Par manque de main-d’œuvre, cet oléiculteur n’a trouvé d’autre solution que de faire appel à sa famille pour la cueillette en janvier dernier. Seuls 30 hectares ont été récoltés et le reste a été perdu.
    Le Comité interprofessionnel plaide pour la mécanisation de la filière
    Le président du Comité national interprofessionnel de la pomme de terre, Bachir Seraoui, a, de son côté, affirmé que certaines wilayas enregistrent un retard sur la récolte et aussi la plantation du tubercule. «La main-d’œuvre manque énormément et les fellahs ont dû abandonner une importante quantité de leur récolte sous la terre. Ils ont subi entre 5 à 30% de pertes», explique-t-il. D’ailleurs, poursuit-il, «même si la pomme de terre ne pourrit pas, la garder plus longtemps sous le sol alors qu’elle est prête à être récoltée lui fait perdre de sa qualité». Selon lui, certains agriculteurs ont même revu leurs plantations à la baisse. Le manque de main-d’œuvre affecte également les récoltes des céréales, de tomate, de pastèque et autres fruits. Un énorme problème qu’il suggère d’«alléger» grâce à la mécanisation. «Nous avons plus de cent mille hectares de plantations de pomme de terre à l’échelle nationale dont la récolte se fait dans 70% à la main», précise-t-il. Pour lui, la mécanisation permet de gagner du temps et d’alimenter le marché avec une nouvelle production. Et d’expliquer : «La récolte d’un hectare de pomme de terre à la main prend entre 10 et 12 jours de travail sans compter les pertes et les dommages causés sur les tubercules. Contrairement à la mécanisation qui, elle, ne dure que deux à trois jours pour la récolte de 10 hectares de pomme de terre, et ce sans pertes.» Toutefois, il estime que l’Algérie est «très en retard» sur le plan de la mécanisation, son introduction et sa généralisation chez les agriculteurs. «Certes, certaines exploitations agricoles ont intégré la mécanisation mais seuls les grands propriétaires ont pu le faire. Les petits agriculteurs, eux, ne peuvent pas se le permettre», précise-t-il. Il suggère ainsi, un accompagnement plus «sérieux» de l’Etat pour les agriculteurs. «Il faut que l’Etat intervienne à travers la création d’une filière mécanisation», dit-il encore avant de préciser que cette technique n’exclura en aucun cas une main-d’œuvre «accompagnatrice et qualifiée». lesoirdalgerie

  • #2

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    • #3
      Comment un pays avec un taux de chomage officiel BIT de 10%, (le réel est difficile à quantifier), et dont on dit que certains de ses concitoyens sont dans le besoin ne peut mobiliser de main d'oeuvre agricole, même quand elle est promise à une rémuniration attractive...

      Ce problème de pays riche et sur-qualifié dans une Algérie décriée par certains médias, et dont la population est qualifiée par certains de pauvre, est significatif d'une image totallement faussée des réalités du terrein.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        salam

        on a une jeunesse rabbi yestar!!! tout le monde veut avoir un posete administratif, agent de sécurité ou chauffeur si non commerçant ou entrepreneur

        je connais pas mal d'artisans qui souffrent de manque de main d'œuvres.

        le probleme chez nous et que le travail manuel n'est pas valorisé, et mal payé, donc s'attire pas

        dans l'agriculture un main d'œuvre gagne 600da la journée ( de 6h du matin a 13h00) enivrent de 6 euros

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        • #5
          on a une jeunesse rabbi yestar!!! tout le monde veut avoir un posete administratif, agent de sécurité ou chauffeur si non commerçant ou entrepreneur

          je connais pas mal d'artisans qui souffrent de manque de main d'œuvres.

          le probleme chez nous et que le travail manuel n'est pas valorisé, et mal payé, donc s'attire pas

          dans l'agriculture un main d'œuvre gagne 600da la journée ( de 6h du matin a 13h00) enivrent de 6 euros
          Comme dans certains pays développés, le travail manuel est parfois mieux rémunéré qu'un ingénieur ou qu'un médecin. Difficile de trouver un bon plombier dnas certains villes, de bons platriers...

          Ce n'est pas le tarif journalier qui est en cause, l'article mentionne d'ailleurs la disponibilités des agriculteurs à ajuster la rémunération des saisonniers. Le problème se situe ailleurs et il est sérieux...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Comment un pays avec un taux de chomage officiel BIT de 10%, (le réel est difficile à quantifier), et dont on dit que certains de ses concitoyens sont dans le besoin ne peut mobiliser de main d’œuvre agricole, même quand elle est promise à une rémunération attractive...
            je connais pas mal d'artisans qui souffrent de manque de main d'œuvres.
            L'économie, par définition, est une organisation totalitaire. Il suffit de déceler le lien existant entre ce que j'ai souligné pour le comprendre.

            Le secret est que :

            Dans une organisation non libre, autrement dit totalitaire, il faut avoir l'art et le savoir qui permettent de soumettre les gens ou bien tout simplement mettre en place l'état total !
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #7
              L'économie, par définition, est une organisation totalitaire. Il suffit de déceler le lien existant entre ce que j'ai souligné pour le comprendre.

              Le secret est que :

              Dans une organisation non libre, autrement dit totalitaire, il faut avoir l'art et le savoir qui permettent de soumettre les gens ou bien tout simplement mettre en place l'état total !
              Je ne suis pas sure de bien saisir, mais en effet, la capacité des organismes de gestion de l'offre et la demande d'emploi d'abord de communiquer sur les offres, ensuite de dégager des mécanismes de mise en adéquation des chomeurs avec les empois disponibles peut améliorer une situation qui est celle que vit les pays riches à population sur qualifiés. Ce n'est pas le cas de l'Algérie...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Le Gain facile !

                Le jeune Algérien ne veut point travailler comme ses parents. Il ne veut que les solutions de facilité qui rapportent gros. Très gros ! Sinon rien !

                Il ne veux pas travailler dur pour apprendre un vrai métier, faire des économies pendant plusieurs années pour acheter un logement, une voiture ... Non !

                Il veut beaucoup d'argent, TOUT,... TOUT DE SUITE, ... MAINTENANT, et, il veut être le chef, sinon rien !

                Rien qu'un trafiquant d'essence qui fait 3 à 4 voyages par jour avec sa veille bagnole dont le réservoir a été surdimensionné, amasse plus d'argent qu'un professeur d'université.

                Pour l'anecdote, j'ai connu dans mon village de naissance un très bon menuisier-ébéniste avec ses enfants, qui avaient un grand atelier près de chez nous. Lui et ses enfants gagnaient très très bien leur vie.
                Malheureusement, ils ont fermé boutique, et se sont convertis actuellement dans le trafic d'essence !

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                • #9
                  on a une jeunesse rabbi yestar!!! tout le monde veut avoir un posete administratif, agent de sécurité ou chauffeur si non commerçant ou entrepreneur
                  Soubhanallah j'allais le dire ! de toute facon j'ai vu cette fameuse main de 'oeuvre algérienne c'est vraiment NUL ! Mon oncle a une parcelle d'orangers dans la wilaya de chlef .. il a engagé 2 personnes (oui c'est très peu ) pour irriguer la parcelle,

                  Ils venaient quand ils voulaient .. se plaignaient de tout de n'importe quoi et le meilleur pour la fin . ils ont volé de l'argent et on ne les a plus revu !!

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                  • #10
                    Bonjour

                    Le jeune Algérien ne veut point travailler comme ses parents. Il ne veut que les solutions de facilité qui rapportent gros. Très gros ! Sinon rien !
                    Ils venaient quand ils voulaient .. se plaignaient de tout de n'importe quoi et le meilleur pour la fin . ils ont volé de l'argent et on ne les a plus revu !!
                    Un pôle emploi, d'après notre ami ott, réglerait surement le problème.

                    L'état, dans le cas où l'économie est plus ou moins pilotée, orientée, décidée par celui-ci, et/ou les banques commerciales, dans le cas où l'économie est plus ou moins pilotée, orientée, décidée par celles-ci, définissent et orientent la vie des gens.

                    Les gens refusent naturellement que les élites décident de leur destin, d'où le refus de travailler pour l'économie, qui est une organisation de la soumission et de l'exploitation.

                    Pilotée, orientée, décidée vient du fait que la création monétaire soit contrôlée par l'un ou l'autre. Les banques et/ou l'état choisissent les moyens et l'importance des moyens à octroyer à tel ou tel secteur d'activités quand ça les arranges, comme ça les arranges, selon leurs propres intérêts.C'est ainsi donc que l'économie n'est qu'un ensemble d'actions destinées à alimenter et à entretenir les intérêts d'une poignée d'oligarques.

                    Les gens, la main d’œuvre, comme on l'appelle, n'est pas dupe, puisque même instinctivement elle refuse le travail et refuse de servir l'économie car elle est consciente que l'économie n'a rien avoir avec ses propres intérêts !

                    Pour servir l'économie, les gens doivent être soumis soit par la force, soit par la peur, soit par la menace, soit par la colonisation de leur esprit par l'éducation !
                    Rebbi yerrahmek ya djamel.
                    "Tu es, donc je suis"
                    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                    • #11
                      L’Algérien évolue comme dans le reste du monde, les nouvelles générations refusent le travail manuel usant. Il faut s'y adapter et investir dans la mécanisation de ces taches que les algériens refusent de faire.

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                      • #12
                        L’Algérien évolue comme dans le reste du monde, les nouvelles générations refusent le travail manuel usant. Il faut s'y adapter et investir dans la mécanisation de ces taches que les algériens refusent de faire.
                        Un pays qui préfère dédier sa force de travail aux emplois hautement qualifiés peut se permettre des techniques et investissements faiblement consommateurs d'emplois, ce n'est pas le cas de l'Algérie qui emplois 4 millions de personnes dans l'informel, et qui possède un taux de chaumage important. La mécanisation s'impose quand elle apporte un véritable gain de productivité et de qualité, autrement, il est préférable d'absorber un chômage endémique et lourds en conséquence.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          @Ghandi

                          Le débat sur l’asservissement des peuples par les capitalistes est intéressant, mais il me semble qu'il est loin des impératifs d'une nation comme l'Algérie où tout est à construire sur des bases saines, et non sur une rente qui fausse toutes la donne économique...

                          L'état sensé être le creusé de l'intérêt général dans la théorie communiste, devient dans la réalité, par excès de pouvoir et de prérogatives, par incivisme, le creuset de la bureaucratie, de la corruption, et de la mauvaise gouvernance. D'autre part, le monopole pose d'énorme problèmes d'efficacité.

                          La réalité algérienne de 2012 reflète les travers de choix idéologiques de l'après indépendance, sans parler des erreurs de casting et de gouvernance...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            L'état Algérien est absent dans sa politique de création d'emplois. Il est vrai que l'ouvrier qui ramasse des pommes ou autres fruits et légumes est très mal payé, pourtant le prix de ces produits au marché est très cher pour la classe moyenne.
                            Aucune politique de création d'industries dans l'automobile, le textile, ...
                            la création dans le domaine du tourisme est presque inexistante ... :22:
                            tout cela explique pourquoi beaucoup de nos jeunes travaillent en noir ...
                            Il y a un coin à Alger, près de la grande poste où des jeunes changent ou achètent tous les jours des devises dans l'impunité :22:

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                            • #15
                              A quoi s'attendent-ils ? que les jeunes aillent travailler gaîment avec des rémunérations de singe ?!!!!...Payez les bien et correctement, vous trouverez certainement de la main d'oeuvre !!!

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