Dès le premier jour de sa visite à Laâyoune, la présidente de la Fondation Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme (RFK), Kerry Kennedy, a fait montre d’un manque flagrant d’objectivité, en privilégiant les rencontres avec des individus porteurs de la thèse séparatiste, au détriment des Sahraouis unionistes qui crient à la provocation.
Àla bonne disposition des autorités marocaines de lui ouvrir les portes pour s’assurer de la situation des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, un dossier que le Maroc a clos il y a longtemps avec les réformes politiques et institutionnelles qu’il a réalisées et les acquis qu’il a engrangés, la présidente de la fondation RFK a répondu par une attitude pour le moins inadmissible qui dénote une idée préconçue et un objectif inavoué.
L’on est en droit de se demander comment une personne ou une institution peut-elle établir un rapport objectif si elle procède avec une démarche sélective en optant pour l’obscurité des domiciles peu fréquentables.
À en juger par l’accueil qui a été réservé à ses membres par les défenseurs de la thèse séparatiste, l’ONG annonce déjà la couleur du rapport qu’elle s’apprête à rendre à l’issue de son séjour à Laâyoune, sans oublier le choix du domicile d’Aminatou Haidar pour accueillir ses hôtes triés sur le volet parmi les défenseurs de la thèse séparatiste.
La Fondation RFK a en effet ignoré les acteurs associatifs qui représentent les forces vives de la société civile au Sahara. Sur les 800 associations actives dans le domaine des droits de l’Homme de la région, la fondation américaine n’en a rencontré que quatre. Des membres de ces associations ont souligné que la fondation RFK aurait gagné en crédibilité si elle n’avait pas adopté une «démarche sélective».
La fondation RFK, ont-ils déploré, entreprend cette manœuvre en soutien aux thèses des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, et ce à rebours de la position de la communauté internationale qui a salué les réformes politiques, économiques et sociales entreprises par le Maroc, ainsi que l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que solution adéquate à ce différend.
La démarche sélective de la fondation RFK a suscité également les critiques de la classe politique marocaine, qui a souhaité que la visite de membres de cette fondation puisse être l’occasion de se faire une idée réelle et objective de la situation des droits de l’Homme, aussi bien dans les provinces du Sud que dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Ainsi, le groupe de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) à la Chambre des représentants a appelé la délégation de la fondation RFK à assumer ses responsabilités vis-à-vis des séquestrés des camps de Tindouf, à respecter les résolutions internationales et à faire preuve d’impartialité dans l’exercice de sa mission.
Dans une lettre ouverte à la Fondation, le président du groupe parlementaire, Ahmed Zaidi déplore les graves dérapages ayant entaché la visite de la délégation, soulignant que le Maroc, qui a accepté, sans hésiter, d’accueillir les membres de cette ONG et leur a permis de circuler librement dans cette partie de son territoire, s’attendait à ce que les concernés respectent le principe d’impartialité fondant toute action dans le domaine des droits de l’Homme. Cette délégation, a-t-il déploré, a bafoué d’emblée ce principe en élisant domicile chez Aminatou Haidar, connue pour son hostilité envers le Maroc et ses velléités séparatistes, ainsi qu’en choisissant de manière sélective les personnes et les organisations qu’elle voulait rencontrer.
L’organisation de la jeunesse du Front des forces démocratiques (FFD) a pour sa part exprimé sa préoccupation quant au parti pris de la fondation américaine, qui a ainsi «raté l’occasion d’observer en toute honnêteté» la situation des droits de l’Homme dans les provinces du sud.
Publié le : 29 Août 2012 - MAP
Àla bonne disposition des autorités marocaines de lui ouvrir les portes pour s’assurer de la situation des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, un dossier que le Maroc a clos il y a longtemps avec les réformes politiques et institutionnelles qu’il a réalisées et les acquis qu’il a engrangés, la présidente de la fondation RFK a répondu par une attitude pour le moins inadmissible qui dénote une idée préconçue et un objectif inavoué.
L’on est en droit de se demander comment une personne ou une institution peut-elle établir un rapport objectif si elle procède avec une démarche sélective en optant pour l’obscurité des domiciles peu fréquentables.
À en juger par l’accueil qui a été réservé à ses membres par les défenseurs de la thèse séparatiste, l’ONG annonce déjà la couleur du rapport qu’elle s’apprête à rendre à l’issue de son séjour à Laâyoune, sans oublier le choix du domicile d’Aminatou Haidar pour accueillir ses hôtes triés sur le volet parmi les défenseurs de la thèse séparatiste.
La Fondation RFK a en effet ignoré les acteurs associatifs qui représentent les forces vives de la société civile au Sahara. Sur les 800 associations actives dans le domaine des droits de l’Homme de la région, la fondation américaine n’en a rencontré que quatre. Des membres de ces associations ont souligné que la fondation RFK aurait gagné en crédibilité si elle n’avait pas adopté une «démarche sélective».
La fondation RFK, ont-ils déploré, entreprend cette manœuvre en soutien aux thèses des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, et ce à rebours de la position de la communauté internationale qui a salué les réformes politiques, économiques et sociales entreprises par le Maroc, ainsi que l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que solution adéquate à ce différend.
La démarche sélective de la fondation RFK a suscité également les critiques de la classe politique marocaine, qui a souhaité que la visite de membres de cette fondation puisse être l’occasion de se faire une idée réelle et objective de la situation des droits de l’Homme, aussi bien dans les provinces du Sud que dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Ainsi, le groupe de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) à la Chambre des représentants a appelé la délégation de la fondation RFK à assumer ses responsabilités vis-à-vis des séquestrés des camps de Tindouf, à respecter les résolutions internationales et à faire preuve d’impartialité dans l’exercice de sa mission.
Dans une lettre ouverte à la Fondation, le président du groupe parlementaire, Ahmed Zaidi déplore les graves dérapages ayant entaché la visite de la délégation, soulignant que le Maroc, qui a accepté, sans hésiter, d’accueillir les membres de cette ONG et leur a permis de circuler librement dans cette partie de son territoire, s’attendait à ce que les concernés respectent le principe d’impartialité fondant toute action dans le domaine des droits de l’Homme. Cette délégation, a-t-il déploré, a bafoué d’emblée ce principe en élisant domicile chez Aminatou Haidar, connue pour son hostilité envers le Maroc et ses velléités séparatistes, ainsi qu’en choisissant de manière sélective les personnes et les organisations qu’elle voulait rencontrer.
L’organisation de la jeunesse du Front des forces démocratiques (FFD) a pour sa part exprimé sa préoccupation quant au parti pris de la fondation américaine, qui a ainsi «raté l’occasion d’observer en toute honnêteté» la situation des droits de l’Homme dans les provinces du sud.
Publié le : 29 Août 2012 - MAP
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