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Salon National du Bijou Traditionnel à Alger

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  • Salon National du Bijou Traditionnel à Alger

    SALON NATIONAL DU BIJOU TRADITIONNEL AU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA


    Placé sous la thématique le Cinquantenaire dans ses plus beaux atours, ce Salon qui s'est ouvert dimanche à Alger avec la participation der soixante-treize artisans venus de plusieurs wilayas, se poursuivra jusqu'au premier septembre.

    Au premier regard, tout le territoire algérien est bien représenté. On peut citer Alger, Tlemcen, Tamanrasset, Bouira, Ilizi, Souk Ahras, Tizi Ouzou etc. Un Salon expo-vente de bijoux de toute sorte, du traditionnel au moderne, aux pierres et couleurs chatoyantes qui raviront à coup sûr le visiteur et ce, jusqu'au 1er septembre date de clôture du salon.

    Des bijoux originaux, aux motifs bigarrés, entre fashion et classique, en passant par les incontournables bijoux de la mariée, la mhazma de Tlemcen, collier en corail ou la croix du Sud, tout est étalé au regard émerveillé du badaud. Ici, le mot «traditionnel» revêt une vague notion toute relative, tant le traditionnel tend à se transformer par certains endroits et prendre une «allure» tout à fait moderne si l'on regarde de bien près.

    Inauguré par le secrétaire général par intérim du ministère du Tourisme et de l'Artisanat, M.Bachkir Kechroud, le salon vise à rassembler les artisans «pour un échange d'expériences et de connaissances en vue de développer et de promouvoir la production des bijoux traditionnels. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre du programme promotionnel du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et organisé par la Chambre de l'artisanat des métiers de la wilaya d'Alger. M.Kali Ali Azzedine, directeur de la Chambre d'artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya d'Alger a souligné que lors de ce salon, l'Agence nationale des métaux précieux (Agenor), qui fournit la matière première aux artisans, annoncera une remise du prix de la matière première au profit de ces derniers. Pour sa part, la directrice générale de l'Agence nationale de l'artisanat, Mme Bakchiche, a annoncé l'organisation, en octobre prochain, d'une rencontre internationale sur l'artisanat au Palais des expositions pour mettre en exergue les progrès enregistrés dans ce domaine.«On est en train de tendre vers l'organisation par filières.

    Ici c'est le Salon national du bijoux.

    Ses cinq objectifs sont: rassembler les artisanats pour les stimuler à la compétitivité, à s'organiser en professionnel, pouvoir exposer de la matière première, que ce soit en platine, argent ou en or». Et de confier: «On va préparer une formation qu'on va lancer avec les Brésiliens sur 18 mois. On va ouvrir une école de taille de gemme, de pièces de semi-précieuses à Tam pour initier les artisans à cette nouvelle demande du marché international. Le 5e objectif consistera à choisir les meilleurs produits de bijoux qui vont participer au Salon national de l'innovation qui va se tenir à l'occasion du Salon international de l'artisanat et là, on choisira le meilleur produit d'artisanat pour l'année 2012, et ce à l'occasion du dixième anniversaire du Prix national de l'artisanat, c'est-à-dire au cours de la journée de l'artisanat, le 9 novembre dans le cadre du Salon international», nous indiquera M. Bel Abdelhadi Hmed, directeur général de l'artisanat au ministère.

    Témoin d'un art de vivre et de finesse qui évolue au gré des goûts et du temps, le bijou rencontré n'a rien à envier à celui fabriqué à l'étranger. Sur place, nous avons fait la connaissance de véritables artistes en la matière. Pour Mehdi Ramdani, à peine 25 ans et déjà artisan de père en fils, sa passion se traduit par son amour à moderniser le bijou berbère qu'il soit chawi, touareg ou kabyle. Travailler l'argent en le façonnant artistiquement est son dada. D'ailleurs il participe au concours du meilleur produit avec un joli bracelet au motif calligraphique. Pour sa part, la jeune Birem Fafa, créatrice en bijoux, revisite sur des pierres naturelles les bijoux de l'Est et des Aurès en leur insufflant une touche de gaieté et de modernité.
    Des bijoux contemporains, souligne-t-elle dont des ceintures qui peuvent être aussi portées en collier mais aussi des bracelets...

    Madame Bekhouche Amouli Souad est aussi artisan en bijoux. «Je viens avec une nouvelle collection. Mis a part le traditionnel que j'emporte avec moi toujours dans mes expos, j'ai créé de nouveaux bijoux à base de semi-précieuses et d'argent dessinées et confectionnées par moi. On reconnaît mes bijoux, c'est-à-dire oser donner au bijou traditionnel un peu de couleur, un cachet moderne qu'on puisse le porter soit avec une tenue traditionnelle, une tenue de ville et pas obligatoirement sur une tenue de mariage.
    Comme on dit, je suis pour la beauté du bijou pratique. Je suis artiste-peintre également, je travaille à la galerie à Bab Ezzouar. Mon atelier est chez moi. Les gens peuvent venir chez moi, visiter, commander. Je travaille aussi avec des défilés de mode. Là c'est une expo-vente.

    Les tarifs varient entre mille dinars le petit pendentif jusqu'au collier à cent cinq mille dinars, mais la moyenne est entre huit mille et dix mille dinars. Ce sont des bijoux de collection comme des grandes pièces en argent.»

    Par O. HIND, l'expression
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