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5e édition du Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles à Béjaïa
La conférence de presse animée par la commissaire du festival local de la chanson et de la musique kabyles, le mardi 28 août 2012, à la maison de la culture, a levé le voile sur plusieurs volets en rapport avec cet événement dédié, cette année, à l’un des ténors de la chanson kabyle, Youcef Abdjaoui.
Le coup d’envoi sera donné le dimanche 2 septembre, par une figure non moins illustre de la chanson kabyle, Akli Yahyaten. Avant d’entamer le traditionnel questions-réponses avec les journalistes présents à la séance, Madame Gaoua Salima, la commissaire du festival, a retracé les grandes lignes du programme. Des vedettes nationales à l’affiche et au quotidien à partir du premier jour du festival. Les plateaux principaux auront lieu à l’esplanade de la Maison de la Culture de la ville de Bejaïa. Le Théâtre régional accueillera lui aussi certains de ces plateaux.
Ceci étant, les communes de la wilaya ne seront pas en reste car pas moins de huit d’entre elles sont inscrites au programme pour recevoir des vedettes non moins intéressantes. Avant de présenter les autres volets du programme, Madame Gaoua a précisé que même si le principe gouvernant le festival consiste en la «réappropriation» du patrimoine artistique kabyle, la promotion et la valorisation de celui-ci ne sera effective qu’en offrant l’occasion aux nouveaux talents d’émerger.
Aussi, a-t-elle affirmé, les festivités ramadanesques qui ont pris fin il y a quelques jours ont été une occasion, autant que les éditions précédentes de ce festival, pour découvrir de jeunes artistes, dont certains sont très prometteurs. Ils sont donc naturellement inscrits au programme et passeront pour certains en première. Le volet conférences est lui aussi riche et varié. Les communications inscrites au programme tourneront, naturellement, autour de la chanson et de la musique, principalement kabyles, avec, cette année, une (petite) originalité à travers une communication sur l’écriture berbère (le tifinagh) qui sera donnée par Ben Azri.
A une question relative aux critères de sélection au concours, Madame Gaoua a passé le relais à Monsieur Tamghart Ahmed, pour des précisions à ce propos. Celui-ci a détaillé ces critères en rappelant que le jury a établi un barème de vingt-cinq points sur la base de cinq volets tournant principalement autour du patrimoine, de la musicalité mais aussi la manière d’exécution de la chanson. Concernant les lauréats des éditions précédentes, un confrère a posé la question à propos de leur devenir. La commissaire du festival a rappelé que ces derniers sont encouragés et elle s’est engagée à aider à les programmer pour se produire à l’échelle nationale.
Elle a insisté sur la nécessité de défendre leur dossier au niveau du Ministère. A noter qu’en termes de subvention, celle de cette édition est de 150 millions de dinars. Madame Gaoua rassure que la cinquième édition n’aura rien à envier aux éditions précédentes. Elle a précisé que 70 % de cette subvention sont consacrés pour les activités ; les 30% restants sont alloués aux autres prestations (hébergement, restauration, transport …)
Nabila Guemgha, la dépêche de kabylie.
La conférence de presse animée par la commissaire du festival local de la chanson et de la musique kabyles, le mardi 28 août 2012, à la maison de la culture, a levé le voile sur plusieurs volets en rapport avec cet événement dédié, cette année, à l’un des ténors de la chanson kabyle, Youcef Abdjaoui.
Le coup d’envoi sera donné le dimanche 2 septembre, par une figure non moins illustre de la chanson kabyle, Akli Yahyaten. Avant d’entamer le traditionnel questions-réponses avec les journalistes présents à la séance, Madame Gaoua Salima, la commissaire du festival, a retracé les grandes lignes du programme. Des vedettes nationales à l’affiche et au quotidien à partir du premier jour du festival. Les plateaux principaux auront lieu à l’esplanade de la Maison de la Culture de la ville de Bejaïa. Le Théâtre régional accueillera lui aussi certains de ces plateaux.
Ceci étant, les communes de la wilaya ne seront pas en reste car pas moins de huit d’entre elles sont inscrites au programme pour recevoir des vedettes non moins intéressantes. Avant de présenter les autres volets du programme, Madame Gaoua a précisé que même si le principe gouvernant le festival consiste en la «réappropriation» du patrimoine artistique kabyle, la promotion et la valorisation de celui-ci ne sera effective qu’en offrant l’occasion aux nouveaux talents d’émerger.
Aussi, a-t-elle affirmé, les festivités ramadanesques qui ont pris fin il y a quelques jours ont été une occasion, autant que les éditions précédentes de ce festival, pour découvrir de jeunes artistes, dont certains sont très prometteurs. Ils sont donc naturellement inscrits au programme et passeront pour certains en première. Le volet conférences est lui aussi riche et varié. Les communications inscrites au programme tourneront, naturellement, autour de la chanson et de la musique, principalement kabyles, avec, cette année, une (petite) originalité à travers une communication sur l’écriture berbère (le tifinagh) qui sera donnée par Ben Azri.
A une question relative aux critères de sélection au concours, Madame Gaoua a passé le relais à Monsieur Tamghart Ahmed, pour des précisions à ce propos. Celui-ci a détaillé ces critères en rappelant que le jury a établi un barème de vingt-cinq points sur la base de cinq volets tournant principalement autour du patrimoine, de la musicalité mais aussi la manière d’exécution de la chanson. Concernant les lauréats des éditions précédentes, un confrère a posé la question à propos de leur devenir. La commissaire du festival a rappelé que ces derniers sont encouragés et elle s’est engagée à aider à les programmer pour se produire à l’échelle nationale.
Elle a insisté sur la nécessité de défendre leur dossier au niveau du Ministère. A noter qu’en termes de subvention, celle de cette édition est de 150 millions de dinars. Madame Gaoua rassure que la cinquième édition n’aura rien à envier aux éditions précédentes. Elle a précisé que 70 % de cette subvention sont consacrés pour les activités ; les 30% restants sont alloués aux autres prestations (hébergement, restauration, transport …)
Nabila Guemgha, la dépêche de kabylie.