Tu le sauras ma fille,
Au fin fond de ces chaumes qu’habitent d’honnêtes gens,
De mignons gavroches crient leur faim à leur mère,
Elle ne trouve point de pain pour adoucir leurs tourments
Que leur ressasser des contes pour fuir leur misère.
Que de ces quelques maisons aux foyers qui fumaient,
Des Crésus s’affairaient dans leurs retraites de rêve ;
Ayant peu soucis des voisins qui souffraient,
Leur devise au fronton : la lutte continue, le dernier crève !
Que par cette douce fine pluie qui abreuve ces champs,
La terre nourricière offre ses biens et ses dons ;
De sa corne d’abondance sert l’aisé et l’indigent,
Comme Amalthée, dit-on, nourrissait l’enfant !
Mais de toutes ses richesses elle en a fait des nantis
Que les uns par leurs fortunes en ont fait un acquis,
Pour asseoir un pouvoir d’une absolue tyrannie
Ou commander des sujets de pérennes dynasties.
Inasken
Au fin fond de ces chaumes qu’habitent d’honnêtes gens,
De mignons gavroches crient leur faim à leur mère,
Elle ne trouve point de pain pour adoucir leurs tourments
Que leur ressasser des contes pour fuir leur misère.
Que de ces quelques maisons aux foyers qui fumaient,
Des Crésus s’affairaient dans leurs retraites de rêve ;
Ayant peu soucis des voisins qui souffraient,
Leur devise au fronton : la lutte continue, le dernier crève !
Que par cette douce fine pluie qui abreuve ces champs,
La terre nourricière offre ses biens et ses dons ;
De sa corne d’abondance sert l’aisé et l’indigent,
Comme Amalthée, dit-on, nourrissait l’enfant !
Mais de toutes ses richesses elle en a fait des nantis
Que les uns par leurs fortunes en ont fait un acquis,
Pour asseoir un pouvoir d’une absolue tyrannie
Ou commander des sujets de pérennes dynasties.
Inasken
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