L’élixir des jours
Sur les flots grouillants de nos désirs pressants
Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents
On succombe bougrement à l’élixir du temps.
On se plaît à jouir de nos vaines tentations
Qui hantent en permanence nos futiles actions
Pour élire seul juge sur nos sorts Satan.
On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies
Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;
Et des cendres des feux qui enflamment nos envies
On féconde les graines qui créent nos folies.
Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus
Des souffles éreintés trahissent nos vertus ;
On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus
Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.
On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,
Ignorant la destinée et notre condition d’homme.
Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme
Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?
Ourikim dhachou adnini, ayen ila nougith, ayen oulach ousneswadh ara.
Inasken
Sur les flots grouillants de nos désirs pressants
Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents
On succombe bougrement à l’élixir du temps.
On se plaît à jouir de nos vaines tentations
Qui hantent en permanence nos futiles actions
Pour élire seul juge sur nos sorts Satan.
On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies
Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;
Et des cendres des feux qui enflamment nos envies
On féconde les graines qui créent nos folies.
Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus
Des souffles éreintés trahissent nos vertus ;
On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus
Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.
On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,
Ignorant la destinée et notre condition d’homme.
Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme
Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?
Ourikim dhachou adnini, ayen ila nougith, ayen oulach ousneswadh ara.
Inasken