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Alger: Operation coup de poing contre le commerce informel

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  • Alger: Operation coup de poing contre le commerce informel

    Hier, très tôt le matin (4h50), les services de police de la sûreté de la wilaya d’Alger (SWA) sont passés à l’action pour éradiquer le marché informel qui a gagné les trottoirs des communes de Belouizdad et de Sidi M’hamed.


    Les rues et les ruelles de ces quartiers, squattés en toute quiétude par les vendeurs à la sauvette, ont ainsi été libérées, à la grande joie des habitants et des commerçants. Cette opération d’envergure s’est déroulée sans heurts. Les stands installés dans les rues ont été tous démolis par les éléments de l’APC et des agents de police. Ceux qui pensaient que le «délogement» des vendeurs informels était qu’une simple rumeur ont vite déchanté. A leur réveil, les citoyens ont poussé un soupir de soulagement. Durant cette opération d’envergure, la police a investi les rues de Belouizdad où aucune protestation ni revendication n’ont été constatées.

    Un dispositif de veille permanent sera mis en place en vue de dissuader les commerçants de l’informel de réinvestir les trottoirs. Selon une source policière, cette opération, enclenchée hier, se poursuivra à la demande des citoyens dans l’optique de libérer les abords des grands boulevards de la capitale. Un programme est tracé dans ce sens par la SWA. D’après les témoignages recueillis sur les lieux, tout le monde salue la décision ferme prise par la sûreté de wilaya d’Alger. «Espérons que cette chasse aux marchés informels ne sera pas occasionnelle et qu’elle se généralisera à d’autres communes. Il était temps que l’Etat mette fin à cette anarchie qui a généré l’insécurité. Il faut également libérer les parkings sauvages squattés par de bandes de voyous», confie un citoyen de la commune de Belouizdad.


    Démolition de constructions illicites à Bourouba


    Dans la matinée d’hier, au niveau de la cité PLM, la police a assisté à la démolition de constructions illicites érigée par un groupe de citoyens qui avait squatté un terrain vague.
    Cette opération s’est soldée par l’arrestation de trois personnes qui ont été placées sous mandat de dépôt. 

    CBK, El Watan.
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

  • #2
    CAMPAGNES CONTRE LE COMMERCE INFORMEL L’État veut «nettoyer» la rue

    Les pouvoirs publics ont décidé de «mettre de l’ordre dans les espaces publics», envahis par le commerce informel. L’opération, qui a touché jusque-là les grandes agglomérations et autres grandes villes, a vu la mobilisation de plusieurs agents de l’ordre public.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’opération entamée depuis quelques jours se poursuivra «jusqu’à l’atteinte des objectifs assignés à savoir, l’assainissement de la capitale des marchés informels pour préserver la quiétude des citoyens». Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et portant la signature du premier responsable de la direction de la communication, «l’opération se déroule dans les meilleures conditions sans l’enregistrement d’aucun incident». Selon la même source, l’opération a été entamée tôt dans la matinée et a touché la circonscription administrative d’Hussein-Dey, particulièrement le quartier populaire de Belouizdad. Selon d’autres sources, l’opération en question touchera aussi plusieurs autres quartiers de la capitale. A ce titre, on cite notamment les marchés informels situés à Bachdjarah, aux Eucalyptus et sur les hauteurs d’Alger. D’ailleurs, on indique que cette première opération s’est déjà soldée par le démantèlement de plus de 500 commerces informels. Selon des sources oculaires, sur les routes menant vers Ouled Fayet, Tipasa, Zéralda, Chéraga, Dely-Brahim, Beni-Messous, Draria et autres Kheraïcia et Baba Hassan, les policiers et les gendarmes ont procédé à l’évacuation de plusieurs pseudo-commerçants qui occupaient la chaussée et les alentours des cités. L’opération intitulée «Le grand plan de nettoyage d’Alger», devrait être exécutée juste après la célébration de la fête de l’Aïd El-Fitr. Mais elle a été reportée d’une semaine afin de permettre aux concernés de prendre leurs dispositions. Dans certains quartiers les opérations visant à éradiquer le marché informel ont tout simplement échoué, alors que dans d’autres quartiers elles ont connu un succès total. Ce plan mis en exécution date de plusieurs années. Il a fait suite aux multiples rapports et autres constats faits par les différents intervenants quant aux conséquences de cette activité illégale. Ainsi, il est important de noter que l’économie informelle, qui est devenue une «véritable plaie» pour l’économie algérienne, engendre un manque à gagner à l’Etat au plan de la fiscalité d’environ 3 milliards de dollars. Alors que la sphère entière du marché informel fait tourner une masse monétaire de plus de 13 milliards de dollars. Les chiffres révélés par plusieurs experts font ressortir que le commerce informel contrôle 65% des segments de première nécessité, à savoir les fruits et légumes, les poissons, les viandes blanche et rouge. Selon la même source, les 70% d’Algériens qui perçoivent un salaire de 30 000 dinars consacrent 80% de leur revenu au niveau de la sphère informelle du textile. Citant l’Office national des statistiques (ONS), il a été relevé que plus 50% de la population active est dans l’économie informelle. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) estime pour sa part que l’économie informelle coûte 400 milliards de dinars (environ 4 milliards de dollars) au Trésor public algérien, soit plus que le double de l’estimation officielle annoncée par le ministre du Commerce Mustapha Benbada, à savoir un coût de 155 milliards de dinars. Pour l’UGCAA, l’économie informelle plus connue sous le nom de «marché noir» serait développée et entretenue par des «lobbies très puissants».
    A. B. Le Soir d'Algérie
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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    • #3
      Pour l’UGCAA, l’économie informelle plus connue sous le nom de «marché noir» serait développée et entretenue par des «lobbies très puissants».
      Il faut appeler les choses par leur noms «maffia très puissante» wassalam. Comme tout le monde le sait l'argent ouvre une route dans la mer et achète les consciences.
      Socialement, la facilité du gain ôte à l'individu toute envie de se dépasser, de s'instruire et de travailler.
      Nos incompétents aux postes de commande vivent bien cette situation, pas de jobs à créer, pas de formation, de stage encore moins de perfectionnement pour les jeunes ...

      En plus des dégâts économiques, la pollution visuelle, auditive, nasale et environnementale, des courses à obstacles se dessinent à l'horizon comme pour cet exemple : Un cortège nuptial ne pouvait livrer la mariée à sa future famille d'accueil faute de ne pouvoir se frayer un passage parmi les étales de guenilles importées.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Tout cela ne suffit pas, il faut maintenant créer une vraie politique d'emploi et dans tous les domaines. Il faudra aussi éduquer nos jeunes et leurs apprendre le sens du travail pour le pays.

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        • #5

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          • #6

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            • #7
              Même Badjarrah n'a pas été épargnée. C'est le grand ménage cette fois-ci !
              Dans d'autres conditions, ce genre d'interventions auraient conduit à des émeutes, organisées par les gangsters qui alimentent ces réseaux, mais cette fois ils n'ont rien pu faire parce que la populace en a marre.

              J'espère qu'ils s'atèleront maintenant à démanteler les réseaux mafieux d'importation, pour celà il faut leur couper les vivres et bien surveiller les marchés de gros (Zouia, Tajnant, Oued Fodda ...)
              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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              • #8
                J'espère qu'ils s'atèleront maintenant à démanteler les réseaux mafieux d'importation, pour celà il faut leur couper les vivres et bien surveiller les marchés de gros (Zouia, Tajnant, Oued Fodda ...)
                Rien de plus facile, les vols d'Istanbul, Dubai et autrefois Damas sontremplis de trabendistes qui sortent de la douane avec des chariots pleins de sacs empiles sans se faire inquieter au vu et au su de tout le monde, ceci n'est qu'un simple example...

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                • #9
                  Massnsen,
                  j'ai peur qu'on n'arrivera pas à couper la tête du serpent, celle de quelques généraux maffieux qui contrôlent tout ce qui entre par la douane ...:22:

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                  • #10
                    Rien de plus facile, les vols d'Istanbul, Dubai et autrefois Damas sontremplis de trabendistes qui sortent de la douane avec des chariots pleins de sacs empiles sans se faire inquieter au vu et au su de tout le monde, ceci n'est qu'un simple example...
                    Je pense ceux là sont les petits joueurs. Il faut surtout surveiller les contenus des conteneurs qui inondent le marché parallèle.

                    Toutefois, si des opérateurs sérieux respectent les lois de marché en facturant tout et en payant les taxes il faut les laisser travailler. Ca ne sert à rien de faire de l'algérie la Cuba du maghreb. Il faut juste faire en sorte que le produit importé soit taxé et rendre le produit national le plus abordable possible, notamment en aidant les entreprises produisant en algérie en allégeant leurs charges et en leur facilitant l'accès au crédit.

                    Toutefois, je crains fort que cette démonstration de force soit le dernier baroud d'honneur d'ouyahia qui se dirige calmement vers la sortie
                    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                    • #11
                      celle de quelques généraux maffieux qui contrôlent tout ce qui entre par la douane ...
                      Les généraux contrôlent peut être les importations stratégiques (sucre, huile, farine ...) mais je pense que ceux là sont hors d'atteinte.
                      Il faut commencer par les grand parasites, ceux du textile, pièces de rechange avariées, alimentaire dit de luxe ...
                      L'épuration de marché doit se faire au fur et à mesure. L'état doit montrer sa présence et être intraitable avec l'économie parallèle qui ruine le pays.
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                      • #12
                        Massnsen,
                        j'ai peur que tout ce qui touche l'importation est synonyme de "passer d'abord par le général flen" :22:
                        ça me rappelle un jeune algérien "niya" vivant en Belgique qui voulait un jour importer du lait vers l'Algérie, et bien un général que j'ai oublié son nom lui a bloquée sa marchandise en lui inventant une histoire d'hygiène sur l'état de son lait. Et pour débloquer la situation, il a demandé à notre jeune Algérien du "bakchich" :22:
                        il y a une vidéo sur cette histoire que tu trouveras sur internet
                        as tu remarqué qu'on ne sait pas encore produire des machines à laver, cuisinières, ... et fers à repasser :22: et pourtant ce ne sont pas les ingénieurs qui manquent en Algérie :22:

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                        • #13
                          as tu remarqué qu'on ne sait pas encore produire des machines à laver, cuisinières, ... et fers à repasser
                          _______

                          .................................................. .................................................. ....

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                          • #14
                            Baryansow,
                            Termine ta phrase, de quoi tu as peur

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                            • #15
                              as tu remarqué qu'on ne sait pas encore produire des machines à laver, cuisinières, ... et fers à repasser
                              T'es trop sérieux quand-même

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