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BOUDJDOUR (camp de réfugiés sahraouis) La présidente du centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, Mme Kerry Kennedy, qui conduit une délégation représentant des organisations internationales des droits de l’homme, a salué mercredi dans le camp de réfugiés sahraouis de Boudjdour "la détermination et l’apport de la femme sahraouie", notamment dans l’organisation de la vie dans les camps de réfugiés.
"Il est émouvant de voir des femmes qui ont des histoires aussi terribles sur les violations des droits de l’homme commises contre elles ou leurs proches (dans les territoires occupés du Sahara Occidental) ne s’avouent ni vaincues ni brisées et restent déterminées à construire les institutions de leur société et organiser la vie dans les camps de réfugiés, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé", a déclaré Mme Kennedy lors d’une rencontre avec les femmes sahraouies.
Elle a expliqué à l’adresse des femmes présentes dans la salle, avoir convenu, lors de son séjour dans les territoires occupés du Sahara occidental, avec la militante Aminetou Haidar de collecter les témoignages des femmes ayant subies des violations des droits de l’homme pour qu’elles soient mentionnées dans le rapport qui sanctionnera sa mission.
En ce sens, elle a exhorté les femmes concernées à envoyer dans les plus brefs délais leurs témoignages à Aminetou Haidar.
Par ailleurs, Mme Kennedy a indiqué que son centre octroie chaque année un prix pour une personnalité qui défend les droits de l’homme, rappelant que cette distinction avait été octroyée il y a quelques années à Aminetou Haidar. "Mme Haidar est pour nous tous une héroïne", a-t-elle affirmé.
"C’est un grand honneur pour nous de recevoir la délégation du Centre Robert-Kennedy", a pour sa part affirmé la secrétaire générale de l’Union des femmes sahraouies, Mme Fatima El Mahdi, qui a rappelé le soutien apporté par cette organisation à Aminetou Haidar lors de sa grève de la faim à Lanzarote (Espagne) en novembre 2009.
Mme El Mahdi a saisi cette occasion pour demander au Centre de Robert Kennedy de faire pression sur le conseil de sécurité de l’ONU pour doter la Minusro d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Elle a également sollicité l’aide du centre pour la formation des Sahraouis dans le domaine des droits de l’homme, car, a-t-elle expliqué, "celui qui ne connaît pas ses droits ne pourra pas les défendre".
Mme El Mahdi a, par ailleurs, mis en exergue le rôle les actions menés au quotidien par la femme sahraouie pour organiser la vie sociale au sein des camps de réfugiés, notamment en matière d’éducation, de la santé ainsi que la gestion des aides humanitaires.
Auparavant, comme première étape de la visite, la délégation s’est rendue au siège de la Commission sahraouie pour l’autodétermination situé au camp de Chahid El Hafed où elle a notamment reçu des explications sur la délivrance des cartes d’identité biométriques au profit des citoyens sahraouis.
La délégation s’est déplacée par la suite au camp de réfugiés de Smara où elle a rencontré certaines familles et s’est enquis de leurs conditions de vie avant de se réunir avec des représentants de familles des disparus sahraouis et de victimes de violations des droits de l’homme commises par l’occupant marocain dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Les membres de la délégation ont également visité le siège de l’Union des femmes sahraouies où un accueil chaleureux leur a été réservé. Des chants et danses inspirées du patrimoine culturel sahraoui ont été exécutés en leur honneur.
En fin de journée, la délégation rencontrera entre autres la mission de la Minurso et des représentants d’agences onusiennes et d’organisations non gouvernementales avant d’être reçue, au terme de la visite, par le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz.
Avant de visiter les camps de réfugiés sahraouis, la délégation s’était rendue vendredi dernier dans les territoires occupés du Sahara occidental où elle avait eu une série d’entretiens avec des représentants d’associations sahraouies des droits de l’homme. (SPS)
010/090/700 291736 AOUT 2012 SPS
"Il est émouvant de voir des femmes qui ont des histoires aussi terribles sur les violations des droits de l’homme commises contre elles ou leurs proches (dans les territoires occupés du Sahara Occidental) ne s’avouent ni vaincues ni brisées et restent déterminées à construire les institutions de leur société et organiser la vie dans les camps de réfugiés, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé", a déclaré Mme Kennedy lors d’une rencontre avec les femmes sahraouies.
Elle a expliqué à l’adresse des femmes présentes dans la salle, avoir convenu, lors de son séjour dans les territoires occupés du Sahara occidental, avec la militante Aminetou Haidar de collecter les témoignages des femmes ayant subies des violations des droits de l’homme pour qu’elles soient mentionnées dans le rapport qui sanctionnera sa mission.
En ce sens, elle a exhorté les femmes concernées à envoyer dans les plus brefs délais leurs témoignages à Aminetou Haidar.
Par ailleurs, Mme Kennedy a indiqué que son centre octroie chaque année un prix pour une personnalité qui défend les droits de l’homme, rappelant que cette distinction avait été octroyée il y a quelques années à Aminetou Haidar. "Mme Haidar est pour nous tous une héroïne", a-t-elle affirmé.
"C’est un grand honneur pour nous de recevoir la délégation du Centre Robert-Kennedy", a pour sa part affirmé la secrétaire générale de l’Union des femmes sahraouies, Mme Fatima El Mahdi, qui a rappelé le soutien apporté par cette organisation à Aminetou Haidar lors de sa grève de la faim à Lanzarote (Espagne) en novembre 2009.
Mme El Mahdi a saisi cette occasion pour demander au Centre de Robert Kennedy de faire pression sur le conseil de sécurité de l’ONU pour doter la Minusro d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Elle a également sollicité l’aide du centre pour la formation des Sahraouis dans le domaine des droits de l’homme, car, a-t-elle expliqué, "celui qui ne connaît pas ses droits ne pourra pas les défendre".
Mme El Mahdi a, par ailleurs, mis en exergue le rôle les actions menés au quotidien par la femme sahraouie pour organiser la vie sociale au sein des camps de réfugiés, notamment en matière d’éducation, de la santé ainsi que la gestion des aides humanitaires.
Auparavant, comme première étape de la visite, la délégation s’est rendue au siège de la Commission sahraouie pour l’autodétermination situé au camp de Chahid El Hafed où elle a notamment reçu des explications sur la délivrance des cartes d’identité biométriques au profit des citoyens sahraouis.
La délégation s’est déplacée par la suite au camp de réfugiés de Smara où elle a rencontré certaines familles et s’est enquis de leurs conditions de vie avant de se réunir avec des représentants de familles des disparus sahraouis et de victimes de violations des droits de l’homme commises par l’occupant marocain dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Les membres de la délégation ont également visité le siège de l’Union des femmes sahraouies où un accueil chaleureux leur a été réservé. Des chants et danses inspirées du patrimoine culturel sahraoui ont été exécutés en leur honneur.
En fin de journée, la délégation rencontrera entre autres la mission de la Minurso et des représentants d’agences onusiennes et d’organisations non gouvernementales avant d’être reçue, au terme de la visite, par le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz.
Avant de visiter les camps de réfugiés sahraouis, la délégation s’était rendue vendredi dernier dans les territoires occupés du Sahara occidental où elle avait eu une série d’entretiens avec des représentants d’associations sahraouies des droits de l’homme. (SPS)
010/090/700 291736 AOUT 2012 SPS
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