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La visite de la Présidente de la Fondation Robert Fitzgerald Kennedy (RFK), Kerry Kennedy dans les camps de Tindouf n’a été que d’une courte durée. La fille du sénateur Robert Kennedy, frère de l’ancien président américain assassiné, John Kennedy et les membres de la délégation qui l’accompagne, n’ont pu séjourner dans les camps de Tindouf que 24 heures, alors qu’ils sont restés pendant quatre jours dans la ville marocaine de Laâyoune.
Le programme de la visite de Kerry et compagnies a été réduit au minimum dans le temps et dans l’espace, par la direction du Polisario pour empêcher les activistes américains des droits de l’homme d’entrer en contact avec des groupes de dissidents et d’opposants à la politique suivie par le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz et les hommes forts de la direction.
Pour écourter le séjour, les sécuritaires du Polisario ont conseillé à Kerry kennedy et à ses accompagnateurs de ne pas trop s’aventurer et s’attarder dans les camps en raison des informations persistantes sur un éventuel plan de kidnapping concocté par les terroristes d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants ont ainsi réussi à empêcher tout contact des activistes américains avec les personnes indésirables et les centaines de contestataires qui les attendaient au camp de Rabouni pour leur faire part des exactions et des traitements inhumains que leur font subir les milices armées de la direction du Polisario.
En plus, l’imposant dispositif sécuritaire et les nombreux barrages sécuritaires mis en place par les services de sécurité du Polisario et les forces de l’ordre et l’armée algériens, a empêché les protestataires sahraouis de se déplacer d’un camp à l’autre durant la visite de la présidente de la Fondation Robert Kennedy. Finalement cette dernière n’a pu rencontrer que les personnes qui ont la bénédiction de Mohamed Abdelaziz.
Écrit par Katherine Junger
Jeudi, 30 Août 2012 11:29
Le programme de la visite de Kerry et compagnies a été réduit au minimum dans le temps et dans l’espace, par la direction du Polisario pour empêcher les activistes américains des droits de l’homme d’entrer en contact avec des groupes de dissidents et d’opposants à la politique suivie par le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz et les hommes forts de la direction.
Pour écourter le séjour, les sécuritaires du Polisario ont conseillé à Kerry kennedy et à ses accompagnateurs de ne pas trop s’aventurer et s’attarder dans les camps en raison des informations persistantes sur un éventuel plan de kidnapping concocté par les terroristes d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants ont ainsi réussi à empêcher tout contact des activistes américains avec les personnes indésirables et les centaines de contestataires qui les attendaient au camp de Rabouni pour leur faire part des exactions et des traitements inhumains que leur font subir les milices armées de la direction du Polisario.
En plus, l’imposant dispositif sécuritaire et les nombreux barrages sécuritaires mis en place par les services de sécurité du Polisario et les forces de l’ordre et l’armée algériens, a empêché les protestataires sahraouis de se déplacer d’un camp à l’autre durant la visite de la présidente de la Fondation Robert Kennedy. Finalement cette dernière n’a pu rencontrer que les personnes qui ont la bénédiction de Mohamed Abdelaziz.
Écrit par Katherine Junger
Jeudi, 30 Août 2012 11:29
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