Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Etes-vous surs de connaitre Georges Brassens ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Etes-vous surs de connaitre Georges Brassens ?

    Je vais poster quelques une de mes chansons préférés accompagnées de leurs textes.

    La première je l'offre à toutes les femmes qui chaque jour se font arrêter au volant juste pour se faire draguer.

    == MODERATION ==
    Il est recommandé de consacrer un topic pour chaque chanson : http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=57651


    Hécatombe
    Au marché de Briv'-la-Gaillarde
    A propos de bottes d'oignons
    Quelques douzaines de gaillardes
    Se crêpaient un jour le chignon
    A pied, à cheval, en voiture
    Les gendarmes mal inspirés
    Vinrent pour tenter l'aventure
    D'interrompre l'échauffourée

    Or, sous tous les cieux sans vergogne
    C'est un usag' bien établi
    Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
    Tout le monde se réconcilie
    Ces furies perdant tout' mesure
    Se ruèrent sur les guignols
    Et donnèrent je vous l'assure
    Un spectacle assez croquignol

    En voyant ces braves pandores
    Etre à deux doigts de succomber
    Moi, j'bichais car je les adore
    Sous la forme de macchabées
    De la mansarde où je réside
    J'exitais les farouches bras
    Des mégères gendarmicides
    En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

    Frénétiqu' l'un' d'elles attache
    Le vieux maréchal des logis
    Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
    Mort aux lois, vive l'anarchie!"
    Une autre fourre avec rudesse
    Le crâne d'un de ses lourdauds
    Entre ses gigantesques fesses
    Qu'elle serre comme un étau

    La plus grasse de ses femelles
    Ouvrant son corsage dilaté
    Matraque à grand coup de mamelles
    Ceux qui passent à sa portée
    Ils tombent, tombent, tombent, tombent
    Et s'lon les avis compétents
    Il paraît que cette hécatombe
    Fut la plus bell' de tous les temps

    Jugeant enfin que leurs victimes
    Avaient eu leur content de gnons
    Ces furies comme outrage ultime
    En retournant à leurs oignons
    Ces furies à peine si j'ose
    Le dire tellement c'est bas
    Leur auraient mêm' coupé les choses
    Par bonheur ils n'en avait pas
    Leur auraient mêm' coupé les choses
    Par bonheur ils n'en avait pas


    Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1955


  • #2
    Celle-là je la dédie à tous les libres penseurs,
    à tous ceux qui, y compris sur FA, doivent subir les railleries, de ceux qui, parce que ils ont lu 3 textes, et bien ancrés dans leurs certitudes, se croient en droit de dicter aux autres leurs conduites et leurs pensées.

    Les Oiseaux De Passage

    Ô vie heureuse des bourgeois
    Qu'avril bourgeonne
    Ou que decembre gèle,
    Ils sont fiers et contents

    Ce pigeon est aimé,
    Trois jours par sa pigeonne
    Ça lui suffit il sait
    Que l'amour n'a qu'un temps

    Ce dindon a toujours
    Béni sa destinée
    Et quand vient le moment
    De mourir il faut voir

    Cette jeune oie en pleurs
    C'est la que je suis née
    Je meurs pres de ma mère
    Et j'ai fait mon devoir

    Elle a fait son devoir
    C'est a dire que Onques
    Elle n'eut de souhait
    Impossible elle n'eut

    Aucun rêve de lune
    Aucun désir de jonque
    L'emportant sans rameurs
    Sur un fleuve inconnu

    Et tous sont ainsi faits
    Vivre la même vie
    Toujours pour ces gens là
    Cela n'est point hideux

    Ce canard n'a qu'un bec
    Et n'eut jamais envie
    Ou de n'en plus avoir
    Ou bien d'en avoir deux

    Ils n'ont aucun besoin
    De baiser sur les lèvres
    Et loin des songes vains
    Loin des soucis cuisants

    Possèdent pour tout cœur
    Un vicere sans fièvre
    Un coucou régulier
    Et garanti dix ans

    Ô les gens bien heureux
    Tout à coup dans l'espace
    Si haut qu'ils semble aller
    Lentement un grand vol

    En forme de triangle
    Arrive plane et passe
    Où vont ils? ... qui sont-ils ?
    Comme ils sont loins du sol

    Regardez les passer, eux
    Ce sont les sauvages
    Ils vont où leur desir
    Le veut par dessus monts

    Et bois, et mers, et vents
    Et loin des esclavages
    L'air qu'ils boivent
    Ferait éclater vos poumons

    Regardez les avant
    D'atteindre sa chimère
    Plus d'un l'aile rompue
    Et du sang plein les yeux

    Mourra. Ces pauvres gens
    Ont aussi femme et mère
    Et savent les aimer
    Aussi bien que vous, mieux

    Pour choyer cette femme
    Et nourrir cette mère
    Ils pouvaient devenir
    Volailles comme vous

    Mais ils sont avant tout
    Des fils de la chimère
    Des asoiffés d'azur
    Des poètes des fous

    x2
    Regardez les vieux coq
    Jeune Oie édifiante
    Rien de vous ne pourra
    monter aussi haut qu'eux

    Et le peu qui viendra
    d'eux à vous
    C'est leur fiente
    Les bourgeois sont troublés
    De voir passer les gueux

    Commentaire


    • #3
      Celle-là c'est pour ceux qui on lu les 3 textes

      Le temps ne fait rien à l'affaire
      by Georges Brassens


      Quand ils sont tout neufs
      Qu´ils sortent de l´œuf
      Du cocon
      Tous les jeunes blancs-becs
      Prennent les vieux mecs
      Pour des cons
      Quand ils sont d´venus
      Des têtes chenues
      Des grisons
      Tous les vieux fourneaux
      Prennent les jeunots
      Pour des cons
      Moi, qui balance entre deux âges
      J´leur adresse à tous un message

      Le temps ne fait rien à l´affaire
      Quand on est con, on est con
      Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
      Quand on est con, on est con
      Entre vous, plus de controverses
      Cons caducs ou cons débutants
      Petits cons d´la dernière averse
      Vieux cons des neiges d´antan

      Vous, les cons naissants
      Les cons innocents
      Les jeun´s cons
      Qui n´le niez pas
      Prenez les papas
      Pour des cons
      Vous, les cons âgés
      Les cons usagés
      Les vieux cons
      Qui, confessez-le
      Prenez les p´tits bleus
      Pour des cons
      Méditez l´impartial message
      D´un type qui balance entre deux âges

      Le temps ne fait rien à l´affaire
      Quand on est con, on est con
      Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
      Quand on est con, on est con
      Entre vous, plus de controverses
      Cons caducs ou cons débutants
      Petits cons d´la dernière averse
      Vieux cons des neiges d´antan

      Commentaire


      • #4
        Celle-ci ... ben chacun en fait ce qu'il veux

        Misogynie à part
        by Georges Brassens


        Misogynie à part, le sage avait raison
        Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison
        En foule elles se pressent
        Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées
        Et puis, très nettement au-dessus du panier
        Y a les emmerderesses

        La mienne, à elle seule, sur toutes surenchérit
        Elle relève à la fois des trois catégories
        Véritable prodige
        Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou
        Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers
        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, elle m´emmerde, elle m´emmer-
        de, elle abuse, elle attige
        Elle m´emmerde et j´regrette mes belles amours avec
        La p´tite enfant d´Marie que m´a soufflée l´évêque
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, et m´oblige à me cu-
        rer les ongles avant de confirmer son cul
        Or, c´est pas callipyge
        Et la charité seule pousse ma main résignée
        Vers ce cul rabat-joie, conique, renfrogné
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, je le répète et quand
        Elle me tape sur le ventre, elle garde ses gants
        Et ça me désoblige
        Outre que ça dénote un grand manque de tact
        Ça n´favorise pas tellement le contact
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, quand je tombe à genoux
        Pour certaines dévotions qui sont bien de chez nous
        Et qui donnent le vertige
        Croyant l´heure venue de chanter le credo
        Elle m´ouvre tout grand son missel sur le dos
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, à la fornication
        Elle s´emmerde, elle s´emmerde avec ostentation
        Elle s´emmerde, vous dis-je
        Au lieu de s´écrier: " Encor! Hardi! Hardi! "
        Elle déclame du Claudel, du Claudel, j´ai bien dit
        Alors ça, ça me fige!

        Elle m´emmerde, elle m´emmerde, j´admets que ce Claudel
        Soit un homme de génie, un poète immortel
        J´reconnais son prestige
        Mais qu´on aille chercher dedans son œuvre pie
        Un aphrodisiaque, non, ça, c´est d´l´utopie
        Elle m´emmerde, vous dis-je

        Commentaire


        • #5
          Celle-ci est de circonstance

          L'orage
          by Georges Brassens


          Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
          Le beau temps me dégoute et m´fait grincer les dents
          Le bel azur me met en rage
          Car le plus grand amour qui m´fut donné sur terr´
          Je l´dois au mauvais temps, je l´dois à Jupiter
          Il me tomba d´un ciel d´orage

          Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
          Un vrai tonnerr´ de Brest, avec des cris d´putois
          Allumait ses feux d´artifice
          Bondissant de sa couche en costume de nuit
          Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
          En réclamant mes bons offices

          " Je suis seule et j´ai peur, ouvrez-moi, par pitié
          Mon époux vient d´partir faire son dur métier
          Pauvre malheureux mercenaire
          Contraint d´coucher dehors quand il fait mauvais temps
          Pour la bonne raison qu´il est représentant
          D´un´ maison de paratonnerres "

          En bénissant le nom de Benjamin Franklin
          Je l´ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
          Et puis l´amour a fait le reste
          Toi qui sèmes des paratonnerr´s à foison
          Que n´en as-tu planté sur ta propre maison
          Erreur on ne peut plus funeste

          Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
          La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
          Et recouvré tout son courage
          Rentra dans ses foyers fair´ sécher son mari
          En m´donnant rendez-vous les jours d´intempérie
          Rendez-vous au prochain orage

          A partir de ce jour j´n´ai plus baissé les yeux
          J´ai consacré mon temps à contempler les cieux
          A regarder passer les nues
          A guetter les stratus, à lorgner les nimbus
          A faire les yeux doux aux moindres cumulus
          Mais elle n´est pas revenue

          Son bonhomm´ de mari avait tant fait d´affair´s
          Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
          Qu´il était dev´nu millionnaire
          Et l´avait emmenée vers des cieux toujours bleus
          Des pays imbécil´s où jamais il ne pleut
          Où l´on ne sait rien du tonnerre

          Dieu fass´ que ma complainte aille, tambour battant
          Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
          Auxquels on a t´nu tête ensemble
          Lui conter qu´un certain coup de foudre assassin
          Dans le mill´ de mon cœur a laissé le dessin
          D´un´ petit´ fleur qui lui ressemble

          Commentaire


          • #6
            sahit beaucoup l'Dormeur

            looooool j'aime bien celle la
            Le temps ne fait rien à l'affaire

            j'en profite d’ailleurs pour la dédier
            aux faiseurs de coq avec des plumes de paon
            je leurs souhaites de continuer de faire leurs bulles sous les nuages.

            Commentaire


            • #7
              Sahit erragued ! j'adore ce poète et surtout celle d'héléne et ses sabots tout crottés alors que ........ ayayay, qu'est ce qu'elle en avait sous le manteau

              Je te laisse le soin de poster la vidéo correspondante
              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

              Commentaire


              • #8
                j'aime celle où Margaux donne la gougoutte à son chat
                tous les gens du village étaient làlàlàlà

                Commentaire


                • #9
                  Ah oui margaux aussi ........... tout le village s'interessait à son corps (pas si) sage
                  Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonsoir à tous.

                    Ouaaah ! Brassens est toujours vivant à ce que je vois.
                    Merci pour vos retours.

                    J'adore aussi bien sur.
                    Dommage pour moi, certains de ses textes sont assez difficiles. Entre ancien parlé parisien et référence littéraires, il y a des textes dont je ne saisi pas le sens.

                    Il faut savoir qu'il a chanté des textes de grands poètes, mais qu'il est reconnu lui même comme un grand poète.

                    J'aime particulièrement ces passages des "oiseaux de passages" :

                    Ce canard n'a qu'un bec
                    Et n'eut jamais envie
                    Ou de n'en plus avoir
                    Ou bien d'en avoir deux


                    Et

                    L'air qu'ils boivent
                    Ferait éclater vos poumons


                    @misn'

                    Je me demande d’ailleurs si ce n'est pas le refrain qui est à l'origine de l'expression ?

                    @Scootie

                    J'aime beaucoup aussi les sabots d'Hélène. Chacun devrait la méditer avant de passer à coté du bonheur.

                    @Janelle

                    Je te poste la gougoutte.

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut le Dormeur,
                      Très bon choix. Merci.

                      Je me permets d'ajouter celle-ci :



                      Le Gorille

                      C'est à travers de larges grilles,
                      Que les femelles du canton,
                      Contemplaient un puissant gorille,
                      Sans souci du qu'en-dira-t-on.
                      Avec impudeur, ces commères
                      Lorgnaient même un endroit précis
                      Que, rigoureusement ma mère
                      M'a défendu de nommer ici...
                      Gare au gorille !...

                      Tout à coup la prison bien close
                      Où vivait le bel animal
                      S'ouvre, on n'sait pourquoi. Je suppose
                      Qu'on avait du la fermer mal.
                      Le singe, en sortant de sa cage
                      Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds !"
                      Il parlait de son pucelage,
                      Vous aviez deviné, j'espère !
                      Gare au gorille !...

                      L'patron de la ménagerie
                      Criait, éperdu : "Nom de nom !
                      C'est assommant car le gorille
                      N'a jamais connu de guenon !"
                      Dès que la féminine engeance
                      Sut que le singe était puceau,
                      Au lieu de profiter de la chance,
                      Elle fit feu des deux fuseaux !
                      Gare au gorille !...

                      Celles là même qui, naguère,
                      Le couvaient d'un œil décidé,
                      Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
                      De la suite dans les idées ;
                      D'autant plus vaine était leur crainte,
                      Que le gorille est un luron
                      Supérieur à l'homme dans l'étreinte,
                      Bien des femmes vous le diront !
                      Gare au gorille !...

                      Tout le monde se précipite
                      Hors d'atteinte du singe en rut,
                      Sauf une vielle décrépite
                      Et un jeune juge en bois brut;
                      Voyant que toutes se dérobent,
                      Le quadrumane accéléra
                      Son dandinement vers les robes
                      De la vieille et du magistrat !
                      Gare au gorille !...

                      "Bah ! soupirait la centenaire,
                      Qu'on puisse encore me désirer,
                      Ce serait extraordinaire,
                      Et, pour tout dire, inespéré !" ;
                      Le juge pensait, impassible,
                      "Qu'on me prenne pour une guenon,
                      C'est complètement impossible..."
                      La suite lui prouva que non !
                      Gare au gorille !...

                      Supposez que l'un de vous puisse être,
                      Comme le singe, obligé de
                      Violer un juge ou une ancêtre,
                      Lequel choisirait-il des deux ?
                      Qu'une alternative pareille,
                      Un de ces quatres jours, m'échoie,
                      C'est, j'en suis convaincu, la vieille
                      Qui sera l'objet de mon choix !
                      Gare au gorille !...

                      Mais, par malheur, si le gorille
                      Aux jeux de l'amour vaut son prix,
                      On sait qu'en revanche il ne brille
                      Ni par le goût, ni par l'esprit.
                      Lors, au lieu d'opter pour la vieille,
                      Comme l'aurait fait n'importe qui,
                      Il saisit le juge à l'oreille
                      Et l'entraîna dans un maquis !
                      Gare au gorille !...

                      La suite serait délectable,
                      Malheureusement, je ne peux
                      Pas la dire, et c'est regrettable,
                      Ça nous aurait fait rire un peu ;
                      Car le juge, au moment suprême,
                      Criait : "Maman !", pleurait beaucoup,
                      Comme l'homme auquel, le jour même,
                      Il avait fait trancher le cou.
                      Gare au gorille !...
                      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                      Commentaire


                      • #12
                        Les sabots d'hélène
                        by Georges Brassens


                        Les sabots d´Hélène
                        Etaient tout crottés
                        Les trois capitaines
                        L´auraient appelée vilaine
                        Et la pauvre Hélène
                        Etait comme une âme en peine
                        Ne cherche plus longtemps de fontaine
                        Toi qui as besoin d´eau
                        Ne cherche plus, aux larmes d´Hélène
                        Va-t´en remplir ton seau

                        Moi j´ai pris la peine
                        De les déchausser
                        Les sabots d´Hélèn´
                        Moi qui ne suis pas capitaine
                        Et j´ai vu ma peine
                        Bien récompensée
                        Dans les sabots de la pauvre Hélène
                        Dans ses sabots crottés
                        Moi j´ai trouvé les pieds d´une reine
                        Et je les ai gardés

                        Son jupon de laine
                        Etait tout mité
                        Les trois capitaines
                        L´auraient appelée vilaine
                        Et la pauvre Hélène
                        Etait comme une âme en peine
                        Ne cherche plus longtemps de fontaine
                        Toi qui as besoin d´eau
                        Ne cherche plus, aux larmes d´Hélène
                        Va-t´en remplir ton seau

                        Moi j´ai pris la peine
                        De le retrousser
                        Le jupon d´Hélèn´
                        Moi qui ne suis pas capitaine
                        Et j´ai vu ma peine
                        Bien récompensée
                        Sous le jupon de la pauvre Hélène
                        Sous son jupon mité
                        Moi j´ai trouvé des jambes de reine
                        Et je les ai gardés

                        Et le cœur d´Hélène
                        N´savait pas chanter
                        Les trois capitaines
                        L´auraient appelée vilaine
                        Et la pauvre Hélène
                        Etait comme une âme en peine
                        Ne cherche plus longtemps de fontaine
                        Toi qui as besoin d´eau
                        Ne cherche plus, aux larmes d´Hélène
                        Va-t´en remplir ton seau

                        Moi j´ai pris la peine
                        De m´y arrêter
                        Dans le cœur d´Hélèn´
                        Moi qui ne suis pas capitaine
                        Et j´ai vu ma peine
                        Bien récompensée
                        Et dans le cœur de la pauvre Hélène
                        Qu´avait jamais chanté
                        Moi j´ai trouvé l´amour d´une reine
                        Et moi je l´ai gardé

                        Commentaire


                        • #13
                          Brave margot
                          by Georges Brassens


                          Margoton la jeune bergère
                          Trouvant dans l´herbe un petit chat
                          Qui venait de perdre sa mère
                          L´adopta
                          Elle entrouvre sa collerette
                          Et le couche contre son sein
                          C´était tout c´quelle avait pauvrette
                          Comme coussin
                          Le chat la prenant pour sa mère
                          Se mit à têter tout de go
                          Emue, Margot le laissa faire
                          Brave Margot
                          Un croquant passant à la ronde
                          Trouvant le tableau peu commun
                          S´en alla le dire à tout l´monde
                          Et le lendemain

                          Quand Margot dégrafait son corsage
                          Pour donner la gougoutte à son chat
                          Tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la
                          Et Margot qu´était simple et très sage
                          Présumait qu´c´était pour voir son chat
                          Qu´tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la

                          L´maître d´école et ses potaches
                          Le maire, le bedeau, le bougnat
                          Négligeaient carrément leur tâche
                          Pour voir ça
                          Le facteur d´ordinaire si preste
                          Pour voir ça, n´distribuait plus
                          Les lettres que personne au reste
                          N´aurait lues
                          Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
                          Les enfants de cœur au milieu
                          Du Saint Sacrifice abandonnent
                          Le saint lieu
                          Les gendarmes, même mes gendarmes
                          Qui sont par nature si ballots
                          Se laissaient toucher par les charmes
                          Du joli tableau

                          Quand Margot dégrafait son corsage
                          Pour donner la gougoutte à son chat
                          Tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la
                          Et Margot qu´était simple et très sage
                          Présumait qu´c´était pour voir son chat
                          Qu´tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la

                          Mais les autres femmes de la commune
                          Privées d´leurs époux, d´leurs galants
                          Accumulèrent la rancune
                          Patiemment
                          Puis un jour ivres de colère
                          Elles s´armèrent de bâtons
                          Et farouches elles immolèrent
                          Le chaton
                          La bergère après bien des larmes
                          Pour s´consoler prit un mari
                          Et ne dévoila plus ses charmes
                          Que pour lui
                          Le temps passa sur les mémoires
                          On oublia l´évènement
                          Seuls des vieux racontent encore
                          A leurs p´tits enfants

                          Quand Margot dégrafait son corsage
                          Pour donner la gougoutte à son chat
                          Tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la
                          Et Margot qu´était simple et très sage
                          Présumait qu´c´était pour voir son chat
                          Qu´tous les gars, tous les gars du village
                          Etaient là, la la la la la la
                          Etaient là, la la la la la

                          Commentaire


                          • #14
                            Merci le dormeur car, sans besoin d'être capitaines, tu auras au moins soulagé nos peines !
                            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

                            Commentaire


                            • #15
                              @Scootie

                              Salut Benam !

                              On échappe pas au gorille

                              Y a pas quelqu'un qui habite Le Ruisseau et qui aurait une pince sous la main ? Juste histoire de rire un peu.

                              J’entends déjà les réponses : les gorilles (dans tous les sens ) sont déjà partout

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X