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Kamel Kardjena : La volonté, ma premiére source de motivation

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  • Kamel Kardjena : La volonté, ma premiére source de motivation

    Kamel KArdjena. Champion olympique du lancer du poids

    La volonté, ma première source de motivation


    le 31.08.12 | 10h00








    Médaillé d’or lors des Jeux paralympiques de Pékin, en 2008, l’Algérien Kamel Kerdjena s’apprête à défendre son titre olympique, dès demain, à Londres, dans l’épreuve du lancer du poids F33-34/52.



    - Vous vous apprêtez à défendre votre titre paralympique dès demain. Etes-vous prêt pour la compétition ?

    Absolument. Je me sens prêt aussi bien psychologiquement que physiquement. J’espère vraiment être à la hauteur de cet important événement.

    - En tant que champion de Pékin, cette fois-ci, on va vous attendre dans la compétition du lancer du poids. Est-ce que cela ne va pas être une pression supplémentaire sur vous ?

    C’est un peu vrai, d’autant plus qu’il faut savoir que le niveau va en s’améliorant d’une édition à une autre. Pour conserver le titre olympique, ça ne sera pas chose facile, mais je compte faire tout mon possible pour y parvenir.

    - Pour devenir champion paralympique, vous avez sûrement dû cravacher dur. Peut-on connaître les conditions dans lesquelles vous avez travaillé ?

    La volonté est ma première source de motivation, laquelle anime, d’ailleurs, tout athlète handicapé, car mis à part le sport, celui-ci n’a pas autre chose à faire pour s’affirmer. C’est pour cette raison qu’on essaye de donner toujours le meilleur de nous-mêmes afin de briller dans les grands événements.

    - Y a-t-il des compétitions régulières pour le handisport en Algérie ?

    Les compétitions ne sont pas nombreuses en Algérie. Il en est de même pour celles qui se déroulent à l’étranger. On tente, toutefois, de compenser ce manque par les stages ici en Algérie et aussi la multiplication des entraînements.

    - Combien de temps consacrez-vous à l’entraînement par semaine ?

    Je m’entraîne quatre fois par semaine, à hauteur de 2 heures et demie par séance.

    - Depuis votre médaille d’or remportée en Chine, est-ce que votre situation socioprofessionnelle s’est améliorée ?

    S’il est vrai que j’ai un travail, je n’ai toujours pas obtenu de logement social, même si, aujourd’hui, je suis marié. Depuis 2008, j’ai frappé à toutes les portes pour trouver une solution à mon problème sans résultat. Je n’ai reçu aucune aide à ce jour.

    - En tant qu’athlète, comment pouvez-vous expliquez le fait que les sportifs du handisport puissent décrocher toujours plus de médailles que les valides ?

    Le mérite revient aux entraîneurs et à la Fédération qui essayent de mettre les sportifs dans les meilleures conditions pour le jour J. Il ne faut pas oublier aussi les athlètes, car leur plus grande fierté est de pouvoir faire hisser le drapeau algérien lors des grandes compétitions comme les Jeux paralympiques. Et cela s’est confirmé lors des différentes éditions. Si nous manquons de moyens, on a réussi, grâce à notre volonté, à nous imposer sur le plan international.

    - L’Algérie espère faire aussi bien qu’à Pékin, sinon mieux. Pensez-vous que ce but est réalisable ?

    J’espère qu’on pourra atteindre cet objectif. Et comme je l’ai dit, il faut s’attendre à un niveau rélevé lors de ces Jeux. En tout cas, moi, je ferai mon possible pour décrocher une médaille. Aux autres athlètes d’en faire de même.

    - Alors vous visez la médaille d’or comme à Pékin…

    J’espère offrir une nouvelle médaille d’or à l’Algérie et lui faire honneur. C’est mon souhait le plus cher dans ces Jeux.


    Farouk Bouamama


    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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