Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Enfin si c'est une bonne nouvelle pour l'apport financier que cela apportera a des femmes merveileuses qui seront ainsi récompensés pour les délicieux mets qu'elles préparent, comme l'est un chef cuisinier, elles auront un statut et une reconnaissance et il n'était pas logique pour elles de ne pas resplendir au soleil avant.
Mais aussi il ne faut pas non plus que les femmes perdent le gout et l'envie de préparer de beaux et bons repas et qu'il faut continuer à apprendre et à transmettre ce savoir. Même si le temps manque, rien ne vaut un bon plat fait maison.
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On se débrouille comme on peut. Difficile, surtout lorsqu’on est femme et sans diplôme.
Cependant, la plupart des femmes de chez nous transmettent de mère en fille, de génération en génération, ce qu’elles ont appris de leurs aïeules, les rudiments de la cuisine kabyle. Ce qui s’avère être un avantage, dans les moments difficiles.
Les beignets, les crêpes, la galette et surtout le couscous font partie des “modules” obligatoires auxquels une jeune fille qui aspire à devenir femme, un jour, doit satisfaire.
Certaines de ces fées du logis ont su exploiter ces acquis pour en faire leur métier. Il y a peu de temps, pour subvenir aux besoins d’argent les plus pressants, des femmes roulaient le couscous, chez elles, pour celles qui ne pouvaient pour une raison ou une autre, le faire elles-mêmes.
Cela se faisait dans la discrétion, vu qu’il était peu recommandé de charger quelqu’un de faire ce travail à sa place.
C’est comme si l’on manquait à son devoir de femme puisque cela fait partie des tâches personnelles qui incombent à chacune d’elles.
Par la suite, les gens s’y sont habitués et les femmes travailleuses, par manque de temps, se rabattent, de plus en plus sur les services de ces femmes au foyer, pour avoir leur couscous précuit, appelé dans nos régions seksou n tafoukht.
Ces dernières années, des ateliers spécialisés dans la transformation de la semoule, commencent à voir le jour.
On recrute des “rouleuses”, payées à la tâche, et les gérants écoulent la marchandise, “comme des petits pains. Le produit roulé main est très demandé par les amateurs de la cuisine de chez nous.
En saison estivale, les ateliers travaillent sur commande, pour les fêtes et les restaurants à la clientèle raffinée qui préfère le couscous fait main au couscous industriel.
Jadis, on faisait appel à un groupe de femmes de la famille pour préparer le couscous nécessaire à la fête.
Cela avait l’avantage de donner un avant-goût de la fête, une sorte de répétition puisqu’en plus d’inviter à déjeuner les participantes à cette Thiwizi, on ne ratait pas l’occasion de faire un ourar où se mêlaient chants et danses. Aujourd’hui, le couscous est acheté prêt à l’emploi.
Mais il ne peut remplacer celui, roulé par les mains de nos filles, de nos sœurs et de nos voisines, qui l’imprègnent de cette ambiance festive faite de youyous et de tintements de bijoux.
Des cuisinières d’un autre genre se mettent aussi de la partie. On peut louer les services de pâtissières à qui l’on peut commander des gâteaux pour la fête. Les agendas sont pleins en ce moment, vu que ceux dont les enfants se marient ont déjà, fait leurs commandes.
Si la maîtresse de maison ne veut pas passer la fête devant les fourneaux, elle n’a qu’à faire appel à celles dont le métier est de s’occuper des repas des invités.
Tout le monde y trouve son compte. Lorsqu’on fait la fête, on ne compte pas. Payer le couscous, les gâteaux et la cuisinière fait, maintenant, partie des prévisions des dépenses pour que la fête soit totale.
Par la depêche de Kabylie
Mais aussi il ne faut pas non plus que les femmes perdent le gout et l'envie de préparer de beaux et bons repas et qu'il faut continuer à apprendre et à transmettre ce savoir. Même si le temps manque, rien ne vaut un bon plat fait maison.
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On se débrouille comme on peut. Difficile, surtout lorsqu’on est femme et sans diplôme.
Cependant, la plupart des femmes de chez nous transmettent de mère en fille, de génération en génération, ce qu’elles ont appris de leurs aïeules, les rudiments de la cuisine kabyle. Ce qui s’avère être un avantage, dans les moments difficiles.
Les beignets, les crêpes, la galette et surtout le couscous font partie des “modules” obligatoires auxquels une jeune fille qui aspire à devenir femme, un jour, doit satisfaire.
Certaines de ces fées du logis ont su exploiter ces acquis pour en faire leur métier. Il y a peu de temps, pour subvenir aux besoins d’argent les plus pressants, des femmes roulaient le couscous, chez elles, pour celles qui ne pouvaient pour une raison ou une autre, le faire elles-mêmes.
Cela se faisait dans la discrétion, vu qu’il était peu recommandé de charger quelqu’un de faire ce travail à sa place.
C’est comme si l’on manquait à son devoir de femme puisque cela fait partie des tâches personnelles qui incombent à chacune d’elles.
Par la suite, les gens s’y sont habitués et les femmes travailleuses, par manque de temps, se rabattent, de plus en plus sur les services de ces femmes au foyer, pour avoir leur couscous précuit, appelé dans nos régions seksou n tafoukht.
Ces dernières années, des ateliers spécialisés dans la transformation de la semoule, commencent à voir le jour.
On recrute des “rouleuses”, payées à la tâche, et les gérants écoulent la marchandise, “comme des petits pains. Le produit roulé main est très demandé par les amateurs de la cuisine de chez nous.
En saison estivale, les ateliers travaillent sur commande, pour les fêtes et les restaurants à la clientèle raffinée qui préfère le couscous fait main au couscous industriel.
Jadis, on faisait appel à un groupe de femmes de la famille pour préparer le couscous nécessaire à la fête.
Cela avait l’avantage de donner un avant-goût de la fête, une sorte de répétition puisqu’en plus d’inviter à déjeuner les participantes à cette Thiwizi, on ne ratait pas l’occasion de faire un ourar où se mêlaient chants et danses. Aujourd’hui, le couscous est acheté prêt à l’emploi.
Mais il ne peut remplacer celui, roulé par les mains de nos filles, de nos sœurs et de nos voisines, qui l’imprègnent de cette ambiance festive faite de youyous et de tintements de bijoux.
Des cuisinières d’un autre genre se mettent aussi de la partie. On peut louer les services de pâtissières à qui l’on peut commander des gâteaux pour la fête. Les agendas sont pleins en ce moment, vu que ceux dont les enfants se marient ont déjà, fait leurs commandes.
Si la maîtresse de maison ne veut pas passer la fête devant les fourneaux, elle n’a qu’à faire appel à celles dont le métier est de s’occuper des repas des invités.
Tout le monde y trouve son compte. Lorsqu’on fait la fête, on ne compte pas. Payer le couscous, les gâteaux et la cuisinière fait, maintenant, partie des prévisions des dépenses pour que la fête soit totale.
Par la depêche de Kabylie
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