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Ils sont fréquents, souvent invalidants et parfois fatals. Il n’existe pas réellement de statistiques en matière d’accidents domestiques, mais on parle de plus d’un million d’enfants qui en sont victimes chaque année. L’âge le plus vulnérable se situe entre quelques mois et 5 ans, un moment d’inattention des parents et c’est le drame pour la famille, qui commence un parcours du combattant en l’absence d’une réelle prise en charge de ces accidents.
Ces vers les urgences hospitalières que s’orientent les nombreux cas qui surviennent au quotidien et, forcément, les premiers secours et l’intervention du personnel urgentiste ne sont pas toujours ceux préconisés en pareils cas. La famille elle-même ne sait pas ce qu’il faut faire, la sensibilisation fait défaut et les premiers gestes compliquent souvent l’état du blessé.
Les autorités sanitaires sont défaillantes en matière d’interpellation des parents quant aux nombreux dangers représentés par certains équipements et installations, qui peuvent se révéler néfastes lorsqu’on les manipule à tort et à travers comme le font souvent les petits. Les brûlures et l’absorption de produits décapants sont les accidents les plus fréquents et causent des dégâts irréversibles quand ils ne sont pas mortels.
L’électrocution est également fréquente, les prises de courant étant souvent mal installées dans les foyers. Mais on oublie souvent le troisième âge lorsqu’on parle de victimes des accidents domestiques, alors que les personnes âgées sont elles aussi exposées aux dangers. La famille traditionnelle ayant vécu, les seniors se retrouvent seuls en fin de vie, évoluant sans aucune aide dans un milieu (leur habitation) devenant de plus en plus hostile et qui était pourtant le leur. La vieillesse et une santé déclinante rendent difficile le plus simple des mouvements. Un geste maladroit peut avoir des conséquences fâcheuses, souvent graves.
Les chutes sont les plus courantes avec des risques de fractures (col du fémur, bassin) irrémédiables, tout comme les brûlures, les blessures à l’aide d’objets conpants (couteau de cuisine) et les asphyxies au gaz, que les personnes âgées oublient de fermer. La prise en charge par les pouvoirs publics des personnes âgées (aide à domicile payée par l’Etat) est une utopie, il reste à savoir si la sensibilisation des familles (par des spots convaincants) sur la nécessité d’offrir une aide aux parents âgés pourrait avoir un effet.
Par Rachida Merkouche,El Watan
Ces vers les urgences hospitalières que s’orientent les nombreux cas qui surviennent au quotidien et, forcément, les premiers secours et l’intervention du personnel urgentiste ne sont pas toujours ceux préconisés en pareils cas. La famille elle-même ne sait pas ce qu’il faut faire, la sensibilisation fait défaut et les premiers gestes compliquent souvent l’état du blessé.
Les autorités sanitaires sont défaillantes en matière d’interpellation des parents quant aux nombreux dangers représentés par certains équipements et installations, qui peuvent se révéler néfastes lorsqu’on les manipule à tort et à travers comme le font souvent les petits. Les brûlures et l’absorption de produits décapants sont les accidents les plus fréquents et causent des dégâts irréversibles quand ils ne sont pas mortels.
L’électrocution est également fréquente, les prises de courant étant souvent mal installées dans les foyers. Mais on oublie souvent le troisième âge lorsqu’on parle de victimes des accidents domestiques, alors que les personnes âgées sont elles aussi exposées aux dangers. La famille traditionnelle ayant vécu, les seniors se retrouvent seuls en fin de vie, évoluant sans aucune aide dans un milieu (leur habitation) devenant de plus en plus hostile et qui était pourtant le leur. La vieillesse et une santé déclinante rendent difficile le plus simple des mouvements. Un geste maladroit peut avoir des conséquences fâcheuses, souvent graves.
Les chutes sont les plus courantes avec des risques de fractures (col du fémur, bassin) irrémédiables, tout comme les brûlures, les blessures à l’aide d’objets conpants (couteau de cuisine) et les asphyxies au gaz, que les personnes âgées oublient de fermer. La prise en charge par les pouvoirs publics des personnes âgées (aide à domicile payée par l’Etat) est une utopie, il reste à savoir si la sensibilisation des familles (par des spots convaincants) sur la nécessité d’offrir une aide aux parents âgés pourrait avoir un effet.
Par Rachida Merkouche,El Watan