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Baccalauréat en France: Plus de 80% de réussite

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  • Baccalauréat en France: Plus de 80% de réussite

    Manifestez, manifestez, il en restera toujours quelque chose serait-on tenté de dire en paraphrasant Beaumarchais, au vu des résultats du bac 2006. Alors que plus d’un millier d’établissements d’enseignement sur 4 330 étaient bloqués ou fermés en mars-avril à cause de la lutte contre le CPE, les lycéens démontrent que leur travail scolaire ne semble pas en avoir souffert. C’est en tout cas ce que laisse penser la proportion d’entre eux qui a réussi les épreuves du premier coup : 73,9%. C’est 5,1 points de mieux qu’en 2005 ! L’entourage du ministre de l’Education Gilles de Robien, s’attend à des résultats définitifs rien moins qu’«excellentissimes». Dans l’attente de la fin des oraux de rattrapage, on mise déjà sur des taux de 82 ou 83%, voire plus, contre 79% l’an dernier.

    Aujourd’hui des voix s’élèvent pour dire que le bac 2006 serait un diplôme «au rabais». Une formule qui la propriété d’énerver passablement Gilles de Robien qui soutient que ce bac est «comme les autres et que les bons résultats sont dus au savoir». Selon le ministre, «le travail s’est poursuivi dans les lycées malgré les troubles liés au CPE, surtout en terminale, et les élèves qui ont participé aux manifestations ont aussi participé massivement aux séances de rattrapage». Mais Gilles de Robien, comme les enseignants et… les parents se refusent à admettre que des consignes d’indulgence aient pu être transmises aux examinateurs. Une éventualité qui ne choque pas de tout René Silvestre, président-fondateur du groupe l’Etudiant. Pour lui, à partir du moment où les cours ont été perturbés par les manifestations, «il évident, naturel et quasiment normal que les organisateurs du bac demandent aux correcteurs de mettre la pédale douce c’est-à-dire d’être un tout petit peu plus sympas».

    Une histoire de niveau

    Pour François Jarraud rédacteur en chef du Café Pédagogique, un réseau d’enseignants, cette idée est tout simplement absurde. «On a peine à imaginer dit-il, le ministère ou le rectorat demander aux personnels enseignants de se montrer indulgents». Ainsi on confondrait, pense-t-il, une incitation à l’indulgence avec une volonté d’harmonisation des notes des jurys. Pourtant des enseignants estiment que l’introduction pour la première fois d’un questionnaire à choix multiples (QCM) en remplacement d’un problème de géométrie dans l’épreuve de mathématiques, a facilité le travail des candidats de la série S (scientifique) réputée la plus difficile. Ce sont d’ailleurs ces candidats qui ont obtenu le meilleur score à la première session.

    Alors, trop facile le bac ?


    Pour le très distingué président de la Société des agrégés de l’Université Jean-Michel Léost, le niveau du bac reste toujours bon pour les meilleurs. Mais pour lui, le barème proposé peut effectivement entraîner une baisse de niveau. M. Léost relève aussi au fil des années une augmentation du nombre de mentions qui distinguent les moyennes au-delà de 12/20. Des enseignants ont déploré dans la presse la facilité désarmante de certaines épreuves. Alors que sur des listes de discussion sur Internet regroupant des milliers de professeurs comme «profs-L ou clionautes», la teneur des messages évoquaient au contraire leurs difficultés.

    Le débat sur le niveau du baccalauréat n’est pas prêt d’être clos. Déjà en 1905, les hautes sphères de l’enseignement déploraient que le bac soit bradé depuis que le latin-grec avait perdu son rang d’épreuve par excellence. Cette année-là on avait introduit les mathématiques au même rang que les «humanités». En tout cas, les tests réalisés à l’armée dans chaque classe d’âge montrent que le niveau se maintient depuis 30 ans. Si l’orthographe semble plus boiteux ces dernières années, les élèves seraient en revanche bien meilleurs à l’oral et en… informatique. Philippe Meirieu professeur de sciences de l’éducation va même plus loin. Selon cet expert, ce n’est pas parce que de plus en plus de jeunes obtiennent cet examen qu’il est dévalorisé. Et contrairement à ce l’on entend très souvent, il soutient que le niveau monte régulièrement aussi bien dans le contenu des programmes que pour l’examen. Cette année l’université devra donc faire face à un afflux d’étudiants sans précédent. A moins que les notes attribuées aux oraux de rattrapage ne viennent rééquilibrer un peu le nombre d’inscrits potentiels.


    Par RFI

  • #2
    Voilà ! Ca c'est du taux qui peut rendre fier ! Pas un minable 51% !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Harrachi, c'est l'objectif , 80% de bacheliers
      depuis des années
      et miracle, on les a presque toujours

      Dernière modification par Absente, 11 juillet 2006, 20h56.

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      • #4
        J'ai observé que plus les lycéens font grêve, mieux ils réussissent. Portés par cette dynamique, on les retrouve dans le monde du travail à la conquête de nouvelles avancées sociales en faisant reculer la durée du travail.

        Vous allez dire vous êtes foutus ?

        Mais non ! Nous puisons dans les "minables" 51 % du Bled qui eux, ont eu le bac en suant sous le burnou, savent ce que bosser veut dire, et l'importance du travail libérateur.

        L'immigration choisie ? Oui ! Parce qu'en glandeurs et inaptes nous avons le trop plein.

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        • #5
          @harrachi

          tu pense pas que tu compare se qui un peut incomparable la ?
          je dis pas que 51% c'est géniale et qu'on doit etre heureux par se pourcentage mais comparé au 80% de la france.......
          faut pensé a voir aussi dans quel environement se font le des scores non?
          Fik ya brik....enar rahi tahtek

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          • #6
            @someone

            Je vois un peu ce que tu veux dire ey je n'y souscrit pas du tout. Pour faire simple je dirais que l'on peut être pauvre comme un érmite et réussir brillament dans ses études !
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              mais vous ne comprenez pas que c'est des scores bidons?

              ils disent que ce n'est pas vrai mais bien sûr que cela a été noté avec une très grande indulgence

              mon fils a réussi un bac S alors qu'il n'a rien fait en classe depuis 3 ans

              vos 51% en Algérie sont peut-être de vrais bacheliers!

              ici, je connais des bacheliers qui ne savent même pas qui est Jeanne d'Arc ou bien ce qu'est la Tamise tellement ils sont incultes

              depuis les années 80, le bac n'est plus ce qu'il était

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              • #8
                @harachi

                oui se que tu dis la et trés corrécte;c'est dailleur le cas de l a plus grande majorité des 51%;mais si tu vois dans quelle condition vivent les bachelier en algérie(40 par classe/ensuite quand il rentre chez eux c'est du 12 par M carré)la plus part n'ont pas de pc chez eux de l'autre coté je ne sai spas combien ils sont en classe;pour la plus part chacun sa chambre assez bien équipé ect ect
                c'est plutot de ça que je voulais parlé
                Fik ya brik....enar rahi tahtek

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                • #9
                  @someone

                  Salut,

                  Je l'avais compris mon ami et c'est ce que j'ai résume par le simple mot de "pauvreté" ! Les études ne sont pas forcément une questiond e moyens et de PC !

                  Moi même, si je ne suis pas d'une extrême pauvreté, je n'ai jamais disposé des moyens dont dispose le dérnier des européens ou de français, que ca soit à l'école ou à la maison, et pourtant je n'éprouve aucun complexe devnt le meilleur d'entre eux en car sachant bien que je ne suis ni plus intélligent, ni plus cultivé ni plus "bachelier" que lui je ne vois pas pourquoi je valerai moins juste parceque je n'ai pas eu les moyens dont il disposé pour faire des études ?!
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    Déjà en 1905, les hautes sphères de l’enseignement déploraient que le bac soit bradé depuis que le latin-grec avait perdu son rang d’épreuve
                    on est toujours entrain de regretter "le bon vieux temps".... dans 50 ans on dira encore la même chose....

                    allons, c'est juste parce que les critères de référence sont différents...
                    les élèves sont mauvais en "AURTOGRAFE" MAIS il sont bien meilleurs dans d'autres matières, matières qui n'existaient pas il y a 20 ans...

                    Mérieux a bien étudié la question..IL est assez juste dans ses réflexions.

                    de plus je trouve que ça serait dénaturer le travail des profs d'aujourd'hui qui dans l'ensemble font du bon boulot et mouillent la chemise pour nos enfants

                    ( sauf le prof de maths de ma fille qui est infernal quand il a perdu ses machts de rugby. et qu'il vient en cours avec des cocards.... )

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                    • #11
                      oui moi non plus dailleurs je ne suis pas un fariha on est d'accord mais quand tu prend les pourecentage.....tu voi trés bien que ça a bien des conséquences....
                      Fik ya brik....enar rahi tahtek

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                      • #12
                        depuis les années 80, le bac n'est plus ce qu'il était
                        C'est la même chose en Algérie.

                        Ceci dit, 51% en Algerie et 80 en France, personnellement, je ne me commettrais pas à comparer ces performances.
                        Les Français n'ont ni passé le Bac Algérien ni été évalué par les examinateurs algériens. Et inversement pour le côté des candidats algériens.

                        En revanche, pour avoir constaté les performances de mes nombreux nièces, neveux, cousins, cousines, la terminale(son équivalent) algérienne laisse beaucoup à désirer.

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