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11e anniversaire du massacre de Srebrenica

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  • 11e anniversaire du massacre de Srebrenica

    Il y a des dates qui sont comme des pieux enfoncés en plein cœur, l'Europe et chaque être peut se sentir touché. Si seulement les massacres qui sont perpétrés de part le monde servait à ce que l'on dise. Stop! Plus jamais ça. Maintenant, on sait on voit, on comprend et pourtant quel aveuglement quelle surdité et quelle amnésie enveloppent le monde.

    ====

    Quelque 50.000 musulmans de Bosnie ont participé mardi à Srebrenica (est) aux cérémonies marquant le 11ème anniversaire du massacre en 1995 d'environ 8.000 musulmans par les forces serbes bosniaques, la pire tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Des rescapés de la tragédie et des proches, venu du pays et de l'étranger, ont participé, après une prière pour les morts, à l'inhumation des restes de 505 victimes, âgées de 15 à 78 ans au moment de la tragédie.

    Les cérémonies se sont déroulées au cimetière commémoratif de Potocari, situé à l'entrée de Srebrenica.

    Après avoir été exhumées des fosses communes des alentours de Srebrenica, ces victimes ont été identifiées grâce à des tests ADN. A ce jour, des restes de 2.000 personnes ont déjà été enterrés à Potocari.

    Cette année, la commémoration a été marquée par la participation du procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte.

    Mme Del Ponte a réaffirmé sa conviction que les autorités de Serbie avaient la possibilité d'arrêter immédiatement l'ex-chef militaire des Serbes bosniaques en fuite, Ratko Mladic, inculpé pour Srebrenica, si elles le voulaient.
    Carla Del Ponte, procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, le 11 juillet 2006 à Srebrenica

    Les autorités de Belgrade pourraient arrêter Mladic "cet après-midi" si elle le souhaitaient, a-t-elle dit dans une discussion avec des rescapés.

    "Je ne peux plus rien faire, personne ne m'écoute, c'est inadmissible", a-t-elle lâché.

    Mme Del Ponte a également déploré la fuite prolongée de Radovan Karadzic, ancien chef politique des Serbes bosniaques, lui aussi inculpé par le TPI.

    "Plus personne ne le recherche", ni au niveau international ni au niveau local, a-t-elle martelé.

    Considérés comme les principaux architectes du massacre de Srebrenica, Mladic et Karadzic sont en fuite depuis leur inculpation de génocide en 1995 par le TPI.

    L'année dernière, Mme Del Ponte avait refusé de participer au 10e anniversaire du massacre "en signe de protestation" contre le fait qu'ils sont toujours en liberté.

    Un procès géant intenté devant son tribunal contre sept Serbes de Bosnie, responsables présumés de la tuerie de Srebrenica, va commencer vendredi.
    Des musulmans de Bosnie participent à l'inhumation des restes de 505 victimes du massacre de Srebrenica, le 11 juillet 2006 au cimetière de Potocari

    Dans un communiqué, le Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie, Christian Schwarz-Schilling, a déploré le "génocide perpétré sous les yeux de la communauté internationale", 50 ans après la Seconde Guerre mondiale.

    "Nous avons abandonné les victimes de ce génocide lorsqu'elles étaient encore en vie et nous allons les abandonner dans la mort, à moins d'assurer (...) que tous les coupables seront traduits devant la justice", a-t-il ajouté.

    Perpétré cinq mois avant la fin de la guerre de Bosnie (1992-1995), le massacre de Srebrenica a été qualifié de génocide par le TPI.

    Décrétée "zone de sécurité" par l'ONU en avril 1993, l'enclave était tombée le 11 juillet 1995 aux mains des forces serbes bosniaques.

    Environ 450 Casques bleus néerlandais avaient assisté à la séparation du reste de la population par des militaires serbes des hommes en âge de combattre et d'un nombre important de garçons.

    Ces hommes et ces adolescents ainsi d'autres hommes qui tentaient de s'enfuir, près de 8.000 au total, ont été tués en quelques jours et enterrés dans des dizaines de fosses communes.

    A ce jour, environ 6.000 cadavres ont été exhumés de plus de 60 fosses communes dans la région de Srebrenica. Des restes conservés dans quelque 3.500 sacs, dans une morgue spécialisée, attendent d'être identifiés.

    Par AFP

  • #2
    Que Dieu acceuille leurs âmes au paradis et vient en aide à leurs familles.

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    • #3
      C est une honte ce qui s est passe au coeur de l europe.Les americains et les europeens avaient les moyens d empecher cela,ils etaient au courant,mais pour des raisons poltiques,ils ont laisse faire.Les pays arabes musulmans ont laisse aussi faire et pourtant des gens de la meme religion qu eux se faisaient massacres.IL Y A DE QUOI D ETRE ECOEURE DE L HUMANITE APRES CELA.

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      • #4
        Oui c'est une honte pour l'europe et l'onu, une honte pour les soldats de l'onu sous la direction du general francais Bernard Janvier qui ont laisser faire ou prie la fuite

        Et les sanginaires de Mladić et Karadžić pairont un jours pour ces crimes audieux

        La commémoration :






        http://www.ssvds.org/galerie/voyage2005.html

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        • #5
          Massacre de Srebrenica
          Wikipédia, l'encyclopédie libre.


          Le massacre de Srebrenica est un épisode tragique et controversé de la guerre de Bosnie qui s'est déroulé entre le 13 et le 16 juillet 1995 près de la ville de Srebrenica. Il se rapporte au massacre d'un grand nombre d'hommes (adolescents et vieillards compris) bosniaques, par l'armée bosno-serbe du général Ratko Mladić inculpé de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et d'autres crimes de guerre.

          En raison du nombre de victimes estimé à huit mille (aujourd'hui le nombre serait même plus proche de 12000), on le considère largement comme le plus grand massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. En raison de la nature de cet événement, les chiffres, détails, et les causes exactes sont encore débattues aujourd'hui.
          Sommaire

          Prélude

          Après la dissolution de la République fédérale populaire de Yougoslavie et la guerre consécutive, les Serbes de Bosnie prirent contrôle de la majeure partie de la Bosnie orientale, conduisant une campagne de nettoyage ethnique contre les Bosniaques de la région, rapportée par des milliers de témoins oculaires et d'organismes internationaux. La ville de Srebrenica faisait partie de la poignée d'enclaves démilitarisés Bosniaques restantes dans ce secteur.

          Beaucoup de Serbes des régions périphériques et de la ville ont rejoint l'armée serbe au début du conflit, aidés par la population serbe de la région qui leur a fourni des armes et des munitions telles que des obus de mortier, allant même jusqu'à participer aux attaques pour piller et détruire les maisons bosniaques.

          Siège de Srebrenica

          En 1993, les forces serbes lancèrent une offensive massive contre la ville, forçant les défenseurs à donner leur accord au plan surveillé de démilitarisation de l'ONU, faisant de Srebrenica une zone sûre. À peu près six cent casques bleus Néerlandais de la FORPRONU ont été déployés pour protéger les citadins mais furent impliqués dans des escarmouches. Les forces bosniaques commandées par Naser Orić pouvaient conserver certaines de leurs armes et plusieurs tranchées derrière la zone sûre. Orić en a profité pour faire de nombreuses incursions vengeresses de nuit contre les villages périphériques Serbes, y compris celui de Kravica, notoirement pillé le 7 janvier (noël orthodoxe). Ces attaques ont été souvent suivies d'une vague de civils bosniaques affamés et désespérés, pour la plupart ayant subi le nettoyage ethnique, qui ont attaqué les Serbes, pillant et brûlant les maisons par vengeance tuant une centaine de personnes. Les Serbes estiment le nombre de victimes à 2 000.

          Le 4 juin 1995, le commandant des forces militaires des Nations unies en ancienne Yougoslavie, le lieutenant-général Bernard Janvier de France, a secrètement rencontré le général Mladić pour obtenir la libération des otages, dont plus de la moitié étaient français. Mladić a exigé de Janvier qu'il n'y ait plus de frappe aérienne. Cinq jours plus tard le représentant dans la région des Nations unies Takashi Akashi a déclaré que l'ONU «se conformerait strictement au principe de maintien de la paix ».

          Prise de la ville


          Le 7 juillet 1995, les forces bosno-serbes menées par le général Ratko Mladić prennent la ville. Les Néerlandais de la FORPRONU demandent une aide aérienne mais aucune n'est venue, et ceux-ci sont pris comme otages par les forces serbes. Orić avait quitté Srebrenica laissant le commandement à ses lieutenants, incitant des médias à accuser les forces bosniennes de ne pas mettre-en-œuvre une défense adéquate. La plupart des civils partent immédiatement pour la ville de Potoćari où se trouve la base militaire principale de l'ONU. D'autres civils prennent des autobus pour des territoires bosniaques.

          Fuite à travers bois


          La plupart des hommes, y compris des soldats, des vieillards et des adolescents, ont formé une colonne pour éviter les mines jusqu'à la ville bosniaque de Tuzla située à cinquante kilomètres. Estimés à 12 500 dans la tentative de fuite, ils ont rapidement été encerclés par les forces serbes qui ouvrirent le feu à l'aide de canon antiaérien et de mitrailleuses lourdes. Des centaines ont été tuées dans l'embuscade, avec beaucoup de blessés exécutés plus tard. Ceux qui ont choisi de se rendre ont été emmenés puis exécutés. Les forces serbes ont continué à poursuivre le reste du groupe, tuant des centaines jusqu'au territoire bosniaque. Les survivants témoignèrent de l'utilisation d'armes chimiques et biologiques par les forces serbes, probablement un gaz incapacitant composé de Benzilate qui désoriente les victimes et leur donne des hallucinations.

          Le nombre de tués du massacre de Srebrenica est estimé entre deux mille et dix mille (bien que certains nient l'existence du massacre). Des estimations sérieuses s'accordent sur un nombre autour de 7 500, bien que ceci ne puisse pas être confirmé. Six mille corps ont été exhumés dans la région de Srebrenica et seulement une fraction a été identifiée. En 2005, près de deux mille victimes identifiées reposent dans le cimetière du mémorial de Potocari.

          Responsabilités

          Le général bosno-serbe Ratko Mladić ainsi que le chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadžić ont tous deux été inculpés de génocide, de crimes contre l'humanité et de violations des lois et coutumes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.

          Le 2 août 2001, Radislav Krstić, un général bosno-serbe qui avait mené l'assaut sur Srebrenica au côté de Mladić, a été reconnu coupable de génocide et condamné par le TPIY à 46 ans de prison pour génocide et d'autre crime. Il fait appel de cette décision et l'accusation de génocide et rejeté, mais le tribunal retiens son role dans la complicité de génocide. Sa peine est réduite de 11 ans. [1]

          Autres témoins : Drazen Erdemovic

          Séquelles

          Après un long débat concernant l'événement au Pays-Bas, le second gouvernement Néerlandais de Wim Kok a choisi de démissionner en avril 2002 après les résultats de l'enquête officielle de l'institut Néerlandais de documentations de guerre (Nederlands Instituut voor Oorlogsdocumentatie).

          L'Enclave, une série télévisée historique en trois épisodes fut diffusée au public néerlandais en 1995 et plus tard aux États-Unis.

          En 2004, le président de la Republika Srpska (région autonome des Serbes de Bosnie) Dragan Čavić, a reconnu à la télévision que les forces de serbes ont tué plusieurs milliers de civils en violant le droit international, et a déclaré que Srebrenica était un chapitre sombre dans l'histoire des Serbes.

          Encore aujourd'hui on exhume les corps provenant de charniers afin de permettre aux familles d'enterrer dignement leurs morts et de terminer leur travail de deuil.

          Le 10 novembre 2004, le gouvernement de Republika Srpska (RS) a présenté ses excuses pour le massacre de Srebrenica et s'est engagé à traduire en justice les coupables.

          Liens externes


          * Association de soutien aux survivants de la vallée de Drina-Srebrenica
          * Acte d'accusation contre le général Ratko Mladic
          * Acte d'accusation contre le chef politique Radovan Karadzic
          * Juillets 1995-2005 - 10 ans déjà

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