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La Russie renonce à la construction de TGV
Un revers pour Alstom et la SNCF, qui espéraient profiter de ce chantier estimé à un moment donné à 100 milliards d'euros par Moscou.
«Tout ça pour ça!» C'est certainement l'expression que les dirigeants de SNCF International et ceux d'Alstom ont dû se dire en apprenant fin août que la Russie renonçait à son projet de construction de plusieurs lignes à grande vitesse, crise oblige.
Un proche du vice-premier ministre russe, Igor Chouvalov, en charge de la préparation du Mondial 2018, cité par le quotidien Vedomosti, assure que les lignes à grande vitesse ne sont pas indispensables, et qu'il suffit de construire de nouvelles lignes ordinaires et de moderniser celles qui existent déjà. «Se hâter de réaliser des projets aussi chers quand on a une crise économique mondiale est insensé», a indiqué à l'AFP une source, citant l'avis de M. Chouvalov.
Pendant des mois, les entreprises françaises avaient mis en branle leurs lobbyistes et fait preuve de persuasion auprès des dirigeants des entreprises ferroviaires russes - la RZD en particulier - pour valoriser les atouts de l'équipe tricolore composée par Bouygues, SNCF et Alstom… Finalement l'État Russe n'a pas les moyens de ses ambitions.
Le projet imaginé par Vladimir Poutine était, il est vrai, pharaonique. Un réseau de 3000 kilomètres de LGV (Ligne à grande vitesse) devait être bâti dans la perspective du Mondial 2018, qui prévoit que les matches de foot se dérouleront dans treize villes russes distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Le transport en TGV aurait facilité la circulation des touristes et montré au monde entier le bond en avant de la Russie dans le domaine de la grande vitesse ferroviaire. Le projet prévoyait la construction la ligne Moscou-Saint Petersbourg et de Moscou - Nijni Novgorod, soit près de 100 milliards d'euros d'investissement au total.
Alstom et Keolis, la filiale de transport urbain de la SNCF, tenteront de se rattraper avec les projets plus modestes de tramways à Moscou et à Saint-Pétersbourg.
Le Figaro - Sociétés : La Russie renonce à la construction de TGV
Un revers pour Alstom et la SNCF, qui espéraient profiter de ce chantier estimé à un moment donné à 100 milliards d'euros par Moscou.
«Tout ça pour ça!» C'est certainement l'expression que les dirigeants de SNCF International et ceux d'Alstom ont dû se dire en apprenant fin août que la Russie renonçait à son projet de construction de plusieurs lignes à grande vitesse, crise oblige.
Un proche du vice-premier ministre russe, Igor Chouvalov, en charge de la préparation du Mondial 2018, cité par le quotidien Vedomosti, assure que les lignes à grande vitesse ne sont pas indispensables, et qu'il suffit de construire de nouvelles lignes ordinaires et de moderniser celles qui existent déjà. «Se hâter de réaliser des projets aussi chers quand on a une crise économique mondiale est insensé», a indiqué à l'AFP une source, citant l'avis de M. Chouvalov.
Pendant des mois, les entreprises françaises avaient mis en branle leurs lobbyistes et fait preuve de persuasion auprès des dirigeants des entreprises ferroviaires russes - la RZD en particulier - pour valoriser les atouts de l'équipe tricolore composée par Bouygues, SNCF et Alstom… Finalement l'État Russe n'a pas les moyens de ses ambitions.
Le projet imaginé par Vladimir Poutine était, il est vrai, pharaonique. Un réseau de 3000 kilomètres de LGV (Ligne à grande vitesse) devait être bâti dans la perspective du Mondial 2018, qui prévoit que les matches de foot se dérouleront dans treize villes russes distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Le transport en TGV aurait facilité la circulation des touristes et montré au monde entier le bond en avant de la Russie dans le domaine de la grande vitesse ferroviaire. Le projet prévoyait la construction la ligne Moscou-Saint Petersbourg et de Moscou - Nijni Novgorod, soit près de 100 milliards d'euros d'investissement au total.
Alstom et Keolis, la filiale de transport urbain de la SNCF, tenteront de se rattraper avec les projets plus modestes de tramways à Moscou et à Saint-Pétersbourg.
Le Figaro - Sociétés : La Russie renonce à la construction de TGV