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Kerry Kennedy raconte la brutalité de la police secrète marocaine

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  • Kerry Kennedy raconte la brutalité de la police secrète marocaine

    À peine sa visite au Sahara occidental achevée, Kerry Kennedy, présidente du Centre Robert F. Kennedy (Centre RFK) pour la justice et les droits de l’Homme, a choisi le site internet américain Huffington Post pour publier son premier témoignage. Dans une contribution, elle décrit sans équivoque les méthodes des services de renseignement du gouvernement marocain pour contrôler les manifestations de certains activistes sahraouis.

    Kerry Kennedy, qui a quitté Alger le vendredi 27 août après une visite dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, s’était rendue quelques jours plus tôt dans la ville d’El Ayoun, au Sahara occidental occupé. C’est dans cette localité que la fille de Robert F. Kennedy s'est retrouvée directement confrontée à ce qu’elle nomme « une poignée de brutes ».

    Elle raconte comment ces hommes sont intervenus au moment où sa fille Maria tentait de photographier le passage à tabac de Soukaina Jed Ahlou, la présidente du Forum des femmes sahraouies. « Au moment où Maria les prenait en photo, ils ont essayé de dissimuler leurs visages. Deux de ces brutes se sont mises devant les vitres de notre voiture, bloquant en partie ce que nous pouvions voir du passage à tabac. Le troisième d’entre eux a insulté Maria et a saisi de la main son appareil photo ».

    Les hommes qui sont intervenus ne sont pas des inconnus pour les membres de la délégation du Centre RFK. Aminatou Haidar, lauréate du Prix RFK des droits de l’Homme en 2008, a reconnu l’un d’eux comme étant Al Hasoni Mohamed, le même homme qui avait interpellé son fils de treize ans en lui lançant : « je vais te violer jusqu’à ce que tu sois paralysé ! »

    L’intimidation verbale et physique a, semble‑t‑il, accompagné Kerry Kennedy et ses collègues tout au long de leur périple. Soukaina Jed Ahlou sera finalement conduite dans un hôpital où Kerry Kennedy retrouvera, quelques heures après l’incident, « une victime ensanglantée et meurtrie ». Le Bureau régional du gouvernement marocain, raconte Kerry Kennedy, a déclaré que Jed Ahlou n’avait pas été agressée et que cet incident n’était qu’une simple mise en scène.

    Pourtant, explique Mme Kennedy, « pour nous, cela ne ressemblait pas à une mise en scène. Ses blessures, ses hématomes et son visage exsangue semblaient bien réels […] Nous sommes ici pour une semaine […] Nous avons eu un aperçu de ce qui se passe dès le premier jour ; il en reste encore sept ».tsa

  • #2
    Les répressions des forces marocains contre le peuple sahraoui dans territoires occupé au sahara occidental pendant la visite de Kerry Kennedy

    Laayoune Occupé Sahara Occidental



    Laayoune Occupé Sahara Occidental

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