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Pour maîtriser les délinquants dangereux agissant souvent sous l’impulsion des psychotropes lors de leur arrestation, les éléments de la sûreté de wilaya de Annaba ont été autorisés à utiliser le Taser.
Les dernières agressions ayant secoué la ville de Annaba ont poussé la sûreté de wilaya à revoir son mode d’intervention, apprend-on de sources sécuritaires. D’autant plus que plusieurs éléments de la police locale ont été attaqués par des voyous à l’arme blanche, voire au cocktail Molotov, lors de leur intervention. Ainsi, pour maîtriser les délinquants dangereux agissant souvent sous l’impulsion des psychotropes lors de leur arrestation, les éléments de la sûreté de la wilaya de Annaba ont été autorisés à utiliser le Taser (Thomas Appleton’s, Swift’s Electrical Rifle).
Pour assurer leur sécurité et maîtriser les dangereux malfrats, les agents des Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) ont tous été dotés d’un Taser. «Cette arme, à impulsions électriques, est conçue pour immobiliser brièvement la personne touchée de façon à ce que les policiers puissent intervenir et procéder à son arrestation», expliquent les mêmes sources.
Aussi, des brigades en tenue civile ont été dépêchées dans la cité place d’Armes (vieille ville), où elles assurent une présence H24. En conséquence, le calme est revenu et l’annonce de l’utilisation du Taser a d’ores et déjà dissuadé plus d’un bandit à sévir. Selon toujours nos sources, la deuxième sûreté urbaine qui veille sur ce quartier chaud n’a enregistré, depuis, aucune plainte. Même les commerçants implantés dans la vieille ville sont en contact permanent avec les services de sécurité à l’effet de dénoncer tout mouvement suspect des agissements de délinquants.
Par ailleurs, un bilan officiel d’activité de la police judiciaire indique : «Plus de 5600 mandats de justice, dont des mandats d’arrêt, d’amener et de recherche, ont été exécutés, depuis un an, par les services de la sûreté de wilaya de Annaba. Ces mandats ont concerné des individus recherchés pour différents délits et crimes commis à l’encontre des biens et des personnes dans la wilaya de Annaba.» Il y a une semaine, faut-il le rappeler des familles, attablées sur la terrasse en train de déguster des glaces, ont été agressées par des dizaines de voyous armés de sabres, couteaux, gourdins et bombes lacrymogènes.
Des véhicules stationnés aux abords du cours de la Révolution, la plus importante place publique de la wilaya, ont été saccagés. Sur les 19 individus arrêtés par la police au lendemain de cet incident, 6 «seulement» ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur près le tribunal de Annaba. Le reste a été relâché après avoir été soumis à un contrôle judiciaire ou à comparaître prochainement suite à une citation directe.
Mohamed Fawzi Gaïdi
el watan
Les dernières agressions ayant secoué la ville de Annaba ont poussé la sûreté de wilaya à revoir son mode d’intervention, apprend-on de sources sécuritaires. D’autant plus que plusieurs éléments de la police locale ont été attaqués par des voyous à l’arme blanche, voire au cocktail Molotov, lors de leur intervention. Ainsi, pour maîtriser les délinquants dangereux agissant souvent sous l’impulsion des psychotropes lors de leur arrestation, les éléments de la sûreté de la wilaya de Annaba ont été autorisés à utiliser le Taser (Thomas Appleton’s, Swift’s Electrical Rifle).
Pour assurer leur sécurité et maîtriser les dangereux malfrats, les agents des Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) ont tous été dotés d’un Taser. «Cette arme, à impulsions électriques, est conçue pour immobiliser brièvement la personne touchée de façon à ce que les policiers puissent intervenir et procéder à son arrestation», expliquent les mêmes sources.
Aussi, des brigades en tenue civile ont été dépêchées dans la cité place d’Armes (vieille ville), où elles assurent une présence H24. En conséquence, le calme est revenu et l’annonce de l’utilisation du Taser a d’ores et déjà dissuadé plus d’un bandit à sévir. Selon toujours nos sources, la deuxième sûreté urbaine qui veille sur ce quartier chaud n’a enregistré, depuis, aucune plainte. Même les commerçants implantés dans la vieille ville sont en contact permanent avec les services de sécurité à l’effet de dénoncer tout mouvement suspect des agissements de délinquants.
Par ailleurs, un bilan officiel d’activité de la police judiciaire indique : «Plus de 5600 mandats de justice, dont des mandats d’arrêt, d’amener et de recherche, ont été exécutés, depuis un an, par les services de la sûreté de wilaya de Annaba. Ces mandats ont concerné des individus recherchés pour différents délits et crimes commis à l’encontre des biens et des personnes dans la wilaya de Annaba.» Il y a une semaine, faut-il le rappeler des familles, attablées sur la terrasse en train de déguster des glaces, ont été agressées par des dizaines de voyous armés de sabres, couteaux, gourdins et bombes lacrymogènes.
Des véhicules stationnés aux abords du cours de la Révolution, la plus importante place publique de la wilaya, ont été saccagés. Sur les 19 individus arrêtés par la police au lendemain de cet incident, 6 «seulement» ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur près le tribunal de Annaba. Le reste a été relâché après avoir été soumis à un contrôle judiciaire ou à comparaître prochainement suite à une citation directe.
Mohamed Fawzi Gaïdi
el watan