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Un rendez-vous à l’ombre de la présidentielle

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  • Un rendez-vous à l’ombre de la présidentielle

    Comme prévu, Abdelaziz Bouteflika a procédé, hier samedi, à la convocation du corps électoral pour la tenue des élections locales pour le jeudi 29 novembre 2012, annonce faite via un communiqué faisant état de la signature du décret présidentiel officialisant la question.
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    Annoncé précédemment par le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, lors de son passage au forum du quotidien Liberté, ce n’était donc plus qu’une formalité, mais qui donnera le coup de starter officiel au lancement de la précampagne électorale qui engagera quasiment l’ensemble des partis politiques qui se disputeront des sièges dans les 48 Assemblées populaires de wilaya et 1 541 Assemblées populaires communales.

    Ce rendez-vous électoral du 29 novembre, intermédiaire entre des législatives fortement redoutées au plus haut niveau du pouvoir et une présidentielle 2014, qui, en définitive, est la seule échéance politique majeure que tout le monde attend, n’emballe ni les partis ni les électeurs. Encore moins les médias, bien sûr. D’ailleurs, cette fois-ci, Bouteflika s’est suffi du strict minimum : convoquer le corps électoral. Il confie le reste au gouvernement Ouyahia qui réunit dès aujourd’hui, dimanche, la Commission nationale des élections avant d’attaquer, mercredi prochain, au cours de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif, la révision de la loi électorale.

    Une révision qui ciblera deux points essentiels : réduction de 7 à 5% du taux minimum de voix exprimées pour chaque liste électorale pour pouvoir prétendre à l’obtention de sièges aux assemblées élues. En second lieu, le gouvernement reverra la procédure d’élection du président de l’APC. Deux détails qui risquent de provoquer une vive protestation du FLN mais qui n’auront aucune peine à être «avalisés», en réunion du gouvernement d’abord, en Conseil des ministres ensuite et au Parlement enfin. Pour la simple raison qu’il s’agit là de directives de Bouteflika en personne. Sur un tout autre plan, cette élection, qui verra la participation de tous les partis, notamment les nouveaux, va revêtir un seul intérêt politique qui est l’état d’avancement du processus de désintégration du courant islamiste.

    Abdellah Djaballah, humilié comme jamais le 10 mai dernier, a disparu, depuis, de tous les «radars», tandis que le MSP d’Abou-Djerra Soltani, réduit lui aussi à un parti quelconque à l’issue des législatives déjà, a subi entre temps une autre dissidence, la plus importante depuis sa naissance sous la forme de l’association El Irchad Oual Islah conduite par l’ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Le nouveau parti de ce dernier a réussi jusque-là et en si peu de temps à capter d’innombrables cadres du MSP mais surtout des bailleurs de fonds qui arrosaient, jadis, les caisses du mouvement de Soltani. Hier à l’abri du besoin, le MSP trouve de plus en plus de mal à honorer de modestes factures d’hôtels…

    Kamel Amarni, le soir
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