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BP Algérie dans le capital de l'IAP ?

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  • BP Algérie dans le capital de l'IAP ?

    Les investissements de BP en Algérie sont importants. Nous avons lors du sixième round en matière d’exploration gagné trois nouveaux blocs. Nous allons investir, dans les trois ans qui viennent, 300 millions de dollars dans l’exploration, (dans la recherche d’hydrocarbures dans ces trois blocs), nous venons de mettre en service, en partenariat avec Sonatrach et Statoil, les gisements de gaz d’In-Amenas (qui produiront à partir de septembre prochain 9 milliards de m3/an de gaz et 50 000 barils/jour de liquides, précisément du condensat et du GPL). Les gisements de gaz d’In-Salah exploités avec Sonatrach et Statoil sont en production depuis deux ans (ils produisent 9 milliards de m3 annuellement).

    Nos investissements futurs dépendent des appels d’offres. Nous sommes prêts à y regarder de plus près. Nous nous intéressons particulièrement au potentiel gazier de l’Algérie. On est en benchmarking. Les compagnies internationales concurrentes nous regardent de près”, a déclaré, à Liberté, un responsable de BP Algérie. En clair, les compagnies pétrolières suivent de près les activités de BP en Algérie. Ce major, parmi les premiers groupes pétroliers dans le monde, a misé sur l’Algérie, dans un contexte politique difficile, à une époque où peu d’investisseurs osaient s’aventurer dans le pays. Le P-DG de BP, Lord Browne, en signant en 1995 avec Sonatrach le contrat de développement des gisements d’In-Salah a visé juste. Aujourd’hui, ce gisement procure annuellement des centaines de millions de dollars de revenus. Les productions d’In-Amenas et d’In-Salah cumulées, BP contribue à plus de 20% des exportations algériennes de gaz.

    BP exploite également en partenariat avec Sonatrach le gisement de brut de Rhourde El-Baguel. Il s’agit d’augmenter le taux de récupération de ce champ considéré comme l’un des plus importants du pays. Sonatrach s’est également associée avec BP pour une réservation de capacité dans le terminal d’Isle of Grain en vue de commercialiser jusqu’à 5 milliards de m3 de gaz annuellement en Grande-Bretagne. Il faut savoir que BP a entamé, par ailleurs, les travaux sismiques sur les trois blocs d'exploration pétrolière qu'elle avait remportés en Algérie, à l'issue du 6e appel d'offres lancé en avril 2005 par Sonatrach, a indiqué le directeur général de BP Algérie, M. Akli Brihi. “Nous avons commencé les travaux sismiques sur les trois blocs depuis avril 2006 et nous pensons les terminer en une année”, a dit M. Brihi en marge d'une cérémonie de remise de diplômes à la promotion “projet Force” de jeunes entrepreneurs et d'autres promotions de techniciens supérieurs et d'ingénieurs d'affaires, que l'entreprise a parrainées. Ces trois blocs, qui sont ceux de Hassi-Matmat (Bassin d'Illizi), du sud-est d'Illizi et de Bourarhet-Sud (bassin d'Illizi), avaient été remportés par BP pour un montant d'investissement de 49 millions de dollars.

    Dans son intervention devant les nouveaux diplômés, sortis de l'école de formation en techniques de gestion (EFTG) et du centre de conseil et de création d'entreprises (CCE), il a souligné l'implication de sa compagnie non seulement dans le pétrole et le gaz en Algérie, mais également dans le développement durable à travers “un investissement social au bénéfice des communautés locales, là où nous opérons”. Les actions de cette politique de l'entreprise sont centrées sur les domaines de l'éducation, de l'accès à l'énergie et du développement de l'entreprise à travers ce “projet Force”. Le “projet Force”, dans lequel a été associé également l'Ansej et qui consistait à prendre en charge la formation de jeunes promoteurs afin qu'ils puissent créer leurs propres entreprises, “a donné des résultats qui incitent à poursuivre l'expérience et à l'étendre à d'autres jeunes”, a soutenu M. Brihi. Il a, par ailleurs, annoncé que BP Algérie est en train d'étudier une éventuelle prise de participation dans le capital de la SPA Algerian petroleum Institut (IAP). Le capital de cet institut de 1,5 milliard de DA est détenu par Sonatrach 82%, Statoil 10% et Naftec et Naftal à raison de 4% chacun. L’Algérie entend augmenter ces quantités à moyen terme, dans un marché appelé à connaître une importante expansion, en raison de la montée des importations britanniques de gaz, due au déclin des champs de la mer du Nord.

    Source: Liberté
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