Un dirigeant du PJD appelle ses militants à une « intifada » contre le Makhzen
Rabat.- Abdelaziz Aftati, le député d’Oujda et dirigeant du Parti de la justice et du développement (PJD), dont le patron est Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement marocain, a appelé les militants de son parti à une intifada (soulèvement) contre le Makhzen.
Cette déclaration incendiaire vient après l’interdiction faite par le wali de Tanger de la cérémonie de clôture du congrès de la jeunesse du PJD. Une cérémonie où devait prendre la parole Benkirane, qui est théoriquement le patron du … wali de Tanger.
Selon la constitution « démocratique » marocaine et les lois en vigueur dans ce pays, le wali de Tanger répond au ministre de l’intérieur, Mohand Laenser, qui lui-même répond au chef du gouvernement, M. Benkirane.
Pourtant, le wali de Tanger a bien interdit de parole le chef du gouvernement et chef de la majorité gouvernementale.
Le sentiment d’humiliation est si grand chez les cadres du PJD que le ministre de la justice et des libertés (sic), le pjdiste Mustapha Ramid, est sorti de sa réserve traditionnelle pour dénoncer publiquement cette « interdiction qui n’a aucun fondement juridique, est insensé et irresponsable ».
On retient son souffle, bien sûr, mais depuis quand le Makhzen s’est conformé aux « fondements juridiques » de ce pays et ne s’est pas comporté de manière « insensé et irresponsable » ?
Demainonline
Rabat.- Abdelaziz Aftati, le député d’Oujda et dirigeant du Parti de la justice et du développement (PJD), dont le patron est Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement marocain, a appelé les militants de son parti à une intifada (soulèvement) contre le Makhzen.
Cette déclaration incendiaire vient après l’interdiction faite par le wali de Tanger de la cérémonie de clôture du congrès de la jeunesse du PJD. Une cérémonie où devait prendre la parole Benkirane, qui est théoriquement le patron du … wali de Tanger.
Selon la constitution « démocratique » marocaine et les lois en vigueur dans ce pays, le wali de Tanger répond au ministre de l’intérieur, Mohand Laenser, qui lui-même répond au chef du gouvernement, M. Benkirane.
Pourtant, le wali de Tanger a bien interdit de parole le chef du gouvernement et chef de la majorité gouvernementale.
Le sentiment d’humiliation est si grand chez les cadres du PJD que le ministre de la justice et des libertés (sic), le pjdiste Mustapha Ramid, est sorti de sa réserve traditionnelle pour dénoncer publiquement cette « interdiction qui n’a aucun fondement juridique, est insensé et irresponsable ».
On retient son souffle, bien sûr, mais depuis quand le Makhzen s’est conformé aux « fondements juridiques » de ce pays et ne s’est pas comporté de manière « insensé et irresponsable » ?
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