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Des pays continuent de verser des rançons

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  • Des pays continuent de verser des rançons

    Faisant fi des résolutions de l’ONU des pays continuent de verser des rançons

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 17 décembre 2009 la résolution 1904 criminalisant le payement des rançons.C’était une étape supplémentaire dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme en misant sur le tarissement des ressources financières des organisations terroristes.

    Ainsi, après les résolutions 1373 et 1267 qui ciblaient les comptes bancaires utilisés par ces groupes, la 1904 ajoute à l’obligation faite aux Etats membres de l’ONU de «bloquer sans délai les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités,… (mesure 1 a)», la mesure n°5 «confirme également que les prescriptions de l’alinéa a du paragraphe 1 ci-dessus visent également le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la liste».


    Donc, selon cette résolution, il est strictement interdit aux Etats membres de verser de l’argent aux entités terroristes même pour la libération d’otages.

    Mais la réalité sur le terrain est toute autre.

    Signataires de ladite résolution, plusieurs Etats, particulièrement occidentaux, continuent de verser «sous le manteau», des sommes considérables aux ravisseurs. Pas plus tard que le 18 juillet 2012, soit près de trois années après la résolution 1904, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), après avoir libéré trois otages européens (deux espagnoles et une italienne) kidnappées le 23 octobre 2011 dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf, se félicitait d’avoir obtenu «une rançon considérable». «Nous avons eu 15 millions d’euros pour la libération des trois otages et nous avons également obtenu la libération d’un combattant emprisonné en Mauritanie», révélait à l’AFP le porte- parole du Mujao, Walid Abou Sahraoui. Ces informations, bien évidement, ne seront jamais confirmées par aucune source officielle.

    Il faut dire que la conjugaison des efforts internationaux pour empêcher l’accès des groupes terroristes aux financements, ainsi que la lutte contre la contrebande et le trafic international de drogue, ont conduit ces derniers à se lancer pleinement dans l’activité «juteuse» de la prise d’otage. Un chantage qui rapporte gros. Profitant de l’effet médiatique et de la pression de l’opinion publique des Etats origines des otages, les ravisseurs savent qu’à un moment ou un autre des négociations, la rançon sera payée, plus pour des considérations politiques qu’humanitaires. Car s’il était réellement question de raisons humanitaires, comment pourrait-on occulter le fait que l’argent versé aux terroristes servira à semer la mort et la désolation ?

    Pour le versement de rançon pour un seul otage, ce sont des dizaines d’autres paisibles êtres humains qui perdront la vie, dans les zones où activent ces hordes de sanguinaires. La vie d’un Occidental vaut-elle plus que celle de dizaines d’habitants des zones de conflits ?!

    Par ces pratiques, ces pays qui versent les rançons se rendent coupables de soutien aux groupes terroristes. Non contents de faire fi des résolutions onusiennes, ils se rendent ainsi indirectement coupables de crimes contre l’humanité et, cela, que ces versements soient reconnus ou pas.

    par la Tribune

  • #2
    Par ces pratiques, ces pays qui versent les rançons se rendent coupables de soutien aux groupes terroristes.

    *le problème le plus grave qu un seul pays-etat voyou dans la région qui fait l intermédiaire et la médiation pour le payement des rançons...connu et félicité par l Espagne ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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