Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Norvégiens, nouveaux rois du pétrole

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Norvégiens, nouveaux rois du pétrole

    A contre-courant du reste de l’Europe, le royaume se réjouit des hausses de prix à la pompe. La découverte d’un nouveau gisement pourrait rapporter entre 12 et 24 milliards d’euros.

    Par ANNE-FRANÇOISE HIVERT Correspondante en Scandinavie
    Si les Français se plaignent de la hausse des prix à la pompe, les Norvégiens, eux, se frottent les mains. L'équation est simple: plus les cours du brut augmentent, plus la pétromonarchie scandinave s’enrichit. Septième exportateur et quatorzième producteur de pétrole au monde, la Norvège produit en moyenne 2 millions de barils par jour, soit autant que ce que consomment quotidiennement les Français. Et le royaume est loin d'être à sec: le géant Statoil, contrôlé à 70% par l’Etat norvégien, vient d’annoncer la découverte d’un nouveau gisement, dans les eaux de la mer du Nord. Baptisé Geitungen, il pourrait rapporter entre 92 et 178 milliards de couronnes, soit entre 12 et 24 milliards d’euros.
    Depuis Stavanger, cœur de l’industrie pétrolière norvégienne, sur la côte ouest du royaume, où se sont retrouvés la semaine dernière tous ceux qui comptent dans le secteur au niveau mondial, le patron de Statoil, Helge Lund s’est félicité, reconnaissant: «Je dois admettre qu’il n’y a pas si longtemps, je ne pensais pas que nous trouverions du pétrole en de telles quantités dans une région de la mer du Nord qui est explorée depuis les années 60.» Les experts étaient unanimes: la production avait atteint son pic en 2000. Désormais, elle ne ferait que diminuer. Pour preuve: aucune compagnie n’avait fait de découverte significative depuis des années.
    «La moitié des forages se concluaient par une découverte, mais les activités d’exploration étaient en chute libre depuis 2000», raconte Sissel Eriksen, chef de l’exploration au Directoire du pétrole à Oslo. Le gouvernement a alors décidé de modifier les conditions d’attribution des concessions. L’objectif: relancer l’exploration en encourageant les grosses entreprises à effectuer des forages dans des zones où elles étaient jusque là restées inactives et en incitant des compagnies plus petites à se lancer dans l’exploration de zones considérées comme peu rentables par les grosses entreprises.
    Technologies. Les efforts ont fini par payer: en deux ans, Statoil a découvert huit gisements majeurs, dont celui de Johan Sverdrup, à quelques kilomètres seulement de Geitungen, qui compte parmi les dix découvertes les plus significatives de l’histoire de l’industrie pétrolière norvégienne. Et c’est sans compter avec l’augmentation de la production, dans les champs déjà en exploitation: «Grâce au développement de nouvelles technologies, nous avons réussi à augmenter la récupération du pétrole, avec un taux de 50%, que nous espérons pousser à 60%, contre 35% dans le reste du monde», explique Ola Anders Skauby, porte-parole de Statoil.
    Pour la Norvège, c’est une très bonne nouvelle. Car si le royaume scandinave de près de 5 millions d’habitants est aujourd’hui un des pays les plus riches du monde, c’est à ces sous-sols qu’il le dit. A elle seule, l’industrie pétrolière représente la moitié des exportations du pays et contribue à plus d’un quart de son PIB. Cette année, la Norvège table sur un taux de croissance de près de 3%. Le chômage y est inexistant, au point même que le pays souffre d’un manque de main-d’œuvre qualifiée. L’an dernier, les revenus ont augmenté de 4%. Rien d’inhabituel dans un pays où le salaire moyen tourne autour de 40 0000 couronnes (soit 55 000 euros) par an et par habitant.
    La crise, on ne connaît pas. «Notre cycle économique est à l’inverse de celui des autres pays. Quand le prix du pétrole augmente, cela crée un boom pour notre économie», explique l'économiste Steinar Juel. Seul risque: la surchauffe. Mais la Norvège a pris ses précautions, en 1990, avec la création d’un fonds de pension public, sur lequel elle transfère l’excédent de ses recettes pétrolières. Le gouvernement n’est autorisé qu'à y ponctionner 4% par an pour équilibrer les comptes de l’Etat. Cette année, ce ne sera même pas nécessaire tellement l'économie norvégienne se porte bien, précise Steinar Juel.
    En direct. Destiné à financer les retraites et assurer l’avenir des générations futures, le fonds de pension norvégien est devenu l’an dernier le premier fonds souverain au monde. Il détient 1% des actions mondiales. Sur le site de la Banque de Norvège, la population du pay peut suivre en direct l'évolution de leur manne financière, investie en actions et obligations internationales. Vendredi soir, à minuit, sa valeur dépassait 3615 milliards de couronnes (près de 500 milliards d’euros). Si le fonds a récemment pâti de la crise financière européenne, ainsi que de mauvais placements, notamment avec l’achat d’actions Facebook, son avenir est assuré: entre un quart et un tiers des réserves pétrolières norvégiennes restent à découvrir.
    liberation
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bonsoir,

    Leur niveau de vie est le plus élevé en Europe depuis longtemps.Houma au moins benne 3alihoum

    Commentaire


    • #3
      pays béni par DIEU pour lequel le pétrole est une manne méritée

      travailleurs, disciplinés les Norvégiens sont riches de leurs hommes et de leurs traditions avant la cerise sur le gâteau ne leur soit tombée sur la tête

      ou en sommes nous avec les accords de pêche passés avec eux ?

      je n'ai toujours pas vu de poisson provenant de chez eux à la Bastille ni de RAPALA chez mon fournisseur d'accessoires de pêche.

      Commentaire


      • #4
        y'a pas de petrole en norvege mais il ya des reservoirs d'essences..les compgnies petrolière preferen ces zones securisés pour distillé leur produits..il se peut que le petrole est saoudien irakien ou meme algerien..

        Commentaire

        Chargement...
        X