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Abdelaziz Bouteflika : au moins une prière pour les absents

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  • Abdelaziz Bouteflika : au moins une prière pour les absents

    Un pardon qui conduit à l’oubli, ou même au deuil, ce n’est pas, au sens strict, un pardon. Celui-ci exige la mémoire absolue, intacte, active – et du mal et du coupable". Jacques Derrida


    Que fera Bouteflika après cet ignoble assassinat ?
    Si l’on considère l’"existence" de Bouteflika dans ce qu’on le distingue comme le nec plus ultra du diplomate algérien, eh bien l’assassinat du vice-consul Tahar Touati, suite à l’échec des négociations entamées avec le Mujao après l’enlèvement du groupe consulaire de Gao conséquemment à l’arrestation des trois activistes islamistes à Ghardaïa, constitue une véritable déconfiture, non seulement dans son histoire du prestige personnel, si l’on se rappelle l’aura quasi planétaire qu’il détenait dans ce domaine du temps du Conseil de la révolution sous le règne de Houari Boumediene, mais aussi et surtout dans la fonction qu’il occupe officiellement en tant que chef d’Etat, de président de la République "élu" par le peuple.

    Au commencement la généralisation du pardon

    Dès le départ en sa qualité de premier responsable de la sécurité des patrimoines de la nation et des individus, avant l’entame du troisième millénaire, il agit ouvertement et univoquement sur une démarche "pardonnatrice" de grands crimes commis sciemment, souvent en masse et dans l’horreur, contre les citoyens et les citoyennes, contre leur honneur et leur dignité, en sus de leur sang et de leurs peines, contre les avis les plus argumentés, internes et externes. Il prône le discours de la repentance du genre du plus dédramatisant, parfois lyrique, afin d’entraîner le sentiment national pacifique, voire patriotique, vers les chemins sécuritaires qu’il espère résoudre définitivement. Des opinions croyaient, alors, qu’il "savait" où il mettait les pieds car, probablement, informé des plus fins secrets de la menace, elles marchent dans son sillage, sur le plan administratif, politique et militaire même. "Je ferai la paix !" qu’il répéte à chaque occasion par trois fois, va s’expliquer petit à petit par un extraordinaire renforcement des forces de police dans les villes et dans les campagnes sous l’auspice de Yazid Zerhouni, cette espèce de Tonton-Macoute-homme du monde qui finit par faire de l’ombre à tous les grands commis chefs et au chef de l’Etat lui-même ; mais qui se casse la gueule dans l’assassinat rocambolesque du chef de la Sûreté nationale dans son bureau de Bab-El-Oued.

    Pendant que les centaines de parents des disparus défilent ou siègent devant les sites des autorités, des attentats sporadiques, ici et là, ne manquent pas de rappeler la pérennité active des groupes armés quand bien même leur menace la plus accrue se manifeste ouvertement plutôt vers les contrées sahariennes où se tapit la tête pensante de ce que désormais on appelle Al Qaïda du Maghreb islamique que déjà d’aucuns redoutent que ce ne soit la création des services marocains sous la forme d’une double réponse pour faire craindre sur les ressources naturelles de l’Algérie et sur les frontières méridionales et comme revanche à l’attentat sanglant orchestré par une fusillade au fusil mitrailleur dans le hall de l’hôtel Asni de Marrakech, le 24 août 1994 et considéré "après enquête minutieuse" comme étant l’œuvre des services algériens, visant le revenu national marocain le plus sûr, symbolisé par les installations touristiques dans la porte du sud du royaume, et du coup de dire aussi que la menace meurtrière islamiste n’épargne pas le Maghreb dans ses variantes géographiques.

    Vengeance ou manipulation

    A cette époque, le prince héritier, aujourd’hui Mohamed cinquième du nom, était le chef suprême de la sécurité de l’Etat et du royaume et cet attentat, il le voyait par le biais du regard de son père Hassan II comme un acerbe affront sur sa personne – parmi ses biographes « "libres" certains pensent que le souverain est doté d’un faculté de rancune sans doute plus rude et patiente que celle de papa. Il aurait supposé posséder un ticket gagnant avec l’avènement de Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays frère ennemi – il avait vu de ses yeux dans quel état de désolation morale était le nouveau maître voisin au cours de la cérémonie funèbre se son cher père. Il patiente les déroulements des épisodes "traités" du Sahara occidental jusqu’au revers du soutien algérien sans réserve au représentant spécial de Ban Ki Moon, Christopher Ross, supposé pro Polisario par Rabat, maintenu par l’Onu à son poste, surtout après la "cruelle" visite de Kerry Kennedy – la digne fille de Robert sénateur de New York et assassiné en juin 1968 à Los Angeles, frère de John Fitzgerald - invité par la RASD, sous la bénédiction de l’autorité algérienne bien relevée par la presse internationale. Après son "malgré les violations des droits de l’homme et les humiliations dont vous êtes victimes, vous êtes restés debout !" adressé aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, la tannée sur ce coup-là de la bataille médiatico-diplomatique est assez cuisante pour la partie marocaine. La propagande a beau tuyauter sur un retentissant attentat sur la personne de la pacifiste américaine, la victoire algéro-saharienne a fait le tour du monde et est enregistrée avec brio sur le carnet des futurs rendez-vous onusiens.

    Une prière pour les absents

    Seulement la tragédie est là qui se joue de l’Algérie par la faute de ses chefs. Cette petite lutte remportée dans le concert de la politique internationale, qui, en vérité, ne ressort d’aucun résultat sur le terrain du concret, ni pour le Polisario, ni pour l’Algérie, ni aussi contre l’intérêt chérifien, elle va, a contrario, droit aller assommer le psychologique algérien dans la volonté de sa garantie sécuritaire tant philosophée par le chef de l’Etat. Et d’un on kidnappe ses représentants à l’étranger avec la facilité la plus déroutante, qui insinuerait que l’Algérien officiel ne peut pas être tranquille hors des frontières de son pays, et de deux on commence par les exécuter par ce que n’importe qui de vaquant dans la voyoucratie ne peut pas comprendre qu’un président habitué au "pardonnement" à coup de gros pognon ne casque pas pour le salut de quelques pauvres diplomates que seul le bon dieu sait entre quelles mains ils sont détenus.

    Il reste maintenant à savoir ce qu’il compte faire pour sauver la peau des malheureux fonctionnaires encore en vie dans les confins du Sahel, les officiels des puissances occidentales jusqu’à hier n’arrêtant pas de discourir sur les intérêts urgents dans cette région du monde, ne disent pas un mot sur cette assassinat d’otage et Abdelaziz Bouteflika fait de même. Que ses électeurs, au moins ce qui croient à sa concorde dont peut-être les parents des diplomates ravis – en premier lieu ceux-là qui pleurent Tahar Touati – le voient à la limite lever les mains vers le ciel et faire une prière.

    Nadir Bacha
    Coucher du soleil à Agadir

  • #2
    curieux l'oubli de la guerre du Mali depuis ce qui se trame en Syrie

    l'assassinat du diplomate algérien relance les débats pour mieux envenimer les affaires entre Algériens

    désigner notre alité d'El Mouradia comme responsable...

    pour celà il faut la haine de tout ce que les Algériens entreprennent

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    • #3
      C'est bloog , certainement .

      Car ce monsieur fait dans le lyrisme d'abord

      Dès le départ en sa qualité de premier responsable de la sécurité des patrimoines de la nation et des individus, avant l’entame du troisième millénaire, il agit ouvertement et univoquement sur une démarche "pardonnatrice" de grands crimes commis sciemment, souvent en masse et dans l’horreur, contre les citoyens et les citoyennes, contre leur honneur et leur dignité, en sus de leur sang et de leurs peines, contre les avis les plus argumentés, internes et externes. Il prône le discours de la repentance du genre du plus dédramatisant, parfois lyrique, afin d’entraîner le sentiment national pacifique, voire patriotique, vers les chemins sécuritaires qu’il espère résoudre définitivement. Des opinions croyaient, alors, qu’il "savait" où il mettait les pieds car, probablement, informé des plus fins secrets de la menace, elles marchent dans son sillage, sur le plan administratif, politique et militaire même. "Je ferai la paix !" qu’il répéte à chaque occasion par trois fois, va s’expliquer petit à petit par un extraordinaire renforcement des forces de police dans les villes et dans les campagnes sous l’auspice de Yazid Zerhouni, cette espèce de Tonton-Macoute-homme du monde qui finit par faire de l’ombre à tous les grands commis chefs et au chef de l’Etat lui-même ; mais qui se casse la gueule dans l’assassinat rocambolesque du chef de la Sûreté nationale dans son bureau de Bab-El-Oued.

      Pour ensuite , faire semblant d'écorcher le Maroc , pour mieux revenir en force sur le probléme des otages .

      Veut-il que l'Algerie paie des rançons aux terroristes .

      Il doit certainement toucher des dividendes pour leur faire de la publicité .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        C'est bloog , certainement
        non c'est le Main DZ
        Coucher du soleil à Agadir

        Commentaire


        • #5
          non c'est le Main DZ
          Pire encore .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Pour ensuite , faire semblant d'écorcher le Maroc , pour mieux revenir en force sur le probléme des otages .

            Iska
            Tu appelles ça écorcher ?

            Il ne parle même plus du Mujao comme les torchons algériens mais carrément d'Al qaida au Maghreb alors que tout le monde s'accorde à dire que ce sont les membres de l'ex GSPC et l'ex GIA après leur repli au sahara et au Sahel .

            "Calomniez, calomniez, il en restera toujours "

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            • #7
              keazy
              non c'est le Main DZ
              Nadir Bacha=Nadera Bouazza=Le Matin DZ=Slate Afrique = Aujourd'hui le Maroc = Aujourd Hui le Mekhnez = KHI KHI (Khalid Hachichi Idrissi )=MAP=Fumeurs de Moquette !!!!!!!!!!
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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