En Algérie,les enseignants des trois paliers rejoignent aujourd’hui leurs postes au niveau des établissements du territoire national. Si le ministre de l’Education s’est dit satisfait du fait qu’aucun mouvement de protestation ne soit annoncé, le corps enseignant et les encadreurs du secondaire évoquent, pour leur part, la problématique de la surcharge des classes qui risque de miner cette rentrée.
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Finies les vacances pour les enseignants qui reprennent aujourd’hui du service avant d’accueillir les élèves le dimanche 9 septembre. Si la rentrée pour les enseignants des cycles primaire et moyen s’annonce plus ou moins calme, ce n’est pas le cas pour le secondaire dont les enseignants redoutent le spectre de la surcharge des classes. Selon les syndicats du secteur, cette problématique minera la rentrée d’autant que certains établissements risquent de se retrouver avec une cinquantaine d’élèves par classe. Cette situation résulte de l’arrivée en 2008 et 2009 des doubles cohortes de l’ancien et du nouveau système du moyen. Ces mêmes promotions se retrouveront donc cette année au niveau du cycle secondaire. «Au final, ce sont les enseignants qui auront à gérer cette situation au quotidien et seront tenus responsables des retards dans les programmes», soulignent les représentants du CLA. «C’est l’une des rentrées les plus catastrophiques pour notre cycle, ajouté au problème de surcharge des classes, le manque d’enseignants dans les matières essentielles telles que les mathématiques, la physique et le français. Il est impossible pour les enseignants de travailler dans ces conditions », a souligné M. Bachir Hakem porte-parole du CLA. Pour ce dernier, ils seront plus de 70 000 enseignants au niveau du cycle secondaire avec un déficit important en encadrement.
Meziane Meriane coordinateur du Snapest expliquera que le problème de surcharge dans les lycées résulte aussi du retard enregistré dans la livraison des établissements qui devaient absorber le nombre important d’élèves. «Le choix d’entreprises défaillantes est à dénoncer du fait qu’elles ont enregistré des retards de quatre à cinq ans. De ce fait, des commissions d’enquête doivent être désignées», a souligné Meziane Meriane. Ce dernier évoquera aussi une autre préoccupation des enseignants, à savoir la question des œuvres sociales. Il dira à ce propos que «le secteur se retrouve avec une gestion centralisée avec une absence de transparence».
Pour sa part, le président de l’Unpef Sadek Dziri abondera dans le même sens en évoquant une rentrée spéciale. Il mettra aussi en avant, le problème des enseignants du primaire qui appréhendent les retombées du nouveau statut particulier et qui, selon lui, n’ont pas obtenu gain de cause. Il s’agit plus spécialement des enseignants avec ancienneté qui attendent de passer à la nouvelle catégorie en vain. «Ils sont prêts à bénéficier d’heure de formation pour passer a la nouvelle catégorie mais il n’y a pas eu de réponse dans ce sens de la part de la tutelle», a expliqué Sadek Dziri notant, par ailleurs, que le problème des enseignants malades reste entier pour cette rentrée. «Nous nous sommes entendus avec le ministère de l’Education pour entamer le système de médecine du travail mais ils ont décidé d’opter pour un arrêté relatif aux postes aménagés. Toutefois et à ce jour, nous n’avons rien vu venir», notera le syndicaliste.
F.-Zohra B. -Le Soir
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Finies les vacances pour les enseignants qui reprennent aujourd’hui du service avant d’accueillir les élèves le dimanche 9 septembre. Si la rentrée pour les enseignants des cycles primaire et moyen s’annonce plus ou moins calme, ce n’est pas le cas pour le secondaire dont les enseignants redoutent le spectre de la surcharge des classes. Selon les syndicats du secteur, cette problématique minera la rentrée d’autant que certains établissements risquent de se retrouver avec une cinquantaine d’élèves par classe. Cette situation résulte de l’arrivée en 2008 et 2009 des doubles cohortes de l’ancien et du nouveau système du moyen. Ces mêmes promotions se retrouveront donc cette année au niveau du cycle secondaire. «Au final, ce sont les enseignants qui auront à gérer cette situation au quotidien et seront tenus responsables des retards dans les programmes», soulignent les représentants du CLA. «C’est l’une des rentrées les plus catastrophiques pour notre cycle, ajouté au problème de surcharge des classes, le manque d’enseignants dans les matières essentielles telles que les mathématiques, la physique et le français. Il est impossible pour les enseignants de travailler dans ces conditions », a souligné M. Bachir Hakem porte-parole du CLA. Pour ce dernier, ils seront plus de 70 000 enseignants au niveau du cycle secondaire avec un déficit important en encadrement.
Meziane Meriane coordinateur du Snapest expliquera que le problème de surcharge dans les lycées résulte aussi du retard enregistré dans la livraison des établissements qui devaient absorber le nombre important d’élèves. «Le choix d’entreprises défaillantes est à dénoncer du fait qu’elles ont enregistré des retards de quatre à cinq ans. De ce fait, des commissions d’enquête doivent être désignées», a souligné Meziane Meriane. Ce dernier évoquera aussi une autre préoccupation des enseignants, à savoir la question des œuvres sociales. Il dira à ce propos que «le secteur se retrouve avec une gestion centralisée avec une absence de transparence».
Pour sa part, le président de l’Unpef Sadek Dziri abondera dans le même sens en évoquant une rentrée spéciale. Il mettra aussi en avant, le problème des enseignants du primaire qui appréhendent les retombées du nouveau statut particulier et qui, selon lui, n’ont pas obtenu gain de cause. Il s’agit plus spécialement des enseignants avec ancienneté qui attendent de passer à la nouvelle catégorie en vain. «Ils sont prêts à bénéficier d’heure de formation pour passer a la nouvelle catégorie mais il n’y a pas eu de réponse dans ce sens de la part de la tutelle», a expliqué Sadek Dziri notant, par ailleurs, que le problème des enseignants malades reste entier pour cette rentrée. «Nous nous sommes entendus avec le ministère de l’Education pour entamer le système de médecine du travail mais ils ont décidé d’opter pour un arrêté relatif aux postes aménagés. Toutefois et à ce jour, nous n’avons rien vu venir», notera le syndicaliste.
F.-Zohra B. -Le Soir
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