S’identifier là où l’on va est devenu une coutume. Des citoyens passent une grande partie de leur temps à demander des documents administratifs afin de rappeler à l’administration que la date, lieu de naissance et les noms ainsi que les prénoms de leurs parents n’ont pas changé.
Si, parfois, il est nécessaire de s’identifier, de nombreux citoyens disent que la carte nationale d’identité ou le permis de conduire peuvent suffire et donner toutes les informations qu’il faut.
Mais le fait de demander des extraits de naissance, fiches familiales et autres documents signifie que chaque citoyen doit confirmer, preuves à l’appui, qu’il s’agit effectivement de sa personne.
Le développement technologique a permis, à travers le temps, d’établir des fichiers consultables et facilite l’identification des individus et ce, pour réduire les déplacements fréquents aux sièges des municipalités.
ces déplacements, comme on le sait, génèrent une utilisation abusive des moyens de transports individuels, en absence d’un transport collectif performant, ce qui engendre une surconsommation de carburant qui est source de pollution atmosphérique. En plus de cela, l’embouteillage que provoquent ces déplacements fréquents conduit à une perte de temps au quotidien et influe sur la santé des conducteurs et voyageurs. Ces conséquences, dues aux déplacements vers les états civils des municipalités et qui causent différents problèmes au secteur du transport et celui de l’environnement ainsi qu’à d’autres secteurs, sont provoquées par le défaut d’allégement de certains dossiers et ce, en dépit des mesures prises par les services concernés il y a de cela un certain temps.
Pour Hakim : «Il y a même certaines banques qui demandent des pièces administratives qui font fuir les clients. A titre d’exemple, pour ouvrir un compte, une structure bancaire a même demandé l’immatriculation dans l’assurance sociale (Cnas) en plus d’une résidence et autres documents qui ne semblent pas facile à réunir rapidement. En plus de cela, il est encore exigé qu’ils soient en cours de validité.» De son point de vue, notre interlocuteur dira qu’il est possible d’accorder plus de validité à certains documents administratifs pour que le citoyen n’ait pas à demander à chaque fois de nouveaux documents.
Pour Khalifa, l’état civil dans la municipalité de Aïn Defla a informatisé les extraits de naissance, ce qui facilite le travail pour le personnel. «Maintenant, pour demander l’extrait de naissance N° 12, ça ne prend que temps d’imprimer et signer le document.» dira notre même interlocuteur avant d’ajouter que parfois certaines administrations demandent plus de pièces pour décourager les gens et les obliger à fuir.
Pour Samir, fonctionnaire : «Les administrations doivent alléger la composition des dossiers à fournir. Il faudrait même prolonger la validité de certains documents pour que les citoyens ne prennent pas souvent le chemin de l’état civil.» En somme, il est nécessaire, d’après certains citoyens, que les services concernés trouvent de nouvelles procédures pour servir le citoyen rapidement sans lui faire perdre son temps d’autant que cela risque d’influer sur son comportement et l’éloigner encore plus des différentes institutions, lesquelles sont, pourtant, mises en place pour le servir.
Par Madani Azzeddine , la tribune
Si, parfois, il est nécessaire de s’identifier, de nombreux citoyens disent que la carte nationale d’identité ou le permis de conduire peuvent suffire et donner toutes les informations qu’il faut.
Mais le fait de demander des extraits de naissance, fiches familiales et autres documents signifie que chaque citoyen doit confirmer, preuves à l’appui, qu’il s’agit effectivement de sa personne.
Le développement technologique a permis, à travers le temps, d’établir des fichiers consultables et facilite l’identification des individus et ce, pour réduire les déplacements fréquents aux sièges des municipalités.
ces déplacements, comme on le sait, génèrent une utilisation abusive des moyens de transports individuels, en absence d’un transport collectif performant, ce qui engendre une surconsommation de carburant qui est source de pollution atmosphérique. En plus de cela, l’embouteillage que provoquent ces déplacements fréquents conduit à une perte de temps au quotidien et influe sur la santé des conducteurs et voyageurs. Ces conséquences, dues aux déplacements vers les états civils des municipalités et qui causent différents problèmes au secteur du transport et celui de l’environnement ainsi qu’à d’autres secteurs, sont provoquées par le défaut d’allégement de certains dossiers et ce, en dépit des mesures prises par les services concernés il y a de cela un certain temps.
Pour Hakim : «Il y a même certaines banques qui demandent des pièces administratives qui font fuir les clients. A titre d’exemple, pour ouvrir un compte, une structure bancaire a même demandé l’immatriculation dans l’assurance sociale (Cnas) en plus d’une résidence et autres documents qui ne semblent pas facile à réunir rapidement. En plus de cela, il est encore exigé qu’ils soient en cours de validité.» De son point de vue, notre interlocuteur dira qu’il est possible d’accorder plus de validité à certains documents administratifs pour que le citoyen n’ait pas à demander à chaque fois de nouveaux documents.
Pour Khalifa, l’état civil dans la municipalité de Aïn Defla a informatisé les extraits de naissance, ce qui facilite le travail pour le personnel. «Maintenant, pour demander l’extrait de naissance N° 12, ça ne prend que temps d’imprimer et signer le document.» dira notre même interlocuteur avant d’ajouter que parfois certaines administrations demandent plus de pièces pour décourager les gens et les obliger à fuir.
Pour Samir, fonctionnaire : «Les administrations doivent alléger la composition des dossiers à fournir. Il faudrait même prolonger la validité de certains documents pour que les citoyens ne prennent pas souvent le chemin de l’état civil.» En somme, il est nécessaire, d’après certains citoyens, que les services concernés trouvent de nouvelles procédures pour servir le citoyen rapidement sans lui faire perdre son temps d’autant que cela risque d’influer sur son comportement et l’éloigner encore plus des différentes institutions, lesquelles sont, pourtant, mises en place pour le servir.
Par Madani Azzeddine , la tribune
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