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Un djihadiste tchètchène tué à Alep: cherchez la filière qatarie!

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  • Un djihadiste tchètchène tué à Alep: cherchez la filière qatarie!

    Le fils de l'ancien chef indépendantiste tchétchène Rouslan Guelaïev, tué par l’armée russe en 2004, a été tué par l’armée syrienne à Alep.

    Combattant dans les rangs des insurgés, un Tchétchène, et non des moindres, a été tué à Alep en Syrie lors d'un combat contre les forces gouvernementales. Il s’agit en effet de Roustam Guelaïev, 24 ans, fils de l'ancien chef indépendantiste tchétchène Rouslan Guelaïev, qui est mort en 2004 lors d'un affrontement contre les forces russes.

    Le site islamiste tchétchène Kavkazcenter précise que Roustam Guelaïev était parti cet été "avec un groupe de volontaires". Il aurait été tué entre le 11 et le 13 août.

    Rappelons que le Qatar (et aussi l’Arabie saoudite) héberge, arme et finance la rébellion tchétchène depuis des années. Les services secrets qataris, en collaboration avec la Turquie, ont acheminé de nombreux djihadistes caucasiens vers la Syrie. La présence de ces djihadistes dans les monarchies du Golfe et leur transfert vers la Syrie, « la nouvelle terre du Djihad », n’ont pas échappé aux services russes qui les traquaient. L’une des raisons du soutien de Moscou au régime syrien réside d’ailleurs dans la crainte de Moscou de voir ces islamistes radicaux et séparatistes revenir, une fois le régime syrien renversé, vers le Caucase pour y mener le Djihad contre les « infidèles russes ».

    Les services qataris ne sont pas à leur premier coup d’essai. Ils avaient en effet utilisé ces djihadistes liés à la CIA pour combattre le pouvoir russe. Zelimkhan Iandarbiev, ancien président par intérim de la Tchétchénie, où il fut tour à tour un écrivain soviétique docile, un chantre de l'indépendance puis du "djihadisme", menait depuis son asile qatari, à Doha, une guerre sans merci contre la Russie. Il sera exécuté par les services russes le 13 février 2004 au Qatar, dans un attentat à l'explosif qui a visé sa voiture.

    En octobre 2002, M. Iandarbiev était mêlé à l’opération de prise d’otages par des terroristes tchétchènes dans un théâtre moscovite et qui s’était soldée par des dizaines de morts.

    Moscou avait alors en vain demandé du Qatar l'extradition des dirigeants djihadistes tchétchènes.

    Le 1er juillet 2004, un tribunal du Qatar a condamné, à la perpétuité deux agents russes accusés dans l’affaire de l'assassinat de ce dirigeant indépendantiste. Le procureur général qatari avait requis la peine de mort contre deux Russes, Anatoli Bilachkov et Vassili Poktchov, pour l'attentat à la bombe commis le 13 février à Doha contre Iandarbiev, qui vivait en exil au Qatar. Le juge qatari a accusé «la direction russe» d'être derrière ce meurtre.

    En réaction, Moscou est passé au registre des menaces en déclarant que la libération des agents russes «était dans l’intérêt du Qatar, de la Russie et de leurs relations bilatérales». Des menaces, on est passé aux actes avec l’arrestation peu après à Moscou de deux athlètes qataris qui transitaient par la Russie pour se rendre à un tournoi de qualification aux Jeux olympiques qui avait lieu en Serbie. Pour la presse du Qatar, la Russie les a pris en otages pour les troquer contre ses agents.

Dans ce bras de fer, le petit Qatar ne donne aucun signe de vouloir céder pour le moment : ce dimanche à Ryad, les six pays du Conseil de coopération du Golfe ont apporté leur solidarité au Qatar et leur «soutien à toutes les mesures qu’il a entreprises ou entreprendra pour élucider les circonstances de cet acte criminel et assurer la sécurité et la stabilité dans le pays».

    Mais ce bras de fer finira à l’avantage de la Russie qui contraint le Qatar à expulser les deux Russes.

    Par : Afrique-Asie

  • #2
    Une vermine de moins qui ne s'en prendra plus à aucun civil!
    Au suivant!
    « En politique, on ne flétrit le mensonge d’hier que pour flatter le mensonge d’aujourd’hui » (Jean Rostand).

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