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Compétitivité : l’Algérie dégringole au 110e rang mondial

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  • Compétitivité : l’Algérie dégringole au 110e rang mondial

    Les classements internationaux se suivent et se ressemblent pour l’Algérie. La dernière livraison du Forum économique mondial sur la compétitivité des nations, publié ce mercredi 5 septembre, place l’Algérie dans une position peu enviable.

    Au total, 144 pays ont été intégrés cette année et l’Algérie est pointée à la 110e place d’un ensemble complexe de données et de calculs qui se basent sur pas moins de 115 critères. L’analyse s’inscrit dans un cadre très précis qui valorise d’abord les principes économiques, sociétaux et politiques des 100 entreprises qui composent le noyau dur de cette fondation. Dans le précédent rapport du Forum, l’Algérie était pointée au 87e rang d’un panel de 142 pays. Le recul est donc très important.

    L’Algérie touche le fond et recueille ses plus mauvaises notes pour les critères portant sur l’innovation, les institutions, l’efficacité du marché des biens de consommation, le niveau de développement du marché de la finance, la qualité des marchés du travail et des affaires, enfin sur les facteurs d’innovation et de technicité. Le rapport fonde aussi son analyse sur les réponses qualitatives à la question des principaux facteurs qui posent un problème pour le développement des affaires. Et là, trois thèmes arrivent en tête de liste avec l’inefficacité de l’administration gouvernementale (20,5 % des réponses), l’accès aux financements (15,7 %) et la corruption (14 %). Deux autres thèmes suivent juste derrière avec chacun 8,1 % des réponses : une main‑d’œuvre pas assez ou mal formée et une offre insuffisante en infrastructures.

    Le Forum économique s’interroge en fait sur la compétence et le niveau de formation des habitants, l’accès à l’argent et la clarté des règles pour mener des affaires. Et si ces fondamentaux n’ont pas atteint un niveau jugé suffisant, une évolution économique ne pourra que difficilement se réaliser. Mais tout n’est pas à jeter dans l’Algérie qui obtient ainsi un très bon score sur les critères portant sur l’environnement macroéconomique (les grands principes de la croissance, de l’inflation, de la balance des paiements…) avec une 23e place. Tout comme sur la taille et donc le potentiel du marché de consommation avec une 49e place.

    Alors, bien évidemment on ne peut comparer ces performances avec celles des pays les mieux classés, comme la Suisse, Singapour, la Finlande ou la Suède. Mais si l’on regarde chez nos voisins directs, on remarque que la Tunisie n’entre pas encore dans le classement et que le Maroc progresse de trois places depuis l’an dernier et arrive en 73e position. Le Maroc et l’Algérie souffrent exactement des mêmes maux avec, en tête, l’inefficacité de l’administration gouvernementale ; viennent ensuite l’accès aux financements, la corruption, la main‑d’œuvre et l’offre en infrastructures.

    Mais ce qui distingue les deux pays, c’est avant tout le niveau moyen des critères issus de l’analyse technique et statistique. L’Algérie oscille entre une note maximale de 5,7 sur 7 pour l’environnement macroéconomique et de 2,8 pour l’efficacité du marché du travail quand le Maroc obtient un maximum de 5,5 pour la santé et l’éducation primaire et un minimum de 3,4 pour les facteurs d’innovation et de technicité. Cela fait toute la différence pour les analystes du Forum, qui classent le Maroc dans le 3e chapeau des pays, ceux dont l’économie est tirée par la notion d’efficacité et l’Algérie qui est encore dans la phase de transition entre le groupe 2 et les économies de base.

    TSA

  • #2
    En vérité je ne vois pas ni de près, ni de loin qui ressemble a une économie en algérie. Pourtant le prix du baril de pétrole ne cesse de grimper
    À quand une révolution de la pensée ?
    -----La source de ma pensée-----

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    • #3
      Oui voila l’économie Algérienne n'est pas compétitive mais notre dopage au gaz et pétrole nous somme dans le groupe de tête en Afrique.

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      • #4
        Une autre lecture

        Le rapport annuel du Forum économique mondial (WEF) sur la compétitivité des pays dans le monde a été publié hier, mercredi 5 septembre à Genève. Sur 144 pays, le Maroc est classé 70e, gagnant ainsi trois places après avoir occupé la 73e position en 2011. Cependant, le Royaume fait objet de classements contrastés quant aux différents critères de choix, prenant du retard dans le domaine des infrastructures et des équipements de base.


        pour la quatrième année consécutive. Singapour maintient sa deuxième place, tandis que la Finlande se classe troisième, faisant reculer la Suède à la quatrième place, suivie des Pays-Bas et de l'Allemagne. Les Etats-Unis, qui trônaient encore au premier rang il y a cinq ans, ont poursuivi leur recul, tombant de la cinquième place l'année dernière à la septième en 2012.
        Au niveau africain, le Maroc est quatrième derrière, respectivement, l'Afrique du Sud (52e), l'Ile Maurice (54e) et le Rwanda (63e).



        Détérioration de l'environnement économique
        D'après le rapport, le Royaume fait objet de classements contrastés quant aux différents critères de choix. Dans le domaine des infrastructures et des équipements de base, le Maroc a pris du retard dans le classement passant de la 54e place en 2011, à la 68e place cette année. Pour expliquer cette dégringolade, le rapport pointe du doigt la détérioration de l'environnement économique du pays qui a perdu 45 places en une année. Les auteurs du rapport ont par ailleurs noté de modestes avancées dans les volets institutions, infrastructures, santé et éducation de base.
        L'enseignement supérieur et la formation continuent de noircir l'image du pays en se plaçant à la 101e position, chutant ainsi de 3 places par rapport à l'année précédente. Les infrastructures technologiques ont accusé à leur tour un déclin en occupant la 75e place contre la 66e un an auparavant.
        Le rapport a également revu à la baisse la notation de l'innovation et perfectionnement des activités commerciales. Le marché marocain a ainsi été décalé à la 84e position contre le 79e rang en 2011.
        Des obstacles de taille
        Le rapport a dégagé les principaux obstacles à l’évolution de l’économie nationale, se basant pour cela sur une enquête durant laquelle un échantillon de décideurs avait été sondé sur les points noirs du fonctionnement du Maroc économique.
        L’inefficacité du système bureaucratique du gouvernement ressort en tête du sondage avec 17,6%. D'après les sondés, l'accès au financement constitue la deuxième entrave cumulant ainsi 14,8% des voix. La corruption vient en troisième place avec un pourcentage de 12,6%.

        Ahmed Zeriouh
        au fait ma

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        • #5
          Le Rwanda 3ème en terme de compétitivité en Afrique ? Ok, encore un classement bidon...

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          • #6
            ce n'est pas la Tunisie qui a été classé comme le pays le plus compétitif d'afrique ?

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            • #7
              La compétitivité aux yeux de ses loups, c'est un marché sans contrainte( ils appelle ça le libre marché & la liberté d'enteprendre):
              -Un email est ta boite est juridiquement légal et active,
              -assiette foncière viabilisée au frais de la commune hôte au dinar symbolique,
              -raccordement tél-fax-internet,gas, electricite eau dans les 48h, arrêt de bus , gare ferroviaire, juste devant la sortie de leur usine et horaires de ses moyens de transport adaptables à la sortie de forces lessivées !
              - main d'oeuvre formée avec les sous des contribuables et très compétitifs cad au moins 8 h/j, 6j/s,des heures adaptables aux heures du grand rush ou reception de commandes des clients, minimum de jours fériés dans l'année.
              - le mot religion dans leur jargon est flexibilité cad droit qu'il t'embauche le matin et te jete le soir avec le reste des kleenex.
              -Lois sociales nivelées par le bas et toujours sur le tapis prêtes en cas à marchander encore contre une augmentation de quelques centaines de dinars si jamais des gréves "sauvages" et revendications salariales éclatent,
              -assiette d'impots, taxes, cotisation... réduite à leur stricte minimum et négociable contre des compensation largement plus juteuse prix d'energie subventionnée, des bilans allégés laxistes et marché monopolisé à leur camelote....
              -salaire minimum jamais garanti, primes, indemnités si par hasard existent sont facilement bifables
              -Bénefs et dividendes transferables sans aucune contrainte ou contrôle !
              -Tes lois economiques et commerciales si elles les arrangent pas , ils sont polis, ils les qualifient de flous et illisibles à long terme; par contre ils sont volontaire pour te rédiger un code de travail à leur mesure !
              Si tu satisafais à tout ça et d'autres largesses crois-moi ta place de champion est indiscutable !

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              • #8
                Economie

                Mais on s en fou du classement donc classes premiere ou derniere selon le FMI ou BM je ne sais pas quoi encore le plus important c est comment le peuple classe son pays et la je dirais que nous seront le dernier des derniers
                Marche ou Creve

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