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    Tout reste en place !

    Benbouzid n'est plus ministre de l'Education. Zerhouni, Barkat et Ould Abbès ne sont plus dans l'équipe gouvernementale. Il est difficile, même si la longévité de Benbouzid sert depuis des années de grille d'analyse d'exaspération facile, d'y voir un «nouveau gouvernement». Il faut, au contraire, constater les lourdes continuités. La première est que le président de la République continue à ne pas tenir compte du résultat des élections législatives. Rien ne l'y force, bien entendu. Mais Abdelaziz Bouteflika avait présenté les dernières élections législatives sous l'aspect d'un rendez-vous du destin et on pouvait attendre logiquement à ce qu'il y ait de la suite… dans le discours.

    Le RND a fait, relativement, un mauvais score et il était logique qu'Ahmed Ouyahia ne soit pas reconduit. Mais le FLN ayant emporté ces élections, il aurait été tout aussi logique qu'il puisse prétendre au poste de Premier ministre. Cela aurait pu servir, à l'heure où l'on parle une nouvelle fois de «réformes», d'indicateur que la tendance va vers la réhabilitation du Parlement comme lieu de la politique. Il n'en est rien. Bouteflika qui a supprimé de fait le poste de «Chef de gouvernement» avant de le supprimer dans la Constitution s'en tient à sa vision (qui est d'ailleurs celle de l'ensemble du pouvoir) : la seule élection significative et décisive est celle qui donne un président de la République. Le reste, c'est de l'habillage.

    La réhabilitation de la pratique politique n'est donc pas encore à l'ordre du jour. Le fonctionnement «classique» reste de mise. Et il ne vient même pas à l'idée des responsables du FLN «vainqueur» d'exprimer, même courtoisement, des regrets que le président de la République ne tienne pas compte de la dernière «expression» des électeurs algériens. A moins qu'au-delà des formes et du formalisme, on admet au pouvoir que ladite élection législative ne fut pas aussi «décisive» qu'on l'a dit. Ce qui est tout à fait vrai. Le départ de l'inamovible Benbouzid et de quelques autres noms sert donc à suggérer qu'il y a quelque chose qui a changé. Il s'agit de donner une «impression» et non de changer. Car rien ne change. On enregistre même le retour caricatural d'un Amar Ghoul après une opération de «scission» du MSP et de la création d'un parti politique que son initiateur putatif veut sans autre couleur que celui du «service de l'Etat».

    Le ministre de l'autoroute a donc, formellement, pris quelques mois de congé pour «faire de la politique», maintenant il passe aux «choses sérieuses», il va s'occuper des chantiers. L'histoire d'Amar Ghoul ne changera pas la face politique de l'Algérie mais elle sera sans doute enregistrée comme une «innovation» dans la comédie de la Boulitik nationale, celle qui ne fait que distendre un peu plus les liens entre les Algériens et les institutions. On peut en dire autant du nouveau ministre de la Communication qui passe ainsi du statut d'un chef de parti en colère contre les résultats des élections législatives à un membre de l'exécutif. Les carrières individuelles sont sauves, bien sûr, mais la politique, comme moyen civilisé de résoudre les affaires de la cité - donc de la société -, n'est pas près de gagner en sérieux. Mais il est vrai que l'objectif est que tout reste en place…



    par M. Saadoune


    Le Quotidien d'Oran

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    merci pour le partage

    le QO reste notre meilleur journal , quand il ne publie pas des articles directement dictés par le DRS ou les francophiles au service des barons de l'importation.

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    • #3
      Bouteflika qui a supprimé de fait le poste de «Chef de gouvernement» avant de le supprimer dans la Constitution s'en tient à sa vision (qui est d'ailleurs celle de l'ensemble du pouvoir) : la seule élection significative et décisive est celle qui donne un président de la République. Le reste, c'est de l'habillage.
      nommer son directeur de campagne fétiche explique tout, la méga campagne pour le présidentiel commence

      sellal disait
      la poursuite de la mise en œuvre des réformes et du programme du président de la République seront des priorités pour le nouveau gouvernement

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      • #4
        Et il ne vient même pas à l'idée des responsables du FLN «vainqueur» d'exprimer, même courtoisement, des regrets que le président de la République ne tienne pas compte de la dernière «expression» des électeurs algériens.
        Difficile d’ouvrir la bouche quand on est derrière une victoire non méritée, une victoire que 80% de la population n'a pas cautionné. Ils sont bien content de faire parti des invités du mangeoire et surtout ils n'aimeraient pas être expulsé pour un mot ou un commentaire mal placé.

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        • #5
          Difficile d’ouvrir la bouche quand on est derrière une victoire non méritée, une victoire que 80% de la population n'a pas cautionné. Ils sont bien content de faire parti des invités du mangeoire et surtout ils n'aimeraient pas être expulsé pour un mot ou un commentaire mal placé.
          en politique plus qu'ailleurs rien ne s'octroie mais s'arrache , souvent par la sueur et le sang

          pas de blabla inutiles

          le changement ne se fera que par la révolution armée ou l'engagement massif citoyen.

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          • #6
            e changement ne se fera que par la révolution armée ou l'engagement massif citoyen.
            Pas obligatoirement la confrontation, les événements arabes et internationaux poussent les choses vers le meilleur dans le sens où nos visionnaires du bout du nez ont vécu le danger de visu (cas libyen et aujourd'hui syrien).
            Le poids de l'armée dans la politique est en diminution constante, la maffia civile est facile à dégager ...

            Oublies pas, en Algérie et au Maghreb il n'existe pas d'institut d'études stratégiques, ça navigue à vue d’œil.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              Surmentque tu reves

              Surment que tu reves Okba
              PS: Okba l assassins de la kahina le tortionnaire plutot pas tres joli comme pseudo
              Marche ou Creve

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              • #8
                Salam, Bonjour,

                Oublies pas, en Algérie et au Maghreb il n'existe pas d'institut d'études stratégiques, ça navigue à vue d’œil. __________________
                "Si vous ne changez pas en vous-même, ne demandez pas que le monde change"
                d'autres études démontrent qu'il y a d'une part, des calendriers qui naviguent au travers des saisons et, d'autre part, des saisons qui naviguent au delà des calendriers, à point nommé une boussole se suffit-elle des voyages ou se manque-t-elle des rêves...car des naufrages stratégiques ne manquent pas ou se suffisent largement des vues et des Peuples qui n'oublient pas......

                Salam, merci...
                ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                • #9

                  @ Okba30

                  Oublies pas, en Algérie et au Maghreb il n'existe pas d'institut d'études stratégiques, ça navigue à vue d’œil.
                  il y une quinzaine d'années j'avais lu un article qui citait pourtant un tel Institut avec en particulier comme membre un vieux Constantinois ancien professeur d'Anglais à l'université, issu d'un famille de révolutionnaires dont le frère avait été Président de Délégation Spéciale - future APC de Constantine, et qui avait fini lui même sa carrière comme ambassadeur en Amérique du Sud - Paraguay ?-

                  si un forumiste le situe et si notre homme est toujours en vie, HI Jamil !

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